Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT-LYS. HVICTIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_08.
Aussi-tost rencontrant quarante Caualiers, Il leur donne le choc, les deffait, les abbat ; Et les vns sont tuez & pris en ce combat. Ils laissent leur butin & leurs cheuaux en proye, Que les nostres ont eu pour s’en seruir en joye.
Puis Monsieur de Turenne emmeine du secours, Qui doit venir icy dans dix ou douze iours : Il ne montre que trop par sa grande diligence, Qu’il a pour nostre bien beaucoup de vigilance.
On nous dit que Rantzau a esté arresté A Sainct Germain en Laye, pour auoir contesté Quelque droict specieux, dont il auoit raison ; Et puis sans l’escouter on le mist en prison.
Voyons les Desputez de la grand’Conference, Combien, & qu’ils estoient, leurs noms & preference. Il me faut commencer par ceux du Parlemen ; Ce fut Monsieur Molé, le premier President : Puis les trois qui se sont tousiours rendus soigneux De nous faire du bien, de Mesmes, le Coigneux, De Nesmond, tres-prudens, Presidens au Mortier, Qui n’ont rien de caché, & qui ne soit altier ; De Longueil, Menardeau, qui sont de la grand’Chãbre Conseillers, gens d’honneur, composerent ce membre. De la Nauue, le Cocq, Bitault, Violle, ou Paluau, Des Enquestes esleus, porterent nostre fardeau : Le Févre, Brisonnet, choisis dans les Requestes, Monstrerẽt en ce dessein qu’ils ne choyoient leurs testes.
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