Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT-LYS. SIXIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_06.
I’escoutois tout cecy ; & dans ma fantaisie, I’aborrois, en mon cœur, vne telle saisie ; Et disois : ô grand Dieu, mettez fin à cecy, En enuoyant la Paix à ce Peuple icy ?
Le Prince de Condé enuoya vne lettre A Monsieur de Boüillon, afin de s’entremettre Enuers le Parlement, pour surseoit le Procez De ce bon Cheualier ; qui commit cét excez, En iettant des billets és ruës de cette Ville, Et ainsi recogneu pour vne ame imbecille : Mais toutesfois la Cour sur le champ ordonna Que ses meubles seroient vendus pour ce fait-là, Et que la quantité qu’il auoit de vaisselle, Seroient bien-tost changée en especes nouuelles. Voylà ce qu’on luy fit pour luy monstrer comment On peut bien chastier vn traistre sans tourment.
Monsieur le Mareschal de la Mothe-Houdancourt, Fut receu Conseiller honoraire en la Cour, Où apres auoir fait le serment eut seance Dedans le Parlement pour fruict de sa prudence.
Mais, quel orage vient icy se faire entendre ? Quoy ! Soissons as tu eu quelque enuie de te rendre
|