Saint-Julien,? [?] [1649], LE DIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_10.
Le mesme iour vne autre lettre De Thoulouze nous vint promettre Que nous pouuions tenir pour hoc Le Parlement de Languedoc ; Et qu’il a fait vne Ordonnance Portant vne expresse deffence De reuenir à nos guerriers Qui fort peu chargez de lauriers En trouuant la couronne chere En ces beaux païs de lanlere, Par vne horrible trahison Abandonnoient leur garnison : Esperant pouuoir mieux en France Faire monstre de leur vaillance Qu’ils ne firent à Lerida, Ces Catalans se trompent dà, S’ils pensent nous prendre sans moufles Vrayment ce sont de bons maroufles. Le Prince est assez empesché, Parbieu son cheual a bronché.
Samedy vingt Messieurs de Ville Qui faisoient vne longue fille, Furent receus au Parlement Pour receuoir l’ordre amplement De la procession bannalle, Qu’on fait tous les ans generalle, A tel iour que le iour present,
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