Sarasin, Jean-François [?] [1649], LA POMPE FVNEBRE DE VOITVRE. AVEC LA CLEF. , français, latin, espagnol, italienRéférence RIM : Mx. Cote locale : C_6_60.
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de ses ouurages, le Tassoné à sa mode accoustumée
luy respondit,

 

 


Era quel Veturetto vn Christiano,
Manninconico in vista e picciolino
Ma d’ingegno tan’grande é sopra humano.
Che l’egazo caual da paladino
Sotto quel graue peso andaua piano
E parea caual da Vetturino :
Benche tal volta porti sû la schiena
Di Poeti moderni vna dozena.

 

Les Espagnols passoient les troisiesmes, & disoient
en chemin faisant, vnas decimas que Voiture
auoit composee en Castillan.

 


Ces gens rauis de la beauté
De ces vers pleins de maiesté,
Admiroient vn si noble ouurage
Et chacun au stile trompé
Crioit tout baut en son langage
Es dé Lopé, es dé Lopé.

 

 


Lopé qui se voyoit flatter,
Pour oster tout lieu de douter
Qu’il n’eust fait ce diuin Poeme,
D’vne fausse gloire pippé,
Crioit comme vn diable luy mesme,
Es dé Lopé, es dé Lopé.

 

 


Y los echos de Parnasso
Por fauorescer Vettura,
Otro Narcisso moderno,
Aunque es dé Lopé oieron
Es de Vettura dixeron.

 

Apres ces Auteurs Estrangers paroissoient nos
vieux Romanciers. On y voyoit presque tous ceux



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