Anonyme [1649], LA RVINE DV MAL NOMMÉ, OV LE FOVDROYEMENT DV DONION, FAVSSEMENT APPELLÉ DV Droit naturel Diuin ; auec l’abomination de sa memoire, par l’enorme peché de son deffenseur, qui pour le maintenir injustement, s’est declaré ennemy mortel de Dieu, des Roys, & des peuples. , françaisRéférence RIM : M0_3567. Cote locale : C_7_58.
" /> receuoir son histoire, comme il dit, frauduleusementpour me couper la gorge. Si vne histoire tranchoit comme vn rasoir, il auroit quelque raison de se seruir de ces termes : mais le pauure homme, il ne sçait là où il en est ny ce qu’il en doit dire. Voyãt les autres trop forts, sçauoir lesdits passages ; n’est-ce pas là vne reprise digne de ce grand genie. Les esquiués sans dire mot, sinon que ne les connoissez pas. Pour dire & vous les esquiuez sans dire mot, montrant que vous ne les connoissez pas. Voila deux pronoms oubliez, qui font toute la grace de nostre elocution Françoise. Il faut qu’il sçache que l’elocution est vn chois des paroles ou des vocables bien choisis, pour exprimer naïfuement & auec grace, les choses que l’on veut dire, laquelle on peut embelir de sentences, de figures, de tropes, de comparaisons, de similitudes, d’epithetes, & d’autres diuers ornemens de l’eloquence. Aymant mieux crainte de donner gloire à Dieu, en confondant ses ennemis, par la reuelation de la verité, passer pour ignorant, que veritable. S’il disoit crainte de donner de la gloire à Dieu, seroit beaucoup mieux s’il me semble, veu que ce de, particule, & ce la article, y sont tres necessaires, en confondant ses ennemis par la reuelation de la verité. Il semble en parlant pour moy contre luy, qu’il se face son procez luy mesme : car la verité de soy est vne Deésse si pressente, qu’elle fait parler insensiblement ses ennemis pour les confondre, ne pouuant agir contre elle, comme dit fort bien Saint Paul, escriuant
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