Anonyme [1650], DIALOGVE D’VN BATELIER, D’VN VIGNERON, ET D’VN SAVETIER. Sur les Affaires du Temps present. , françaisRéférence RIM : Mx. Cote locale : D_2_23.
SubSect précédent(e)

Dialogue d’vn Batelier, d’vn Vigneron, & d’vn Sauetier,
Sur les Affaires du Temps.

Clement Batelier, Foizian Vigneron. Maistre Santin Sauetier.

Clement. Hesla, hés, hés. Hé bon iour don Couzin Foizian.

Foizian. Hà da bon sé mon couzain Cliemant.

Clement. Hé testedié coument tu baisse ?

Foizian. Sémon, c’est que i’allas faize amanché mamarre.

Clement. Coument va-don la gabarre.

Foizian. Mourdié ie ne sçay, coume le tens, in peti bian, in petimau.
Et touay ?

Clement. Bean, Dieu marcy, y ny a que noute mesnageze qui a
accullé sa souppe & sa chair auecque le cu, coume ie retournins de
la haut

Foizian. Ha, ha, & de queu ler ?

Clement. D’vn trelos, d’vn trelos.

Foizian. Et se portelle bian ?

Clement. A ressemble la bouticle des Bouchez, à n’est pas si tous
vide de chair qui la faut remply : c’est vn crot en liau y l’est aussitous
rebouché.

Foizian. A prepous, que dy-nen de bon la mont ?

Clement.Testedié rean ; Tout est tout plin de soudars, & si i’auon
até éto troies semaines, car quand ie pansins feze o la coüe, dame
ces pestifezez nous vlint enuoygé des tapons de plon, auéque vne
flocoüaise de fer.

Foizian. Par le cardié m’nhomme, i’auon bian anduzé de la pitié
stenpandant ; mais ce n’est rian aincoze au pris de la biauce d’ou ie
vian.

Clement. Mais est-ce que ie ne boiron pas ?

Foizian. Si fay.

Clement. Allon-doncboize & puis ie parlron. Ny a de bon vin à
la gasche.

Foizian. Mourdié tu as raizon, sla ouste le chesmement.

Clement. Tian Couzin san barguigné i’entre le proumié.

Foizian. L’houneu aussi t’apartian.

Clement. Hesla hés grand Ian chie vn diable tu aras vn compagnon,
dame doune-nous du vin stuveux que ie buuins, & du vin d’vne

-- 3 --

ozeille, ou bean ie te fray féze vn crot en liau. Doune-nou vne
visageoise de mouton.

 

Foizian. Appotté-nou étou in pié de coichon, y vaut autant se
dapoillé icy qu’à la tauarne ou au cabazé

Clement. Allon testdié à à ta sant é couzin Foizian ?

Foizian. Bean.

Clement. Ie bouay à ta santé enten-tu couzin ?

Foizian. Et pués. Vla poute faize raizon.

Clement. Quay que c’est-don ? non dit que tu as até malade ?

Foizian. Voüy ie l’ay até. Ie l’ay até si bian que noute Cuzé ma
rebiné pa les pié, pa les mains, pa la boiche, pa le nez, & pa les ozile.
fla me chesmet bian, & me garmanret biaucoup ce m’est auis,
A gent mnhoume ie pensas ce cou-là faize le sornicle à noute bués
& me faize moillé le ventre dessou in dra. Mais quay que n’en
marmuze tant ?

Clement. Dame cest que nen dit que le Prince auéque son fréze &
son parsounié que non appelle le Du, le Du, atten ! le Du, ha le
Du de Longueuie sont ancanchez dans la cantiéze.

Foizian. Et pour quoüay ?

Clement. Dame testedié y vlet estre Roé, & vlet bouté la Chauffrete
d’or du pri couzin Louis su sa teste.

Foizian. Par la mourdié !

Clement. Dame on les à mené au bouas de vint-cinq.

Foizian. Questy le bouas de vaint saint, est-ce qui l’est vaint-saint
foüay pu gran que la Foizés d’Orlian, ie matten bian que non les
ara attaché à in abre poules faize mangé au lous.

Clement. Nenny que ie panze, car non dit qui sont prisouniés.

Foizian. Prisouniais dan vn boüas, temoque tu de mouay.

Clement. Dame que sçay-ie moué peut estre que ny a vne cauerne
ou non les a obargé, comme noute garsson qui vise la piautre liset
darniézement dans son liure des quatre Fiémont, qui ny en au[2 lettres ill.]
vne dans le bouas de Moutauban.

Foizian. Et pués que c’est sou tarre y non don pas fray.

Clement. Fret ou chau.

Foizian. Mais pourquouay batty tu tant ce garson là qui ne te
fezet rian.

Clement. Testedié sifet, ce ladre la mouillet tousiou son pain dans
la marmitte, encose si lut bouté au cousant, mais testedié y le
sausset tousiou au mollet.

Maistre Santin. Bonne chere (Messieurs) Ne vous deplaise.

-- 4 --

Clement.Ancré la voute Cu bounhoume Santin, bornage vn
ptit vers larjau couzin Foizian.

Santin. Dites dõc sire ou Maistre, Vous parlez des affaires d’Estat ?
Foizian. Ardé tené i’attain apres, mon couzain Cliement me barboüillet
que les Prainces étint prenu & que n’en les auet bouté
dans vn bouas de vaint saint.

Santin. C’est Messieurs ce qui ma fait approché de vous, pour vous
dire la vérité de tout.

Clement. Dame dite don, car aussi bean iatés agreué.

Santin. Voigez-vous mes enfans, c’est que Monsieu le Prince auec
Monsieu son frere & Monsieu le Duc de Longueuille.

Clement. Ha testedié le vla, voüy, voüy Monsieur de Longueuille.

Santin. Taisez-vous donc ? Il voulint partir la France ensemble,
Mais on les a decouuerts & on les à mis prisouniés dãs le Chasteau
du bois de Vincennes, & non pas dans vne cauerne, ie scay bien,
que ny en auet vne dans la forest de Moutauban, par ou sortit
Regnault & ses freres Allard, Guichard & Richard sur le cheual
Bayard, & puis deffirent tous quatre deux mil hommes. C’estoit le
bon tẽps, les Princes estint forts, parce qui l’estint bons, tesmoins
Pierre de Prouence, Richard sans peur, Iean de Paris, Rolland le
furieux, Oger le Dannois, Maugis d’Aigremont, les douze pairs
de France, & bin d’autres, car i’ay leu tout cela, & mesme Amadis
de Gaule, que Maistre Caneton m’a presté : c’estoient des Princes
ceux-là, & non pas des vétes comme ceux-cy.

Foizian. Han i’entens asteuze.

Santin. Bran du prescheus si on ne l’escoute, & ventre saint-gris
taisez-vous donc ?

Foizian. Bian ie ne dizay pu mot.

Santin. Enfin donc qu’on les conduisa bin finement au Chasteau
du bois de Vincennes, & styla qui découura tout fut nostre bon
Monsieur le Duc.

Clement. Quoüay testedié le Couzin Gaston, dame ie le scaye bean
dame bean ie le scay, que ie l’auon mené labas vouy, en telle enfeigne
que ie ly monstry la pille de Saint Mas que les fées ont feté &
qui est pu vieille que Dieu, mais ie dy Dieu le cadet, mais ieumes
de la malusion : Car en passant dessou le Pont de Baugenla que le
grand Diable à fait tout de trauers iu beaudise éto du cu y ny vt vn
bougre qui verdit du haut du pont tout dret dans la marmite, mais
aussi le couzin Gaston me bailly de bon argent, Quand ie me vy si
riche, dame ie voulu reueny en poste, mais coume ie vlés parlé au

-- 5 --

compeze Colas, se pestifezé de cheuau se masty, iaués be au visé
la piautre, ce ladre là ne voulu iamais fése éto, & si le hau ban de
galarne se rõpit, dame ie sçay bean que ie iusy vne bonne testedié
que iamais ie ne courés la cantine sans porté mon ancre en croupe.
mais fu beã la peste car iaués le pouure cu toutda poillé, dame y fali
que noute mesnageze my mit des brages comme à noute enfant.

 

Santin. Et bin puis que vous auez tant enuie de parler, parlez donc ?

Foizian. Parle san de ma dé couzain Cliement tais toüay ?

Clement. Bean, ie m’en vais feze éto de la gueulle, acheué donc

Santin. Ie n’en feray rin.

Clement. Et testedié ie vou en prie, ie m’en vay faize putou gaudronner
ma gueulle.

Santin. Et bin taisez vous donc. La Reine à qui Dieu dint bonne
vie les enuoigit querir sans faise semblant de rin, & puis les laissit
dans la gallerie, apres voicy que le Maistre des Gardes de la Reine
leur vint dise, Messieurs, il n’y à point tant d’affaise, c’est qui faut
venir en priron auec moy, & le premier qui bansle ie le tuë.

Foizian. Par le cardié y fuse don bian apouanté.

Clement. Nin ma dit qui vlint faise icy leu grenier.

Santin. Vous vlez dise leur magarin ou autrement leur place
d’arme, il est vray qui l’auint resolu de venir fondre à Orleans
auecque dix mil genti l’hõmes & crier liberté, & puis ils se fussint
saisis de nos armes & de nos bources.

Foizain. Mais a prepous de Magarin n’en ne parle pu du Cardinau,
nen dizct en tan à la guearre de Pazis qui faizet dafriné l’hesitege
de noute pety Rouay ie m’attendés qui le deust bouté dehors.

[1 mot ill.] Il est mieux que iamais on a recõnu que tout le mal venoit
[illisible], Car astheure y est le mieux du monde en Cour qui est
[1 mot ill.] dit on desia de Roüan.

Foizian. Mais qu’est-ce que ste Cour ? la porte-n’en coume le lit du
deffunt Cardinau, faut y abatre les muzailles pour la faize passer.

Santin. Ce n’est pas cela Cour, c’est le Roy, la Reyne & tous
ceux qui les suiuent qu’on appelle la Cour.

Foizian. Vla in tarrible nom quest-ce qui sauisret de sla.

Santin. Ouy mais ce n’est pas le tout, Car non dit que le Prince &
ses Camarades auint dessin de tuer ie ne veux pas dire.

Clement.Testedié i’entens bean, si ie les tenés dans noute grand
challan, que ie leu douneres du vredin compeze du bastiau, & du
funin, & du riueziau. testedié y les faudret tant batre que la belle
te de mallepeste, & puis les gitté à vau liau vne pierre au cou, ie

-- 6 --

pense qui ne viandrint pas au dessus comme le bon S. Clement
mon Patron qui flotet su leau comme vn mou de vache auecque sa
meulle de moulin, car ie pense qui ne sont pas si bons que ly.

 

Foizian. N’est-ce pas sty la qui diset en tan que le bon Dieu atet
trop vieux & qui len vlet faize in tout neu, & a qui les Bourgeas
d’Ingré vlent enuoigé des Daputez pour qui n’en fit point d’autre
ou bian que ce fust Monsieur S. Ambrase leu Patron : N’est-ce
pas itou ly qui fit faize cent mil quartrons de liuoué a deux copant
pour agorger ceux qui ne voudrint pas allé en bregne pour li.

Santin. C’est ly mesme.

Foizian. C’est vne meschante cheneille & in meschant varmenié y
faudret emoucher la teste, à ly & à ses compagnons comme aux
charniés, y ne nou frint pus de traboüillement : Ie me souuiant
bian que deffunt mon grand paize Cantian & le bon hõme Lupian
disaint en tan qui n’ont iamais rian fait que du mau, & que c’est
son grãd paize qui fit dapecé S. Crouay & toutes les Aglises d’Orl.

Clement. Mais testedié que ne les halle ton au bout d’vn bouas, ou
bean que ne leu copeton la teste, on la cope bean aux nauiaux
qui vallent mieux qu’eux, car les nauiaux sont bons à boilly, &
eux ne sont bons ny à boilly ny a routy.

Santin. C’est que les Ministres du Roy ne le trouue pas à propos
à caure qui n’est pas en age.

Clement. Quay que veux dise ce Sauetier mardeux là, est-ce que
noute Rouay est vrlubié avec tes Ministres.

Santin. Pauures ignorans les Ministres d’Estat ne sont pas Huguenots,
on apelle comme cela ceux qui gouuernent le Roy & l’Estat.

Foizian. Y n’en peut chaloué c’est in Vilain nom, si & i’atas Rouay
ie ne voudras pas que mes maistres d’Acole ou ceux que ie boutras
in bregne vssint nom coume sla.

Santin. Mais ie ne peux souffrir compere clement vos iniures,
scachez que si Monsieur le Preuost fesoit son deuoir, il fau droit
qui fit vne belle & bonne deffense de nous apeller plus Sauetiers,
sur peine du fouet, ou au moins sur peinede dix mil liures d’amande
applicable moitié à luy & moitié au corps de l’estat, car nous
sommes dans nos vieux titres maistres carleurs en cuir, & non
point Sauatiers, c’est vn nom que nous ont donné certains coquins
d’honneur & maraux de reputation pour nous mespriser.
Mais qu’ils scachent que s’il y auoit douze parsonnes en maison
de Ville, comme moi, Maistre Galin, Maistre Frichot, Maistre
Tandié, Maistre Dieu & bin d’autres, la ville d’Orleans en iroit

-- 7 --

mieux. Mais il ne veullent pas nous entendre de peur que ie ne
leur monstrions que sont de beaux esprits aupris de nous. M en
nommera-t’on vn dans Orleans comme Maistre Tandié pour
écrire l’Histoire, il ne passe ni Seigneur, ni Tur, ni Suisse qu’il n’en
tienne registre de l’année, du mois, du iour, & de l’heure.

 

clement. Par la testedié sont de belles gens au pris de nous, ie ne vourés
que le Minime & Sottecoille pour mãgé tous tes Sallebrenaux.
Dame voui le Minime qu’est le bon ami du cousin Gaston, & Sote
coille la cantieze qui eut assommé tout le Regiment de la Mazine
auecque son riueziau si ne se fussint bouté à genoux deuant li On
en mon le l’Istoizequi sera aussi belle que celle de Fierebras.

Foizian. I’en auon mourdié nou qu’auon l’esprit cheuolu, maisie ne
les veux pas dise, i sont assez reconnoissant, on n’en a assez barboillé
Santin. coument a-t’on admiré l’esprit de nos Maistres quand il a
fallu baillé sa voix ?

clement. Quoué quand le couzin Louis vlet faize son etat ici, dame
ie me souueant bean que giattins aussi bean que les autres vour. Y
niauet de la bride par tout, on bridet tour le monde & ses gens.
Non fit testedié seulement prié le grous Iacques le gobeux
& non lypresty vn mantiau pour allé au ban des Gages dise sa ratelée,
mais y le laissit choüar & ne peut iamais le ramassé, à cause
qu’on le pousset, apparçeuy le Monsieu du mantiau, & l’y dit
hola ho Monsieu, va se tu veux pesché ton mantiau, il est par la
testedié chu auau liau demmy l’Eglize.

Santin. Chacun est ce qu’il est, parlons d’autre chore.

Clement. Couzain dy nou vouar ce que tu as veu dans la Biausse ?

Foizian. Par le cardié couzain Clement ie ne te le sazas bounement
dise. Mourdié ce n’est pas pitié cest pitiasse, c’est que ny a les gendarmes
des Maltoutiais qui faisent pis que la graille, ie pense pour
mouay qui l’ont chacun l’aine din Porcuzeux dans le ventre, car y
sont pu meschant que des diables.

Clement. Testedié n’est-ce pas ce pestifezé de Bragesonne auecque
son fils de putain de Capitaine Dimanche ?

Santin. Non, car les Intendans sont cassez.

Foizian. Ie ne sçay mourdié coument nen lappelle, si c’est Dimanche
ou Luaindy, mais y disant qui venãt de par Monsieur l’Enuoigé

Santin. Ie les counés bin, & les Maistres & les Vallets, il y a de nos
faïneants qui y sont, & que i’auon banny à caure de cela du corps
de létat, y sont quary tretous Marqueux & Recors.

Foizian. Y sont de vrais Antecris, ie m’attens bian qui lisant tous
les iours le Grimoize pour sauoüer la meschanceté de tous les

-- 8 --

diables, y faisans trouué de l’argent ou ny en a pouint.

 

Santin. C’est assez dit, chut, paix, n’en parlons pas d’auantage,
mais parlons du bled ?

Clement. Testedié c’est la fiévre quartaine des riches à ne serre que
ceux qui ont de l’argent, dame on ny devret bouté remede, puy
que non n’en veut pas laissé veny de la-haut.

Santin. Et quand il en viendret les Marchands saclent tout & puis,
faut passer par leur mains, y faudret qui ny en eut pas tant, ou bin
qui ny en vst d’auantage, e’est à dire que tout le monde fut Marchand
de bled, ou bin qui ny en vst point du tout.

Santin. Par le san de ma dé y faise tout emporté dans des poinssons
par mar & par tarre,

Santin. Ha ! si l’on me voulet croire que ie donnerés vn bon aduis !

Clement. Et le queu ?

Santin. C’est que faudret faize la couuertuse des maisons toute
plate, comme celle de contre la petite Boucherie de la porte Bourgongne,
& y plante du bled dessus tous les ans, & le garder pour la
cherté, ny en auret plus qui n’en faudret, car les meschantes années
ne viennent que de sept ou huict ans l’vne, & si ne faudret au commancemẽt
que 5 ou six poignées pour faire apres vn groux mõceau.

Clement. Y n’en faudret don aussi boutre sus le mail, & su les rampars,
& dans le Clouaistre de sainte Crouay, & de saint Agnan, &
y faize la garde.

Foizian. Mais bian pu tou, y nen faudret femé dans les iardains.

Santin. Adieu, allon nous en, ie voy des gens à l’autre table qui
nous escoutent, il y a vn Libraire étou, i’ay grand peur qui ne nous
imprime & ne nous fasse vendre le long des ruës.

clement. Testedié est-ce vn Teur pour vendre les Crestians, dame ie
sçay bean qui ne me liurera pas.

Foizian. Ca conton.

Santin. contons.

clement. Testedié ie vlon pagé, iauon encoze vn pti de sablon dans
noute pouchette du reste du viage, vn autre fouai vous pagerai.

Foizian. Adieu couzain cliemant & grand marci.

clement. Adieu donc couzain Foizian, mes recommandations à la
cousine Fiacrine.

Foizian. Ie la saluzé de par vou.

Santin. Honneur & ioie, Messieurs, iusqu’au rande. A’Dimanche
si vous voulé, ie prendron vne chambre à part, & ie diron le reste.

clement. Boute-là ta main ie le veux bean.

Foizian. Et moué itou.

FIN.

SubSect précédent(e)


Anonyme [1650], DIALOGVE D’VN BATELIER, D’VN VIGNERON, ET D’VN SAVETIER. Sur les Affaires du Temps present. , françaisRéférence RIM : Mx. Cote locale : D_2_23.