Anonyme [1652], LE SYNDIC DV PEVPLE FRANÇOIS, ESLEV PAR MESSIEVRS LES BOVRGEOIS DE PARIS AV ROY. Luy representant les Intrigués, Fourberies, Carracteres & Magies, que le Cardinal Mazarin s’est seruy pour troubler l’Estat de tout son Royaume; Et comme il est indigne d’estre Ministre d’Estat, ny Cardinal. Auec vne representation de l’Estat François sous les Fauoris, à accomparer, tant du commancement du Reigne de Louys 13. que Dieu absolue, que du Reigne d’apresent. , françaisRéférence RIM : M0_3742. Cote locale : B_11_36.
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LE
SYNDIC
DV PEVPLE
AV ROY

SIRE.

Ce me seroit vn extréme
contentement si ie portois nouuelle à vostre
Majesté de quelque signalée victoire acquise
sur vos ennemis : Mais à mon regret le contraire
se presente, estant chargé de vostre pauure
Peuple, de vous remonstrer tres humblement
la misere qui le talonne, & l’estat auquel il se
voit presque reduit, pour le pernicieux conseil
qui vous assiste, qui mesme ébranle tellement
vostre Couronne, que l’Estranger n’attend
autre chose que la demolition de son fondement

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pour prendre sa proye sur le debris de
vostre puissance.

 

Si le maintien de l’Estat consiste en l’obeyssance
& la fidelité que les Subjets doiuent à
leurs Princes, quelles forces pourront faire
teste à vostre authorité estant appuyée de ces
deux Arcs-bouttans ? I’aduouë que les armes
font craindre & redoubter vn Prince : mais la
conseruation de sa Monarchie gist en l’vnion de
son peuple : nos corps subsistent par le temperament
des quatre qualitez : les Empires par la
concorde de leurs Citoyens. Vn Ancien disoit,
que les Royaumes estoient heureux qui estoient
commandez par des Philosophes, c’est à dire,
desquels les Roys s’exerçoient à la vertu. Le
peuple est Singes des actions de son Roy : ce seroit
vne chose honteuse de blasmer celuy qui
doit seruir d’exemple.

La principale chose que vostre Majesté doit
faire pour se maintenir en paix, & se conseruer
en la bonne opinion que son peuple à conceuë
d’elle, est de preter l’oreille à ceux qui luy donneront
des aduis salutaires concernants le bien
du Public, & qui par Conseil s’efforceront de
corriger les deffauts qui se rencontrent au gouuernement
general de vostre Estat : si le malade
refuse l’ordonnance de son Medecin on desespere
de sa santé. Si le Prince reiette le Conseil
des gens de bien, qui poussez d’vn zele &
d’vne affection particuliere s’offrent pour estayer
l’Estat qui panche à sa ruyne, il ne doit rien
moins esperer que sa perte : Il n’est pas toutesfois
necessaire que vostre Maiesté croye à vn

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chacun : l’Abeille n’extrait son miel que des
fleurs les plus suaues & odorantes, le trop de
croyance & le peu de foy preiudicient grande
ment à vn homme d’authorité, & mesme le rerdent
mesprisable.

 

Il est vray que le pretexte que prenent les
perturbateurs de vostre repos, est foible : I’açoit
qu’il porte quelque apparence de bien &
d’vtilité : ce n’est pas de ce temps que ces reuoltes
ont accoustumé de ce faire, & que les mutins
soubs ombre du bien public & de la Reformation
de l’Estat, ont esmeu des Seditions,
qui ont causé beaucoup de dommage.

Il est besoin quelquefois d’apporter vn remede
violent à vne maladie perilleuse : vostre
Maieste n’en sçauroit donner vn plus prompt &
vn meilleur au mal present, que de contenter
son Peuple ; c’est vne Mer qui s’excite par peu
de vent, vostre presence ruynera les desseins de
ces factieux, comme le Soleil dissipe les nuages.
Le passage du Rubicon effroya tellement les
ennemis de Cesar, qu’ils ne cherchoient leur
salut, qu’en vne honteuse fuitte.

Ce n’est pas que ie veüille porter vostre Maiesté
à la vengeance qui d’ordinaire a la cruauté
pour compagne, ce seroit donner à vos subiects
plus de crainte que d’amour, qui est vne chose
tres dangereuse pour regner librement & paisiblement,
il suffit à vn Prince d’auoir pû se
vẽger. Vn Philosophe interrogé par quel moyen
on se pourroit venger de ses ennemis, respondit :
en se monstrant homme de bien. La vengeance,
Sire, que vous deuez prendre de ces

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Libertins, c’est de vous monstrer Roy, & que
vostre pouuoir est esgal à vostre volonté. En
cecy vos actions & deportemens, qui n’ont iamais
eu pour obiet que ce qui est iuste & equitable,
auront plus de force que vos armes :
c’est le plus seur moyen que vostre Maiesté
sçauoit tenir pour ramener ces ames esgarées à
leur deuoir.

 

Ce seroit prendre les choses trop à la rigueur,
que la coulpe fust suiuie de la peine, ainsi que
le bien fait doit estre de la recompense, encore
que ce soit deux expediens propres pour maintenir
vne Monarchie en sa splendeur & en son
lustre : Le bon Medecin desire plustost apporter
guerison au patient par remedes doux &
lenitifs, que par medecines corrosiues : souuentesfois
par moyens contraires on arriue à vne
pareille fin. Ce peintre, qui pour n’auoir pû
viuement representer l’escume d’vn Cheual,
vouloit effacer son ouurage, le hazard luy donna
ce que son art & son industrie luy auoient
desnié.

Sire, prenez vne autre voye que celle des Armes,
qui ne peut estre qu’à la foule de vostre
peuple. Ceux qui y portent vostre Maiesté, ce
sont gens qui ne considerent que l’estat present
de vos affaires. Il faut en ceste occasion se
seruir du double visage de Ianus, préuoir le futur,
& prendre garde sur ce qui peut aduenir
de nos entreprises. Nous voyons par experience
que l’eau en allument la chaux, elle l’esteind ;
vostre Maiesté feroit le contraire, car
pensant appaiser ces seditions, elle embrazeroit

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dauantage le feu, qui en sa naissance se
peut étouffer sans beaucoup de peine. Comme
l’Eclypse du Soleil attire apres soy vn malheur
ou vne contagion mortelle, de mesme la faute
que commer vn Roy bien que petite, engendre
de grands troubles parmy ses subiects. Les choses
passées peuuent estre reprises, mais non pas
corrigées, il ne se faut point haster quand il est
question de prendre Conseil d’affaires importantes :
la promptitude est ennemie de la raison,
& nous aueugle le iugement. Tout ce qui
se faict par precipitation ne peut auoir bonne
yssuë.

 

Vous estes plus à vostre Peuple, Sire, que le
peuple n’est à vous : c’est pourquoy vostre Maiesté
doit veiller pour lui comme pour vn corps
dont elle despend entierement. La plus belle
Couronne dont vous sçauriez estoffer vostre
gloire, c’est celle que vous aurez meritée pour
la conseruation des Citoyens de vostre Monarchie.
Si ceux qui conseillent à vostre Maiesté
de prendre les armes, vous remonstroient premierement
les dangers où elle se plonge, & les
accidens qui en peuuent arriuer, ie croy qu’elle
se retireroit du precipice où elle s’achemine :
mais ce sont broüillons qui ne vous monstrent
qu’vn costé de la Medaille, ils vous cachent celuy
auquel vous reconnoistriez leurs desseins
pernicieux, qui ne tendent qu’à se maintenir
aux despens de la ruyne totale de vostre Royaume.

Caton disoit qu’vn Empereur estoit digne
de louange, qui commandoit à ses passions,

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Certes il sied bien à vn Prince qui gouuerne vn
puissant peuple, de ne se laisser point emprunter
à ses volontez, mais de ce ranger au train de
la raison.

 

Vostre Maiesté considerera, s’il luy plaist,
comme elle s’est laissée gagner insensiblement
à l’affection de certaines personnes de peu, &
de nul merite, qui vrayes sangsuës attirent la
substance de vostre Peuple, vous despoüillent
de toutes commoditez, & comme vermines
qui rongent le bled iusqu’à l’escorce, espuiseront
vos Thresors, vuideront vos coffres, &
vous abandonneront. Vn certain personnage
desiroit que les Roys eussent esté personnes
priuées, mesme pauures, afin qu’ils peussent
micux reconnoistre la misere de ceux ausquels
ils commãdent. Si vostre Maiesté auoit quelque
connoissance de la miserable condition de son
peuple, combien il patist & endure, sans doute
elle apporteroit quelque soulagement à tant
de pauures creatures, dont le trauail & le labeur
peut à peine suffire, pour payer les subsides
& imposts dont elles sont chargées. Sire, vostre
Conseil ressemble à ces faux Mirouërs qui
nous desguisent, & nous font ressembler autres
que nous ne sommes : Ceux qui vous assistent
vous flattent les oreilles, & vous celent la verité
de vos affaires, & soubs ombre de quelque
profit, ou peur d’encourir la disgrace de trois
Loups affamez qui enuironnent vostre Maiesté,
ne vous declarent les deffauts qui ruyneront en
fin vostre Monarchie.

Iamais la France n’a esté si chargée de Tailles

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qu’elle est, Iamais on n’a veu introduire les
monopoles que ces pestes inuentent pour rassasier
leur auarice : le bois augmente le feu, mais
il s’y consomme, les biens qu’ils semblent s’acquerir
pour leur seruir de maintien, ce sont
plustost cordes qu’ils filent pour dernier recours
de leur necessité.

 

C’est vne chose perilleuse que de bastir sa
fortune sur la ruyne d’vn miserable, vn abysme
meine en vn autre : le mal-heur d’autruy nous
doit rendre sages ; V sons des biens de fortune,
& ne nous y fions point. Les Naturalistes disent
que les arbres meurent incontinent, quand ils
rapportent plus de fruict qu’ils n’ont accoustume ;
telle est la fortune, lors qu’elle nous rit
dauantage & qu’elle se monstre fauorable outre
l’ordinaire, c’est lors qu’elle nous conduit
le plus souuent à nostre perte.

 


Qui de bas lieu miracle de fortune
En vn matin t’és hausse si auant,
Ne croy-tu point que ce n’est que du vent
Qui calmera peut-estre sur la brune ?

 

Vn Prince de Perse comparoit promprement
les mignons des Roys aux, jettons que l’on fait
valoir en nombre, tantost mille, & tantost vn
& deux. SOCRATES interrogé que c’estoit que
Felicité, respondit, vne volupté qui n’est suiuie
d’aucune repentence. SIRE, vostre Maiesté
a esleué des gens qui receuront en fin, mais
trop tard encore, le loyer de leur insolence.

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Nos Historiens nous fournissent assez d’exemples
de ceux qui, ou pour leurs fascheux &
insolens déportemens, ou pour leurs richesses
trop promptement acquises, ont fait vne fin
mal-heureuse. Soubs le regne de Philippes fils
de Sainct Louys, Pierre de la Brosse grand
Chambellan, & le plus Fauory des Courtisans,
mourut ignominieusement. Enguerrand de
Marigny soubs Louys Hutin courut la mesme
fortune : & quantité d’autres, qui ayant vogué
quelque temps le vent en poupe, ont fait naufrage,
& sont peris en ceste mer inconstante
de Faueur.

La liberalité en vn Prince est vn tesmoignage
de bonté, mais il doit prendre garde comment,
& à qui il faict du bien : car s’il donne à vne personne
indigne, il pert le bien-fait, il se rend
odieux aux gens de bien, & fortifie le meschant
en son vice. Cette question a esté agitée de plusieurs
Politiques, lequel est le plus necessaire,
Que le Prince soit Liberal ou Chiche, & disent
Qu’il est bon se faire estimer Liberal, mais qu’il
s’y faut gouuerner auec prudence, en telle sorte,
que sa liberalité n’apparoisse que bien peu, &
par ce moyen il peut s’exempter de l’infamie de
son contraire :

Exemple de Salomon.

Salomon sert aux plus sages d’exemple, qui
du commencement ayant rendu l’argent aussi
commun que les pierres dans Ierusalem, enfin

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fut contraint faire de grandes impositions sur
son Peuple, qui causa leur reuolte contre son
fils Roboam, comme il se lit dans la Bible
& dans Iosephe.

 

Et si vn Prince desire paroistre & se maintenir
le nom de liberal, il faut qu’il se porte à
toutes sortes de sumptuositez, qui est vn chemin
pour se rendre necessiteux : & puis estant
au bout de ses finances, il est contraint, s’il veut
s’entretenir au mesme estat, de fouler son Peuple,
& pratiquer toutes sortes de moyens pour
leuer des deniers : ce qui luy acquiert enfin
la mal veillance de ses Subjets.

Les largesses immoderées sont ordinairement
suiuies de rapines, & l’affection de ceux ausquels
vous donnez, ne peut étre si grande, que
la haine est immortelle de ceux à qui vous ostez.
Il est bien seant donner, pourueu que ce
ne soit au détriment de personne. Vn Grand
a plus d’honneur d’enrichir ses Subjets que soy-mesme.
Il n’y a rien qui nous fasse plus approcher
de la Diuinté que faire beaucoup de bien.
ALEXANDRE LE GRAND se glorifioit
de ce que personne ne l’auoit iamais vaincu
par bien faicts. Ce Prince, estoit grandement
liberal : pour tout bien il ne se reserueroit que
l’esperance, mais la pluspart de ses liberalitez étoient
des despouїlles de ses ennemis. Le Laboureur
qui veut recuellir quantité de fruit, doit
semer de la main, & non pas verser du sac, il
faut espandre le grain & non le respandre. Il

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vaut mieux qu’vn Prince soit auare, que liberal
sans discretion & sans mesure ; l’excessiue largesse
est vn foible moyen pour s’acquerir de la
bien-vueillance, elle mescontente plus de Seruiteurs
qu’elle n’en pratique. Conbien de Grands
Personnages ont esté sacrifiez à la haine & à
la fureur du Peuple, par ceux mesmes qu’ils auoient
auancez, estimants asseurer la possession
des biens injustement acquis, s’ils monstroient
auoir en haine & en mespris ceux dont ils les
auoient receus ? Vn Roy excessif en dons, rend
ses Sujets excessifs en demandes. On n’aime
que la liberalité future, pour ce que l’on espere,
& non pource que l’on possede desia : car qui a
la pensée à prendre, il oublie facilement ce qu’il
a receu. Plus vn Prince s’apauurist, & plus il se
rend foible d’amis. Le fils de MARC ANTOINE
dit à vn pauure, qui refusoit des Vases d’or
dont il luy faisoit present : MON AMY, ne sçais-tu
pas que c’est le fils de MARC ANTOINE qui
te donne cela. SIRE, ie sçay bien que vostre
Majesté est grande & puissante, autant & plus
qu’aucun Prince de l’Vniuers, mais ayant à
donner à plusieurs vous deuez estre sage & loyal
dispensateur de vos richesses. Donner à ceux
qui sont indignes de receuoir, & ne faire aucun
bien à ceux qui le meritent, est vn vice également
blasmable. Vous deuez en cesté action considerer
particulierement les mœurs & la dignité de
ceux ausquels vous voulez faire du bien, autrement
ce que vous croiriez estre loüable en
vous, vous retourneroit à blasme & mespris.

 

Vostre Majesté a esleu des personnes en des

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Dignitez supresmes, mais elle les a ruynez
d honneur, pour ce que châcun curieux de rechercher
la cause d’vne faueur si extraordinaire,
s’enquiert diligemment, qui, & d’où ils sont
venus : enfin l’on trouue que ce sont gens dont la
Noblesse est de paille, elle n’est propre qu’a faire
du fumier. De mesme qu’vn Sculpteur fait
paroistre vne petite statuë, encore plus petite,
s’il la pose sur vne haute colomne, ainsi vostre
Majesté ayant constitué ces personnes au plus
haut degré de fortune, vous les donnez à connoistre
dauantage à tout le monde.

 

On dit que Demetrius se faisoit admirer en
toutes ses actions, & que tous ses ouurages ressentoient
sa Royauté.

SIRE, vostre Majesté qui a tant donné
d’arrhes & de preuues de sa vertu, ne sçauroit
se porter à vne plus belle action qu’à donner la
paix à son peuple : c’est là où vostre Sagesse se
rendra admirable en l’extinction de ses seditieuses
flammes, qui s’augmentent de iour en iour
à vostre perte, c’est où vostre courage se fera
paroistre en pardonnant à ceux que vous aurez
peu punir. Il fait dangereux de contraindre ses
ennemis de trop prez, & de leur oster toute
esperance de ne se sauuer que par les armes. Le
desespoir est vne porte de derriere grandement
à craindre : Il nous donne assez souuent
ce que nous n’auions peu gagner par prudence,
& frustre de la victoire ceux qui on
de l’aduantage sur nous : vostre Maiesté doit
prendre garde de ne se porter point à ceste extremité.

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Le Marinier descharge son vaisseau de la marchandise
qui luy pese le plus, lors que la mer
est courroucée. Si vostre Maiesté desire sauuer
son Estat de l’orage qui le menace, il est necessaire
qu’elle bannisse d’elle ces boute-feux, qui
comme Viperes feront perir ceux dont ils tirent
les biens de la vie. SIRE, vous estes comme
malade, qui au fort de son accez ne peut resentir
sa douleur, vous reconnoistrez vn iour le
dommage que vous ont apporté ces Scorpions,
dont la seule ruine y peut remedier.

L’Empereur Marcian disoit que les armes
n’estoient point necessaires à vn Prince quand
il luy estoit loisible d’auoir la paix Ceux que
vous croyez s’estre esleuez contre le seruice deu
à vostre Maiesté n’enuient point la iuste & tranquille
possession de vostre Royaume, ils n’ont
les armes à la main que pour obeyr, & non pour
vous commander ; ce sont ames noircies d’vne
infinité de vices, qui vous remonstrent le contraire,
& qui coulpables de milles meschancetez
vous destournent d’apporter vn reglement
à leur detestable vie, & empeschent vostre
Maiesté d’octroyer à vos suiects ce à quoy
vous estes obligé par les loix diuines & humaines,
& dont vostre mere vous supplie.

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