Anonyme [1649], L’HOMME QVI NE CRAINT RIEN, ET QVI DIT TOVT, A MONSIEVR LE MARESCHAL DE LA MEILLERAYE. , françaisRéférence RIM : M0_1660. Cote locale : A_3_79.
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L’HOMME
QVI
NE CRAINT RIEN,
ET QVI DIT TOVT,
A MONSIEVR LE
MARESCHAL
DE LA
MEILLERAYE.

A PARIS,

M. DC. XLIX.

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L’HOMME
QVI NE CRAINT RIEN,
ET QVI DIT TOVT,
A MONSIEVR LE MARESCHAL
de la Meilleraye.

IE croy que le Poictou, d’où vous tirez vostre
origine, comme vn chacun sçait, vous
a assez appris que les illustres familles de S.
Gelais, de Parthenay, de la Chatigneraye,
& de Viuonne, n’en trouuent guere en ce
pays qui passe leur antiquité. I’ay l’honneur
d’estre issu de l’vne de ces anciennes maisons, dont les Heros
qui en sont descendus, ont tousiours retenu de l’humeur
franche, & libre de ces anciens Gaulois, qui ne sçauoient
que c’estoit que de flater, & qui aymoient mieux
genereusement dire la verité, que de la dissimuler, & de
la taire.

Nostre Prouince, où vous auez maintenant assez de
rang, depuis que le Duc de Richelieu n’a rien espargné
pour vous y faire recommandable, n’est pas seulement
animée contre vous : mais encore toute la France qui vous
a eslevé, & nourry du plus pur du sang de ses veines, est de
telle sorte enflammée contre vous de fureur, & de vengeance,
de ce qu’àu lieu de la deffendre, & de la maintenir,
vous mettez iournellement le feu dans ses entrailles
en faueur de l’impie Mazarin qui la dechire, & qui la deuore,
qu’elle ne recherche point d’autres moyens que pour
se deffendre, & vous destruire vous mesme. Cette Reyne

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affligée, vous nomme le plus ingrat de tous les hommes,
de ce que vous ayant fait deuenir grand seigneur, par des
voyes que tout le monde sçait, vous n’employez auiourdhuy
cette grande puissance que vous auez acquise, qu’à
destruire l’autorité & la grandeur d’vn Royaume, qui vous
a donne l’honneur, les biens, & la vie, en faueur d’vn Sylien
qui a de tout temps tramé sa ruine.

 

C’est vne verité qu’on ne peut contredire, que iamais
homme qui se mesla de l’administration d’vn Royaume.
sous ce fameux, & pompeux tiltre de premier Ministre
d’Estat, ne porta plus haut l’honneur & la gloire de son
Maistre, qu’a fait le feu Cardinal Duc de Richelieu.

Quand il eut pris le maniment des affaires du Royaume
de Louys XIII. d’heureuse memoire, il commença de s’agrandir
par des yoyes telles que tout le monde sçait ; puis
la France luy ayant ouuert son sein, & du plus pur de son
sang, ayant fourny aux nouueaux imposts qu’il leua sur elle
pour bastir sa fortune, s’estant fait du bien à luy-mesme,
il ne manqua pas aussi d’en vouloir faire aux siens.

Vous, & le sieur du Pont-Courlay, fustes les deux de ses
parens, dont il prit vn grand soin, & vne grande conduite.
Comme ce puissant Genie, ne se contentoit pas des grands
biens, ny des grands honneurs dont il iouyssoit, il connut
que ce n’estoit pas assez de s’estre rendu absolu, riche, &
puissant, s’il ne faisoit aussi toutes sortes d’efforts, pour vous
faire deuenir tels auec le temps.

Auec le plus puissant effort, & la plus grande brigue dont
l’esprit se seruit iamais : il entreprit de vous faire tous deux
Cheualiers du S. Esprit. Il y eut beaucoup de difficulté, &
d’opposition à cette entreprise : mais comme cét excellent
esprit n’entreprenoit iamais rien sans en venir à bout, il
trouua de tels expediens pour ses desseins, & pour vostre
gloire, qu’il vous fit receuoir à tous deux l’honneur que
cinquante autres gentils hommes des meilleures maisons
de la France, receurent estans faits Cheualiers du Sainct
Esprit, dans l’Eglise des grands Augustins de Paris.

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Comme l’on n’est pas, ny de tous hay, ny de tous aymé,
aussi il y eut assez de personnes, & de mauuais esprit, &
d’enuie, qui trouuerent à redire à vostre nouuelle promotion.
Vous voulez bien que ie vous die, que les vns trouuoient
à redire à la symmetrie de vos corps, ou la Nature
a laissé quelques deffauts ; les autres disoient, que ces
grands & longs manteaux de Cheualerie, rendoient
vos petits corps immobiles, tout ainsi que ces ressorts d’orloge,
qui ne mouuent point lors que la monstre n’a point
de mouuement.

Ces sortes de gens-là, ne receurent guere de profit de
leur babil, & de leur caiolerie ; car à peu de temps de là,
les fameux emplois où vous fustes mis, firent bien voir
par toutes les belles & grandes actions de vostre vie, que
dans des corps petits, & contrefaits, il y loge bien souuent
de belles, de fortes, & de grandes ames. Cependant que
vous agissiez ainsi heureusement, & que par toutes les choses
extraordinaires que vous fistes, vous contraignistes vos
enuieux à vous donner des loüanges plustost que du blâme :
le Duc de Richelieu rauy de tous ces glorieux succez,
porta son grand esprit à rendre la gloire de Louys plus
grande, & son regne plus prospere que n’auoit iamais esté
éclatante la splendeur de tous ses predecesseurs.

Comme ce grand Genie eut reconnu aux cours des affaires,
qu’il n’y auoit rien qui affoiblit tant la puissance
Royale de son Maistre, que la rebellion intestine des Huguenots
que le Roy d’Espagne fomentoit, il resolut de n’en
pas faire à deux fois, & d’attaquer d’abord leurs plus fortes
villes. Sainct Iean d’Angely fut forcée, les autres Villes
de Guyenne, du Languedoc, du Viuarets, & d’autres
Prouinces suiuirẽt leur exẽple, ou par la force ou par la douceur.
Tout cela fut beaucoup faire, & beaucoup entreprendre,
mais encore n’estoit-ce rien auoir fait, que d’auoir tant
entrepris, & n’auoir pas pris la Rochelle, qui estoit imprenable,
& à l’azyle, & le fort de tout les mutins, qui y brauoient

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sur la terre, & sur la mer, quand bon leur sembloit.

 

Cette importante ville, la plus forte de toute la Chrestienté,
& qui auoit resisté à la puissance de quatre grands
Roys, qui n’auoient iamais acquis d’auantage sur elle, ne
fut pas vne barriere assez sorte pour empescher que le Duc
de Richelieu ne donnast aduis à son Monarque de l’attaquer,
laissant apres à la valeur de ce grand Prince, le pouuoir
de la prendre.

Iamais le siege de Tyr ne donna plus de peine au grand
Alexandre, que celuy de la Rochelle en donna au Roy, &
à son premier Ministre. Vous ne fustes pas des derniers à
monstrer vostre courage, & vostre valeur, dans tant de
sieges passez, & de celuy d’apresent. Pour venir à bout de
cette haute entreprise, il fallut vaincre les Anglois dans
l’Isle de Ré, en bataille rangée ; il fallut imposer de nouuelles
bornes à la mer, qui n’en auoit iamais receu ; Enfin,
il fallut remuer le Ciel, & la terre, pour venir à bout de cette
Ville rebelle.

Apres vn siege de dix-huict mois, que le Roy n’abandonna
point, & apres qu’vne extraordinaire faim eut fait
manger ces rebelles les vns les autres, chose inouïe, & que
le reste des habitans furent deuenus des squelettes, ils furent
à la fin contraints de se rendre, & de croire aux miracles,
dont ils n’auoient iamais autrefois voulu ouïr parler.

Cette ville soumise à l’obeïssance de son Prince, le Genie
de l’Estat fait passer les Alpes à son Maistre, fausse le
pas de Suze, prend Pignerol, passe sur le ventre des forces
du Duc de Sauoye secourut Mantouë & Cazal, que l’Empereur,
& le Roy d’Espagne auoient conioinctement assiegé.

De cette expedition, il tourne vers Nancy, l’assiege, le
prend, & conquit toute la Lorraine ; de là on s’en retourne,
& l’on entre dans la Flandre. Ce fut-là qu’on vous donna
le haut employ du fameux siege de Hedin, où sans mentir,
vous y fistes tout ce que pouuoit faire vn sçauant & experimenté

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Capitaine. Il est bien vray qu’auec vostre grande
agilité d’esprit, quelques-vns ne laisserent pas de vous
blâmer, de ce que dans les tranchées vous donniez plus
de coups de canne de vostre main, que presque les soldats
ne tiroient de coups de mousquets de la leur. Ceux du métier
approuuoient vostre seuere discipline militaire, & ceux
qui ne l’entendoient pas si bien, imputoient à trop de rigueur
ce chastiment.

 

Quelque chose que l’on pût dire de vous en ces nations
militaires, cela n’empescha pas, qu’au moyen de vos puissantes
attaques secouru de vostre sage, & prudente conduite
des meilleures trouppes de nos armées, l’artillerie,
ny les finances ne vous manquant point, vous ne pristes
cette importante place, sur la breche de laquelle vous
fustes honoré du baston de Mareschal de France, à quoy
personne ne trouua à redire.

Ce ne fut pas là vostre derniere merueille, de là vous fustes
assieger Ayre, où vous ne trouuastes pas de moindres
difficultez, ny de resistance que vous fistes à Hedin. La
ferme resolution des Ennemis, & la peine qu’ils vous donnerent,
tesmoignerent bien que cette place leur estoit de
consequence : mais quelques efforts qu’ils firent pour vous
empescher de la forcer, si ne peurent-ils empescher auec
le temps que vous ne la pussiez prendre.

Tout cela ne fut pas des bornes à vostre courage, ny à
vostre valeur, vous allastes bien plus auant, & passastes
bien plus outre. Pour conquerir l’Artois, le Roy par l’aduis
de son Ange tutelaire, s’attaqua à la plus importante, &
à la plus forte place. Arras, que les Espagnols faisoient de
tous temps passer pour imprenable ; iusques à en venir à ce
prouerbe commun, que quand les François pendroient
Arras, les rats mangeroient les chats, se vid attaqué en vn
temps où l’on y pensoit le moins. Ce fameux siege fut
commis & à feu Monsieur le Mareschal de Chastillon,
l’vn des plus grands, & experimentez Capitaine de l’Europe,
& à vous. L’vn & l’autre le sceurent si bien attaquer par

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vos differens quartiers, que le Cardinal Infant ne receut
iamais vne telle surprise.

 

Ce Prince mit à l’instant toutes ses forces en campagne,
pour secourir cette Ville assiegée ; il se mit en deuoir de
forcer les lignes auec 300. hommes : mais il trouua bien à
qui parler, il fut repoussé, & contraint de se retirer, sans
auoir tiré aucun profit de cette tentatiue, sinon vne grande
perte de force Volontaires, & de genereux soldats.
C’est où les Ducs de Mercœur, & de Beaufort, firent des
merueilles. Tous les obstacles que pust former cét Infant
pour empescher que les viures n’allassent à nostre Camp ;
car à tout autant de fois qu’il se mettoit en deuoir de nous
affamer, & tout autant de fois nos conuois passoient, &
l’ennemy estoit battu. Tant y a qu’en la presence de l’Infant
d’Espagne, du Duc Charles, du General Lamboy,
du General Bech, qui faisoient trente à quarante mille
hommes ; le Mareschal de Chastillon, & vous, pristes Arras,
non pas auec moins de conduite, de trauaux, & de fatigues,
que de valeur, & d’experience. Cette prise de Ville
vous acquit tant d’estime, que le Mareschal de Chastillon
aduoüa qu’apres luy, qui auoit esté nourry à l’escole du
feu Comte Maurice, l’vn des plus grands Capitaines de
l’Europe, vous estiez celuy qui entendiez le mieux à former
des sieges.

Vous fustes depuis ce temps-là tousiours dans les plus
beaux, & les plus grands emplois, tant que vostre santé le
permit ; & lors que vous n’estiez pas en exercice, c’est que
vous estiez attaqué de vos gouttes.

Comme l’on ne peut pas tousiours viure : enfin, le Cardinal
de Richelieu, apres auoir rendu le Roy son Maistre,
le plus absolu Monarque de l’Vniuers, craint, & redouté
de ses ennemis, aymé, & honoré de ses alliez, se mit au
lit d’vne maladie qui le mit à quelque temps de là au tombeau ;
voicy nostre malheur, & celuy de toute la France ;
Auant mourir, Armand, qui ne s’estoit iamais seruy de Iules
Mazarin, que pour Ministre de ses intrigues, & son

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Espion, ne laissa pas de dire au Roy, qu’apres sa mort il ne
croyoit pas que personne fut plus digne de la conduite des
affaires de l’Estat que le Cardinal Mazarin. Voilà la misere
du Royaume ; car le Roy croyant à son premier Ministre,
comme à vn oracle, donna à ce Sicilien l’administration
de son Estat, dés que Richelieu fut mort.

 

Auant ce trépas, le grand Cardinal ne manqua pas à vous
donner les plus particulieres maximes de sa Politique, à
vous enioindre de seruir le Roy, qu’il auoit tant aymé, &
sur tout à vous porter à toute extremité, à la deffence de
vostre patrie, d’où il auoit tiré son agrandissement, & le
vostre. Vous luy promistes tout cela, mais vous auez fait
tout le contraire, & croyant que pour estre Mareschal de
France, Grand-Maistre de l’Artillerie, seigneur de l’Ordre
de Poitiers, de Partenay, & de S. Maixant, il vous
estoit permis d’agir, selon vostre caprice, vous n’auez depuis
voulu trauailler qu’à vostre mode, & à vostre fantaisie.

Ne le tesmoignastes vous pas bien aux dernieres barricades
de Paris, quand si lachement, & à la sortie d’vne
action de graces qu’on venoit de rendre à Dieu, en l’Eglise
de Nostre Dame, pour vne signalée victoire ; Mazarin
abusant de l’autorité du Roy, fit faire prisonnier trois fameux
Senateurs, qui combattoieut contre sa tyrannie, il y
auoit desia long-temps, en faueur du Roy, de l’Estut, du
Parlement, & de la liberté publique ? au lieu que comme
vn bon François que vous deuiez estre, bon seruiteur du
Roy, du Parlement, & de vostre Patrie, vous deuiez agir
à la deffaite de ce Tyran, ne pristes vous par ses interests, si
hautement, dans la place publique du Marché-neuf, que
peu s’en fallut que vous ne fussiez sacrifié à la vengeance
du peuple, & par les mains des fruictieres, & des harangeres ?

L’émotion appaisée, au moyen du salut des prisonniers
que l’on rendit, vous fustes tout heureux de vous rendre à
l’Arsenal, où vous fustes assez long-temps en solitude.

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A quelques iours de là, que l’on fut estonné quand on ouït
asseurer que pour auoir si bien fait pour Mazarin, il vous
auoit pourueu de l’eminente charge de Sur-Intendant des
Finances, & que l’on vous auoit donné pour adioints les
sieurs d’Aligre & de Maurangis.

 

Le Peuple de Paris creut d’abord, que vous n’auiez sans
doute accepté cette promotion, que pour en soulager la
France, & par ce moyen regagner la bien-veillance des
François. Les plus honnestes gens furent de cét aduis,
d’autres n’y peurent pas croire, ne pouuant pas se persuader
que vous eussiez pris cét employ d’vn Voleur, que
pour acheuer de ruiner le Royaume. En peu de iours on
sceut que les finances que vous auiez amassées par vostre
administration, furent employées en partie, à vous payer
de notables sommes que vous pretendiez vous estre deuës :
& en l’autre aussi, à donner à vostre parente la Duchesse
d’Aiguillon, qui se disoit creanciere du Roy. Tout cela
monstra bien apparemment que vous n’estiez pas tourné
du costé que l’on croyoit. Vous le tesmoignastes bien aux
deux rauissemens que l’on fit aux Parisiens de leur Roy,
mais particulierement au dernier rapt, où vous emportastes
auecque vous seize millions, pour ayder au Cardinal
à faire la sanglante guerre qu’il a faite depuis à Paris.

Que vous a causé cét égarement d’esprit, d’auoir épousé
le party du monde le plus abominable ? vous auez fait
captif le Chef de la Maison de Richelieu, vous luy auez
fait perdre son employ, & ses galeres, & auez reduite sa
Tante, à auoir beaucoup décheu, de son honneur, de sa
grandeur, & de ses biens ?

Pour reparer ce débris, & ce tort que vous vous estes
fait, & à tous les vostres, voicy vn expedient dont ie vous
prie de vous seruir. Parlez librement à la Reyne des miseres
publiques ; dites-luy franchement, & en bon françois,
qu’vn Estranger Sicilien en est le seul autheur ; qu’il y va
de l’honneur, & du deuoir de sa Maiesté, de rendre le Roy
à son Peuple, & d’auoüer tout ce que l’Auguste Parlement

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de Paris, a fait pour la gloire de l’vn, & de l’autre ; sa Maiesté
est pieuse, elle s’attendrira à vos supplications, & à vos
raisonnemens ; Allez de là trouuer son Altesse Royale, ne
feignez point à luy dire, qu’estant vn grand Prince, comme
il est fils, frere, & oncle de trois grands Rois, il n’appartient
qu’à luy de faire la paix, si vtile pour la grandeur
Royale, si necessaire au bien de l’Estat, & si desirée du Parlement,
& de toute la France. Cette Altesse, sçait-on bien,
est lasse de nos diuisions ; elle ayme mieux voir demeurer
le Roy dans son Louure. que dans les deserts de S. Germain.
Ces deux puissances vaincuës, il faudra que ce grand
Heros, ce grand Alexandre le Prince de Condé, cede à
ses puissances superieures. Aussi ie ne doute point, que toutes
ces personnes sacrées, abandonnans-là le Perturbateur
du repos Publicq, ne reuiennent à Paris la Paix à leur costé,
que tous les Parisiens sous le nom de tous les François,
receuront auecques leurs Maiestez sacrées, comme le plus
grand bon-heur dont le Ciel leur puisse donner la iouyssance.
Acheuez cét ouurage, ie viens de vous en faire l’ébauche,
& si vous y prenez bien, & que vous y reüssissiez,
croyez que toutes les belles, & les grandes actions de vostre
vie, qui vous ont rendu vn si grand homme, cederont
encore à celle-cy, de redonner leurs Maiessez à leurs Peuples,
la Paix à la France, & l’honneur, & la gloire de ce
bon succez, à l’Auguste & celebre Parlement de Paris.
Voilà ce que ie souhaitte pour vostre parfaite gloire, Monsieur
le Mareschal ; trauaillez y de la mesme sorte que le
Ciel vous y conuie, & que mon deuoir vous en coniure.

 

FIN.

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