Anonyme [1649], DISCOVRS IMPORTANT SVR LE GOVVERNEMENT DE CE ROYAVME. Dedié à la Reyne Regente , françaisRéférence RIM : M0_1126. Cote locale : C_7_43.
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DISCOVRS
IMPORTANT
SVR
LE GOVVERNEMENT
DE CE
ROYAVME.

Dedié à la Reyne Regente,

M. DC. XLIX.

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Discours important sur le gouuernement
de ce Royaume.

LES choses plus importantes au Gouuernement
de ce Royaume sont distinguées
en trois genres generaux ; A sçauoir,
les affaires la fin ou but de ceux qui les
conduisent : & les moyens d’y paruenir
heureusement.

Les affaires sont diuisées en deux genres subalternes,
qui prennent leur nom des lieux ; A sçauoir, celuy des
affaires qui sont dedans, & celuy des affaires qui sont de
hors le Royaume.

Le premier de ces deux genres d’affaires est diuisé en
quatre especes ou chefs principaux, sous lesquels on peut
reduire tout le menu des affaires ; A sçauoir, les Armes,
la Iustice, les Finances, les depeches.

Les affaires du dehors le Royaume se reduisent à trois
especes ou chefs : à sçauoir, la conqueste, la negociation,
le commerce, lesquels trois chef tombent par reduction
sous trois de ceux du premier genre. Car la conqueste
estrangere se reduit aux armes, la negociation,
se reduit aux depeches, & le commerce aux Finances.

La fin à quoy doit tendre la conduitte des affaires d’Estat
est de trois sortes ; à sçauoir, le restablissement, la

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conseruation & l’augmentation de l’absoluë & legitime
authorité du Roy.

 

Les meilleurs & principaux moyens de conduire à
bonne fin les affaires d’Estat sont quatre ; à sçauoir, le
restablissement, la conseruation, & l’augmentation de
l’absoluë legitime authorité du Roy.

Les meilleurs & principaux moyens de conduire à
bonne fin les affaires d’Estat sont quatre ; à sçauoir, le
Reglement des Conseils, le choix des hommes qui sont
employez dans les affaires, la recompense des bons & la
punition des meschans.

Pour ce premier qui regarde les Conseils du Roy, Sa
Majesté necessairement en doit faire cinq : à sçauoir, le
Conseil d’Estat, le Conseil de Guerre, le Conseil Priué
des parties, le Conseil des Finances, le Conseil des
de Pesches.

La fonction du Conseil d’Estat doit estre de regler
tous les autres de choisir tout les hommes qu’on doit
employer apres auoir neantmoins eu l’aduis de leurs merittes
& capacitez du Conseil de guerre pour ces gens
de guerre, du Conseil des depesches pour les Ambassadeurs
& ainsi des autres Conseils, selon leurs diuerses
fonctions de resoudre toutes les grandes affaires extraordinaires
d’arrester tous les Estat generax dont les autres
Conseils, feront apres le menu de voir les depeches
estrangeres & secrettes, & d’en resoudre les plus
importantes.

La fonction du Conseil de Guerre doit estre de nommer
au Roy, les personnes capables d’estre employées
aux charges militaires, & les examiner auant qu’il soiẽt

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receus de dresser les Estats de la Cauallerie, Infanterie,
Garnisons, Artillerie, Fortifications, & Marine tant
en paix qu’en guerre, apres auoir receu du Conseil d’Estat :
l’article de l’Estat general des Finances auquel est
arresté la depence en gros, que Sa Majesté veut faire en
l’armée qu’il faut mettre sur pied, si c’est en guerre ou si
c’est en paix. L’entretien de toutes les choses susdites
pour l’année dont il fait dresser les Estats. Apres lesquels
arrestez, faut que ledit Conseil faise exactement
obseruer tant lesdits Estats, que les Ordonnances du
Roy ; la discipline des gens de guerre soit aux champs,
soit aux garnisons, & bref qu’il tienne pour la terre, les
places, les hommes, les armes, lartillerie les magazins,
& les arcenaux en bon Estat, & pour lancer les Ports,
les Nauires, les Galleres, les Soldats, & les Mariniers
de mesme, afin que le Roy puisse sçauoir au vray toutes
les fois qu’il luy plaira, de combien & de qui les sorte
des choses susdits, il peut faire estat asseuré.

 

La fonction du Conseil Priué doit estre de regler
toutes ces Iustices & Cours Souueraines du Royaume
de regler le conflit des Iurisdictions, des euocations
toutes les affaires de la Chancellerie, & nouuel au Roy,
tous les Officiers de Iudicature qui doiuent estre employez
tant aux Offices ordinaires qu’aux Commissions
extraordinaires apres les auoir au prealable examinez.

La fonction du Conseil des Finances doit estre de
dresser les Estats de la recepte des Reuenus du Roy, tant
des deniers ordinaires & certains que par estimation des
extraordinaires de voir examiner & receuoir les ouuertures
iustes & legitimes qui sont faites au Roy, tant

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pour l’augmentation de sa recepte ordinaire ou extraordinaire
comme les fermes partis, & autres propositions
que pour la diminution de sa despence, & presentera
au Conseil d’Estat, des le commencement de
l’année desdits Estats, & de recepte auec vn proiect de
la despence en gros, puis iceux arrestés audit Conseil
d’Estat : ledit Conseil des Finances, les doit faire garder
exactement dresser & arrester le menu d’iceux, hormis
celuy de la guerre, pouruoir au menu des parties inopinées
par vn bon ordre, auoir l’œil sur les comptables, &
generalement faire garder les ordonnances à tous les
Officiers tant des Chambres des Comptes Bureaux des
Tresories Generaux que ces receptes generalles, Elections,
Grenier à Sel & receptes des domaines, Tailles,
Taillon, Aydes, Gabelles, equiualent decimes & rentes.

 

Ledit Conseil doit aussi nommer au Roy sur les Officiers
& personnes employées aux Finances, apres les
auoir examinez soigneusement.

La fonction du Conseil dés depeches qui est en effect
le Conseil des affaires extraordinaires doit estre de
veoir toutes les depeches du Royaume, & faire le proiet
des responces pour les expedier apres eu auoir
dit vn mot au Conseil d’Estat, si elles sont importantes :
que s’il y a quelque chose qui regarde la guerre, ou la
Iustice ou les Finances : Ledit Conseil des depeches les
doit renuoyer audit Conseil de guerre de Iustice ou des
Finances, selon la qualité de l’affaire, pour auoir leur
aduis auant resoudre l’expedition ; ledit Conseil des depeches
doit aussi nommer au Roy, les Gentil-Hommes

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& Courriers employez aux Commissions, dresser leurs
depeches & instructions en receuoir les responces &
rendre compte du tout au Roy en son Conseil d’Estat.

 

Pour le choix des hommes qui doiuent estre employez
aux Conseils ; c’est la plus importante piece du
gouuernement pour ce que d’icelle depend absolument
tout le bon ou mauuais succez des affaires. Or il y a trois
choses à considerer en l’Eslection des Ministres ou Conseillers
d’Estat : à sçauoir leurs qualirez, leurs capacitez
& leur nombre.

Pour leurs qualitez il faut euiter deux extremitez qui
sont tres dangereuses ; La premier est que mettant la
conduitte des affaires entre les mains des personnes trop
zelées, releuées de naissance, de biens, ou mesme d’ambition ;
ils peuuent acquerir vne telle authorité, que
bien souuent les Princes ont fait des souuerains au lieu
de faire des Ministres : Et quand bien ils ne vont pas iusques
à la coniuration, ils se rendent du moins tellement
puissants, que le Prince ne les sçauroit deposer n’y punir
sans faire courir fortune à son Estat.

L’autre dangereuse extremité de l’Eslection est
quand on met dans les Conseil d’Estat des personnes,
viles, abiectes, & dont la mauuaises reputation les
rend indignes d’vn si grand honneur ; Car cette Eslection
fait que les Conseils, & le Prince mesme sont méprisez
controollez, & blamez de tous quand ils seroient
les meilleurs du monde.

Et lors du mépris viẽt le murmure, du murmure la des-obeyssance,
& finallemẽt les factions, & reuoltes, l’exẽple
de ces malheurs est encores toute fraiche en cét Etat,

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La seconde consideration en la capacité, qui se reduit
â trois chefs : a sçauoir, le bon esprit, l’experience,
& la probisé sans lesquelles trois conditions ou deux
pour le moins, ils infiniment perilleux de mettre vn
homme dans les grandes affaires.

Et pour la troisiéme consideration ; à scauoir du
nombre des hommes qu’on doit mettre dans les Conseils
d’Estat, il faut euiter le trop, elle peu comme deux
inconueniens extremément inuisibles. Le premier en
ce que faisant des cohuës au lieu de Conseil on en bannist
le secret, la reuerence & la dignité qui les doit rendre
venerebles, & sont au rebours ils sont communs,
peu respetez, & finalement méprisez.

Le second inconuenient qui vient du trop peu d’hommes
employez est bien fort mauuais aussi : Car il apporte
infailliblement trois maux, grands, & visibles, &
neantmoins ineuitables : à scauoir la plainte vniuerselle
des plus grands, & des plus capables hommes du Royaume
qui le voyants reduits dans le commun des autres,
Sans occupation & sans employ du tout ne se peuuent
resoudre d’estre enclumes apres auoir esté martiaux, se
plaignent, grondent, blasment le gouuernement & decrient
les Conseils au lieu de les soustenir comme ils feroient
s’ils en estoient. Le second mal est que tous ceux
qui ont des affaires se plaignent encore ; plus, & plus iustement,
pour ce qu’vn trop petit nombre d’hommes
ne peut suffire à depecher toutes les affaires d’vn si grãd
Estat de sorte qu’on se consomme à la poursuitte du plus
iuste affaire qui soit, & le plus souuent il vaudroit mieux
auoir perdu son affaire au premier iour de la poursuitte

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que de l’auoir gaigné au dernier, tout la longueur apporte
de pertes, de peynes & de frais.

 

Et le troisiéme mal est qu’vn trop petit nombre
d’hommes ne pouuant fournir à tant d’affaires se trouue
enfin accablé de sous le faix, & faut necessairement qu’il
en demeure vne bonne partie au croc, & celles qui sont
expediées le sont encores auec si peu de loisir & si tumultuairement
qu’il est impossible que le seruice du
Roy n’en soit à la fin alteré : C’est pourquoy le nombre
de cinq, Conseil cy-deuant nommez, & le nombre des
hommes cy dessous declarez pour chacun desdits Conseils
est absolument necessaire.

Commencant donc au Conseil d’Estat, ie d’iray que
pour celuy la seul. Le Roy n’en doit arrester ny declarer
le nom, ny le nombre, ny mesme en faire vne sceance
reglée, & ces pour trois raisons.

La premiere est que la souueraine authorité de la Monarchie
estant en sa seule personne, elle seule doit choisir
pezer, & non pas compter les voix de sondit Conseil.

La deuxiéme que ledit Conseil d’Estat deuant regler
& corriger tous les autres, il seroit impossible d’y mettre
des hommes qui ne fussent interessez dans l’vn des
quatre, soit pour y estre eux mesmes employez ou pour
auoit interest en l’affaire, qui seroit de Guerre, de Iustice,
des Finances, ou des depeches, de sorte qu’vn homme
seroit iugé en sa propre cause, ou bien quelqu’vn
auroit tous les iours le plaisir de sortir du Conseil selon
les diuerses affaires qui si iugeroient.

La troisiéme & plus importante raison est qu’il y a
tant de Princes, & des grands qu’il est impossible de les

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appeller tous au Conseil d’Estat, qui doit estre vn fort
petit nombre & secret ; & les admettre les vns à l’exclusion
des autres il y auroit quelque iuste mécontentement,
& de les en exclure tous il y en auroit encores
d’auantages ; C’est pourquoy, Sa Majesté ne declarant
ny le nom, ny le nombre de ceux de son Conseil
d’Estat, peut sans exclure ouuertement personne appeller
qui bon luy semblera, le tout selon les diuerses affaires
qui s’y presentoient.

 

Pour le Conseil de Guerre il doit estre composé de
douze personnes : sçauoir vn sur Intendant des affaires
de la guerre, vn Prince, vn Duc, vn Mareschal de France,
le Colonel de l’Infanterie l’Admiral, & le grand
Maistre de Lartillerie, deux Mareschaux de Camp, vn
Conseiller d’Estat de la robbe, vn Secretaire d’Estat,
& vn Intendant des Finances, les Aydes de Mareschaux
de Camp, Mareschaux des Logis d’Armée, &
Tresoriers Generaux des Guerres doiuent entrer audit
Conseil pour y apporter des affaires : mais sans sceance
ny voix de liberatiue ains doiuent estre de bout derriere
les Princes.

Quand il y aura quelque affaire des Prouinces, le
Gouuerneur ou le Lieutenant de Roy de la Prouince,
dont sera question d’en auoir seance, & voix deliberatiue
audit Conseil pour cét affaire pourueu que son interest
ny soit point meslé.

Le Conseil Priué ou Conseil des Parties doit estre
composé de douze personnes aussi : scauoir vn sur-Intendant
de la Iustice deux Ecclesiastiques, vn Prince,
vn des ou Officier de la Couronne, deux Conseillers

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d’Estat d’Espée, & cinq de la Robe, les Maistres des
Requestes doiuent entrer & rapporter audit Conseil.

 

Le Conseil des Finances, de douze aussi : sçauoir, vn
sur-Intendant des Finances, vn Ecclesiastique, vn Prince,
vn Duc ou Officier de la Couronne, vn Controolleur
General, trois Intendans & quatre Conseillers
d’Estat, sçauoir deux dépee, & deux de la Robbe, les
Tresoriers de l’Espargne, & Tresoriers Generaux des
Guerres & parties casuelles y doiuent entrer : mais n’auoir
sceance ny voix deliberatiue.

Le Conseil des depesches ou affaires, doit estre aussi
de douze personnes : à sçauoir vn sur-Intendant
des affaires, vn Ecclesiasticque, vn Prince, vn Duc, ou
Officiers de la Couronne, quatre Secretaires d’Estat,
deux Gouuerneurs ou Lieutenant de Roy des Prouinces,
& deux Conseillers d’Estat de Robbes.

Tout lesdits Conseillers doiuent seruir par quartier
excepté les quatre sur-Intendans qui seront ordinaires,
& de tous le nombre ausquels qu’il plaira au Roy de les
y employer. Les Secrettaires d’Estat, le Controolleur
General, & les Intendants des Finances, seront ordinaires
aussi chacun en sa charge.

Le Conseil d’Estat doit tenir tous les matins à l’heure
la plus commode au Roy, la quelle attendant ou peut
tenir les Conseils des Finances, & des depeches : celuy
de la Guerre, & celuy de la Iustice pourront tenir l’apres
disnée le tout dans le Louure, & tous les iours excepté
le Dimanche.

Voila ce qui regarde le choix des hommes & leur
employ.

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Quant à la recompence des bons seruiteurs il y en a
de trois sortes : à sçauoir l’honnorable, comme les titres,
qualitez & preseans : l’vtille comme les dons &
pensions, & l’vtille & honnorable sont ensemble comme
les Benefices, Estats, Charges, & Offices.

Ces trois sortes de biens-faits doiuent estre donnez
pour trois principalles raisons, à sçauoir pour les seruices
qu’vn homme de bien ou ses predecesseurs, ont rendus
au Roy où la Patrie.

Pour ceux qu’il rend actuellement encores où

Pour ceux qu’il est capables de rendre

Les seruices rendus doiuent estre recompensez par
des honneurs, si la personne à du bien selon sa qualité,
ou par des choses vtilles, si elle est pauure, & sur tout si
sa maison s’est appauury en seruant.

Les seruices qu’on rend actuellement se doiuent recompenser
par l’vtille.

Et les Charges, Estats & offices doiuent estre destinez
au seul moyen & capacité.

Que s’il se rencontre vn homme qui ait les trois considerations,
ou deux ensemble, il doit tousiours estre
preferé aux autres : mais il faut bien prendre garde de
confondre ces trois sortes de biens-faits & les donner
indifferemment : Car il y a plus d’inconuenient de donner
mal a propos & sur tout les benefices, estats & charges
à des personnes incapables : que de laisser les seruices
sans recompense, & la raison est que le dernier ne
nuit qu’au particulier, & l’autre est preiudiciable à tout
l’Estat.

C’est pourquoy la capacité doit estre la premiere &

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plus importante consideration que le Roy doit auoir en
donnant les charges & offices, & principalement en la
guerre, car de donner les charges tres importantes à l’Estat
à des enfans incapables pour le seruice de leur pere,
ou mesme à des hommes mal sains, incommodez, ou
pour quelque autre raison, quoy que leurs seruices soient
recommandables, c’est vne folie qui couste bien cher à
la fin.

 

Les suruiuances & venalité desdites charges & offices
sont encores plus mal-heureuses, car elles introduisent
dans le seruice du Roy ce deplorable desordre, que les
pires gouuernent les meilleurs, que les ignorans commandent
aux sages, & bref que les aueugles guident &
conduisent les clairs-voyans, le tout au grand preiudice
perte & subuersion des Estats.

Quant à la punition des meschans, il faut exactement
obseruer les Ordonnances faites sur ce suiet, car il ne se
peut rien adiouster de mieux.

Mais il se faut bien garder de cette lasche & honteuse
maxime qui est de donner aux meschans pour les retirer
du mal qu’ils font, ou pour les empescher d’en faire à
l’aduenir ; car outre qu’ils sont de la nature du diable leur
autheur, qui ne se peut gagner par nulle sorte de biensfaits,
l’exemple en est si pernitieux, qu’il est capable
de faire trebucher les meilleures ames, soit par le depit
de voir les seruices mesprisez, & les déseruices recompensez,
ou soit mesme pour l’esperance d’auoir du bien
par cette voye indirecte, la voyant asseurée & courte
pour arriuer au but ou chacun tend, à sçauoir les biens,
& les honneurs : Cette maxime dis je de l’impunité du

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vice est de telle importance que sans son contraire, à sçauoir
l’exacte punition des meschans, il est aussi difficille
de conduire les affaires d’Estat à leur fin, que deonduire
vn char dont l’vne des deux roues est ostée, car la
recompense de la vertu, & la punition des crimes sont
en effet les deux roues, ou les deux poles, sur lesquels
tournent tous les Estats, & mesme i’oserois dire que la
derniere est plus importante que la premiere, d’autant
que la passion & la crainte est plus violente, & plus generalle
que celle de l’esperance, quoy qu’il en soit Dieu
les a toutes deux reconnues pour estre absolument necessaires
au gouuernement de sa Souueraine Monarchie,
ayant pour cet effect promis vn Paradis aux bons
& menacé d’vn enfer les meschans.

 

A PARIS,
Chez la vefue MVSNIER, au mont sainct Hilaire, en la
Court d’Albret.

M. DC. XLIX.

Auec Permission.

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