Anonyme [1652 [?]], LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. , françaisRéférence RIM : M0_3845. Cote locale : A_7_53.
LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. La Reyne. Ie suis enfilée. Le Roy. Ie n’ayme point les Dames noires. Le Cardinal. I’ay fait mon plain, mais ie ne puis passer sans bon-heur. Le Chancellier. I’ay le mien aussi, mais ie suis enfillé si ie ne le tiens Monsieur de Beaufort. Par le plus grand bon-heur du monde, i’ay éuité Monsieur de la Meilleraye. I’ay trop hazardé. Monsieur de Chauigny. Ie ne deuois point parler sur le jeu- Messieurs du Parlement. Nous sommes en chemin de gaigner le tour de
Les Parens du Cardinal. Le bruict de ce jeu rompt la teste. Monsieur le Duc d’Orleans. Ie n’y entends rien, & i’ay le dé malheureux. Monsieur de la Riuiere. Ie vois faire vne belle Eschole, mais ie n’ose en Monsieur le Prince. Au hazard d’estre enfillé, i’enfille tousiours. Monsieur de Longue ville. I’ay doublé, ie ne sçay quelle chose faire. La Reyne d’Angleterre. I’ay tout perdu à ce jeu. Les Filles de la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut m’en aller apres ce malheureux obstacle. Monsieur Seruien. I’ameine le jeu que l’on veut, car ie pipe le dé. Les Parisiens. Il faut tousiours garnir le coin Bourgeois.
Les Officiers des Elections. Si nous mettons dedans nous remplirons sans difficulté. Monsieur de Guise. Si ie sors mon coin, ie seray vn Iean de retour. Monsieur de Monbazon. Il faut m’en aller, ie n’ay point de bois à abattre. Madame de Monbazon. Ie n’ay qu’vn jean qui ne peut, mais au reste ie Les Dames de la Cour. Nous nous laissons tellement presser, qu’on nous Les Courtisans. Nous remuons tousiours le filet, mais nous ne gaignons FIN. |
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Anonyme [1652 [?]], LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. , françaisRéférence RIM : M0_3845. Cote locale : A_7_53.