Anonyme [1652], LES SOVPIRS DE LA FRANCE, faits à son Altesse Royalle, pour la Paix generalle. , françaisRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_16_12.
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LES SOVPIRS DE LA FRANCE,
faits à son Altesse Royalle, pour la Paix generalle.

 


O Chef d’œuvre de lâcheté !
Est il possible que la France
Souffre cette infame Traité,
Qui si honteusement l’offence ?
Et faut il que le bruit qui court si tost si loin,
Publie qu’au siecle où nous sommes,
Cette France ait produit des hommes
Traittres jusqu’à la voir delaissée au besoin ;
Et s’estre associez à des Fourbes suprémes,
Pour vendre leur Patrie, en se vendant eux mesmes ?

 

 


Ah ! Poltrons, cœurs abâtardis,
Quel or, ou quel art, ou quels charmes
Vous ont si à coup étourdis,
Vous otant le sens & les armes ?
Faut-il lacher le pied sans aucun coup de main,
Ou sans vne Paix honorable ?
Pour le moins il la faudroit stable,
Et qu’etans mal-traitez, le Traitté fust certain :
Mais traiter sans honneur, sans gain, sans asseurance,
C’est trahir sans esprit, sans cœur sans conscience.

 

 


Dites-moy, laches Deputez,
Faloit-il donc faire les Braues
Auec tant de solennitez,
Pour enfin faire les Esclaues,
Esclaues d’vn Faquin, que vous auiez jugé
Comme vn Perturbateur notoire ?

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Est ce donc manque de memoire,
Que vous changez d’auis ? est-ce qu’il a changé ?
C’est tousiours vn perfide, & ne fut iamais autre.
Mais il cache son crime ; en faisant voir le vostre :

 

 


On dit qu’il a tant dépensé,
Qu’il n’a qu’vn faux Louis de reste ;
Comme l’eust-on iamais pensé,
Veu sa lesine manifeste ?
Mais il estoit perdu, s’il ne vous eust gagnez ;
Il a bien fait d’estre prodigue,
Pour rompre vne si forte brigue :
Il se vange dés-là de vous qui l’épargnez,
Et atteint doublement au but qu’il se propose,
Car il vous pert d’honneur, gaignant ainsi sa cause

 

 


Mais ce ne sera pas là tout,
Il fait bien voir par sa conduite,
Qu’il pretend pousser iusqu’au bout
Cette vangeance qu’il medite :
Il n’épargnera pas ceux qui l’ont épargné,
Paris, resou toy au pillage,
Aux feux, aux viols, au carnage ;
S’il se peut voir vn iour dedans ton sang baigné,
Iamais il ne s’est plû dans sa pourpre Romaine,
Au point que celle-la satisfera sa haine,

 

 


Si tu en doute ouvre les yeux,
Voy tu ces campagnes fumantes,
Et ces massacres en tous lieux
Enten tu ces voix gemissantes ?
C’est d’vn tas d’innocens, qu’vn Herode nouueau

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Persecute dans ta Province,
Par les mains cruelles d’vn Prince,
D’vn Prince qui veut bien luy servir de Bourreau,
O Bourreau de Paris ! faloit-il, miserable,
Perdre tant d’innocens pour sauver vn coupable ?

 

 


Faloit-il pour vn Estranger,
Trahir ton Paїs & ta gloire,
Et te rendre, pour le vanger,
Le plus laid objet de l’Histoire ;
Pense tu que les Lis t’auoüent cette fois ;
Ton dessein impie & funeste
Les noircit, & te les conteste :
Comment te croiroit on l’vn des vrais Lis François,
En te voyant traitter de cet étrange sorte.
Le Ciel qui les enuoye, & le Champ qui les porte ;

 

 


Le Ciel qui regarde les Lis,
Comme vn de ses plus chers ouurages,
Ne souffre que tu les salis,
Qu’en souffrant aussi tes outrages
Tes Blasphêmes nouveaux qui montent iusqu’à luy,
Retombent sur ces Fleurs celestes,
Et font naistre toutes ces pestes
Qu’on void dans ce beau Champ, que tu traite aujourd’huy
D’vn excez de fureur qui tout l’Estat affronte,
Et fait rougir la France, & de sang & de honte.

 

 


Ce sang que par tout tu répans,
Sçache que c’est vne semence,
Qui fera voir à tes dépens
ce que la haine & la vangeance
conseillent à des cœurs justement irritez,
Nous traitant d’Estrangers, medite
ce qu’vn chef de Bandis merite :
On ne peut t’estre doux, apres tes cruautez

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Sois certain, destre en butte au fer & à la poudre,
Tes Lauriers sont flêtris, crain desormais le foudre.

 

 


Si la France a fait cette fois
Vn Monstre contre l’ordinaire,
L’horreur qu’ent ont tous les François,
La presse aussi de le defaire ;
Si-tost qu’vn Monstre nay, il le faut étouffer :
Ah ! qui sera la main heureuse,
La main à iamais glorieuse,
Dont le coup abatra par le plomb ou le fer
Cet anti-Dieu, qui veut quand sa rage l’obstine.
Pour miracle changer l’abondance en fa mine.

 

 


Par la plus cruelle des morts,
Et par les plus cruels Barbares,
ce Tyran a fait des efforts,
Que ne feroient pas les Tartares,
Pour perdre le païs qui l’avoient alaité !
O temeritez precedentes !
Il faut ceder, quoy qu’excellentes.
ce mal-heureux n’excelle enfin qu’en cruauté :
Et montrant que jamais il n’eut de vray courage,
Il mord en trahison, comme vn chien plein de rage.

 

 


A l’ombre de la bonne foy
Où se perfide & ses complices,
Qui n’ont au fond, ny foy ny loy,
Mettoient à couuert leurs malices :
A l’ombre d’vn traité fait pour nous deceuoir,
Ils ont fait ces guerres cruelles
Pour nous traitter comme rebelles,
Nous qui suiuons les Loix, eux qui ce sont fait voir
Rebelles doublement, & vrays fourbes supremes,
En violant des Loix qu’ils publioient eux mesmes.

 

 


Pour porter de leur procedé

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Vn iugement syncere & sobre,
Qu’on voye comme ils ont gardé
Leur Declaration d’Octobre :
On nous la commandoit, nous la voulions tenir,
Cependant, O fureur estrange :
Ou s’aueugle, quand on se vange :
Ne nous condamnant point ils nous veulent pnnir,
Et pensent qu’il suffit pour nous rendre coupables,
Et se dire innocens, s’ils nous font miserables.

 

 


Qui pourra lire sans effroy,
Sinon qu’ils corrompront l’Histoire,
Comme-ils ont abusé du Roy
Pour cette trahison, si noire
Qu’eux-mesmes n’ont osé la monstrer au Soleil ;
Iugeant bien leurs desseins funebres
Dignes seulement des tenebres :
Ce fut la nuit des Roys, Herode eut son pareil,
ce faux adorateur d’vne Royale enfance,
N’en veut pas sans dessein aux Innocens en France.

 

 


Lasche conseil qui le conseruez
Par vn si honteux esclauage ;
Est ce ainsi que vous conseruez
Le bien du Roy dans son bas aage ?
S’il examine vn iour cet estrange attentat ;
De l’auoir fait seruir luy mesme
Pour deschirer son diademe,
Pour perdre ces sujets, pour troubler son Estat ;
Vos testes auront bien de l’heurs s’il leur pardonne
D’avoir pour des Bonnets hazardé sa couronne.

 

 


cher Prince, le fruict de nos pleurs
Faudra-il tousiours en respandre,
Et tousiours plaindre nos malheurs
Sans iamais vous les faire entendre ?
Se trouuera il point vn François genereux

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Qui dispose vostre courage
Pendant l’attente de son aage
Pour bien tost exercer sur tous ces malheureux
Sa iuste authorité qu’ils ont tantost bannie,
A force d’exercer sur nous leur tyrannie.

 

 


Leur tyrannie a desormais
Pour but de ses cruelles feintes,
Que nos Roys ne sçachent iamais.
Nos affections, ni nos plaintes ?
c’est dans ce noir dessein qu’ils vous ont enleué.
cette nuict mesme que leur rage
Exposa Paris au pillage ;
Paris que tant de Roys ont à peine acheué !
Iugez, Sire, iugez au traittement funeste
De ce cœur de l’Estat s’ils espargnent le reste ?

 

 


Paris croyant trop à leur foy,
Voyla tout soudain à ses portes
Auec la terreur & l’effroy,
Toutes ces brutalles cohortes,
Qu’au pris de nostre argent ils font venir du Nort ;
Vous diriez d’autant de furies
Qui par d’Estranges basbrries
Font en tous lieux souffrir ou desirer la mort,
La pauure isle de France & par tout en alarme
Et par tout innondée & de sang & de larmes.

 

 


Ah ! qu’il a pery d’innocens,
Dont jamais on n’aura memoire,
Qu’il en reste de languissans,
Pour Trophée de la victoire
Du glorieux Condé, sur tous les Villageois ;
Qu’il en meurent tous les jours encore,
Que la faim & l’ennuy de vore,
Et qui s’en vont là-haut faire entendre leurs voix

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Au Tribunal de Dieu, pour haster sa vangeance
Sur ces cruels Demons, qui tourmentent la France ?

 

 


Encor, si seulement Paris,
Eut esté l’obiet de leur rage ;
Mais qu’auoient fait aux Fauoris
Tous ces pauures gens de Village ?
Apres tous les imposts, deuoient-ils des tourmens ?
Apres leurs sueurs & leurs peines
Failoit-il le sang de leurs veines,
Et les abandonner aux brutes Allemans ?
Tyrans, vous faire pis que ceux des premiers aages,
Qui liuroient les Martyrs à des bestes sauuages.

 

 


C’eust esté peu, des cruautez,
On a veu iusques dans les Temples,
D’effroyables impietez,
Qui iamais n’auoient eu d’exemples ;
On y a veu loger les hommes & cheuaux,
Et au lieu d’Autels leur mangeoire,
Et au lieu d’actions de gloire,
On a veu les Demons dans ces hommes brutaux
Faire là des excez, & vomir des blasphemes,
Qu’ils n’oserent iamais au fods des Enfers mesmes.

 

 


On a veu ces monstres nouueaux
Des Aubes faire des chemises :
Et des housses à leurs cheuaux,
Des saints Ornemens des Eglises :
Iusqu’au pied des Autels on a veu ces voleurs
Forcer les filles & les femmes,
Auec des traittemens infames,
Sans respecter le lieu, ny Dieu, ny les Pasteurs,
Qui voulans s’opposer à ces horribles crimes,
De Prestres qu’ils estoient, ont esté faits victimes.

 

 


Nanterre qui nous a donné
Nostre incomparable Patrone,

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Fut des premiers abandonné
Aux excez que la Reyne ordonne :
Son propre Regiment ouurit là ses desseins ;
Là le viol fit voir se rage
Iusqu’aux vierges du plus bas aage :
O grande Geneuiefve, illustre entre nos Saints,
Saint Germain montra bien se riant de leur plainte,
Qu’il n’a de ton pouuoir ; ny creance, ny crainte.

 

 


Siecles futurs, estonnez-vous !
La fille d’vn Roy Catholique,
Et son Cardinal en courroux,
Font voit par là leur Politique :
C’estain si que malgré tant deuotions,
Cét esprit malin qui la tente,
Nous la fait paroistre enrageante ;
Ainsi Machiauel ! conduit leurs actions :
N’en attendons pas mieux, si ce n’est en parole,
L’vn est Italien, & l’autre est Espagnole.

 

 


La France ne les touche point,
Ils font bien voir qu’ils ne respirent
Que de la mettre au triste point,
Où des Estrangers la desirent :
Oüy venez, Suédois, Allemans, Polonois,
Volez, violez, faites rage,
N’épargnez le sexe, ny l’aage,
Lieux profanes ny saints, pour apprendre aux François,
Puis qu’ils sont de venus d’vne humeur si seruile,
Qu’ils meritent le ioug d’vn Tyran de Sicile.

 

 


Ah ! François, où est vostre cœur :
Où est le sentiment fidele,
Qui doit armer vostre valeur
Contre vne rage si cruelle :
Et quoy souffrirez-vous, qu’vne bande de gueux
Se vante, que vostre Patrie

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Souffre d’eux d’estre ainsi fletrie,
Sans lauer dans leur sang ces outrages honteux :
Laisserez-vous aller tous ces hommes sans ame,
Emportans vostre bien, & vous laissans ce blasme ?

 

 


A part les interests humains,
Souuenez-vous que ces impies
Ont porté leurs profanes mains
Sur nos adorables Hoùies,
Et traité Iesus-Christ dans ce S. Sacrement,
De la façon plus detestable,
Que pouuoir conseiller le Diable,
Iusqu’à faire dessus leur plus sale excrement :
O Ciel ! n’as-tu point eu de foudre pour ces crimes ? <l>Enfer, n’as-tu pas douleur ouurir tes abymes ?

 

 


Mais se peut-il qu’en ces excez,
Des François soient de la partie ?
Non, non, ce ne font plus François,
S’ils font la guerre à leur Patrie,
Ce sont tous Estrangers, Harcour, Praslin,
Grancey, Persan, Guiche, & le reste
De cette Faction funeste,
Ce sont tous les Bourreaux du Tyran Mazarin,
Qui, Dieu mercy, n’a pas pour ses desseins augustes
Vn seul homme de bien, quoy qu’il ait tous les Iustes

 

 


Ah ! les infames ! les brutaux :
Qu’il est peu de vraye Noblesse !
Au lieu d’auoir pitié des maux
D’vn pauure Peuple qu’on oppresse,
Se ioindre à ses Tyrans ! partager auec eux
Et ses depoüilles & leur hainé :
O Noblesse lasche & vilaine !
Princes denaturez ! les François sont honteux
Autant qu’infortunez, de s’estre veus contraindre
D’auoüer qu’apres vous le Turc n’est plus à craindre.

 

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Grande Reyne, n’estimez pas
Qu’on seme à faux ce bruit sinistre,
L’exaggerant pour mettre à bas
Le credit de vostre Ministre ?
Plust à Dieu qu’il fut vray, nous serions plus heureux,
Et vous seriez moins accusable,
Mais vn tel mal-heur nous accable,
Que nous ne pouuons plus, tant il est desastreux,
Ny nous qui le souffrons, dire au point qu’il excede,
Ny vous qui le causez y donner de remede.

 

 


Quel remede à des maux si grands,
A tant de maisons desolées,
A tant d’outrages de brigans,
A tant de femmes violées,
A tant d’hommes meurtris, à tant d’Autels pollus,
A tant d’Eglises prophanées,
Enfin, à tant d’ames damnées,
Dans ces troubles sanglans, que vous auez voulus :
O que d’accusateurs ? craignez, ô pauure Reyne,
Pour vos Conseils d’enhaut vne Cour Souueraine.

 

 


C’est celle où l’on ne pourra plus
Casser les Chambres de Iustice,
Ny sauuer par vn peu d’Esleus,
Tous les reprouuez, du supplice :
C’est celle où Mazarin, & tous les Partisans
Ne trouueront pas bien leur conte,
C’est celle où la peur & la honte
Feront voir sur leur front des traits d’agonizans,
Quand Dieu viendra chercher dans leur sein par son glaiue
Le sang de l’orphelin, & le pain de la vefve.

 

 


Ie sçay bien que certains corbeaux,
Qui croacent apres leur proye,
Loüent à la Cour tous ces maux,
Pourueu qu’on les paye & les croye :
Allez, Monstres d’Eglise, Apostres apostats,

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Gens de Dol, d’Aireur de mensonges,
Prophetes, qui prechez vos songes,
Qui dit qu’on se sauue en perdant les Estats,
Supposts de Maltotiers, qui pour des benefices,
Canonisez tout haut les plus grands malefices.

 

 


O Theologiens sans foy,
Que les vapeurs du monde affolent,
Quoy ? ceux-la seruent bien le Roy,
Qui nous pillent & qui nous volent ?
Et nous pour l’empecher, nous serons factieux ?
Quoy, dans cette iuste defence,
C’est sa Majesté qu’on offence ?
Nous veut-on apres tout, oster encor les yeux ?
Nous discernons fort bien l’authorité Royale
D’auecque Mazarin & toute sa cabale.

 

 


Ouy, ouy, nous sommes bons François,
Et n’aurons iamais bien ny vie,
Que nous ne donnions mille fois
Pour nos Roys & nostre Patrie :
Mais quand des Estrangers, des Tyrans fauoris
Volleront de ces noms Augustes
Leurs mauuais desseins comme iustes,
Comme ils font auiourd’huy pour ruiner Paris,
Paris, France, il te faut montrer la ton courage ;
Ou bien quite t’on nom, & le pren d’esclaue.

 

 


C’est la qu’il faudroit précher,
Cordelier digne de la corde,
Non pas mentir pour acrocher
Cet Euesché qu’on vous accorde :
Et vous tous, chiens muets, ne sçachans aboyer,

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Si ce n’est apres les Abbayes,
Qui se tournent souuent en bayes :
He, que n’exortez-vous la Reyne à l’armoyer
Sur cet embrassement si grand, & si à plaindre,
Que des pleurs de mil ans ne pourroient pas l’eteindre ?

 

 


Pourquoy ne luy dites-vous pas.
Qu’elle est deuant Dieu responsable
De tous ces horribles degas,
Qui font son peuple miserable ?
Ce peuple qu’on a veu si viuement percé
Des douleurs de cette Princesse ;
Fau-il qu’elle mesme l’oppresse.
Elle qui le pleuroit, le voyant oppressé ?
Son cœur n’a-t’il pitié, qu’ayant de la misere,
Et ne veut-il du bien, que quand il n’en peut faire ?

 

 


Mais vous, Confesseurs de la Cour,
Comment livrerez vous à Pasques,
Cemme fit Iudas à ce iour
Iesus, à ces Demoniaques
Du party Mazarin, à ces Chefs de voleurs,
Sans reparer tant de pillages,
De vols, de viols, de carnages ?
C’est vous qui perdez tout, mystiques receleurs,
Sçauans pour excuser, ignorans pour resoudre,
Lâches pour corriger, & hardis pour absoudre.

 

 


La paix est le bien du commun,
Mais à moins que l’on restituë
Ce qui appartient à chacun,
Au lieu de la faire, on la tuë :
France, prend garde là, si ta Paix n’a ce point,

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Croy moy, ce n’est point là la tienne,
C’est vne Paix Italienne ;
Qui Paix en apparence, en effet ne l’est point :
La veritable Paix ennemie du vice,
Est mere du bon-heure, mais fille de Iustice.

 

FIN.

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