D. L. [signé] [1649], LES GENEREVX CONSEILS D’VN GENTILHOMME FRANCOIS, QVI A QVITTÉ LE PARTY DES MAZARINS POVR SE RETIRER A PARIS. , françaisRéférence RIM : M0_1485. Cote locale : A_3_71.
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LES
GENEREVX
CONSEILS
D’VN GENTILHOMME
FRANCOIS,
QVI A QVITTÉ
LE PARTY DES
MAZARINS
POVR SE RETIRER
A PARIS.

A PARIS,
Chez FRANÇOIS NOEL, ruë Sainct Iacques, aux
Colomnes d’Hercules.

M. DC. XLIX.

AVEC PERMISSION.

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LES GENEREVX CONSEILS
d’vn Gentilhomme François, qui a quitté le
party des Mazarins pour se retirer à Paris.

MONSIEVR,

Ie ne doute point que ma retraite de
la Cour, & de vos Trouppes, n’ait donné sujet de
parler à plusieurs, & que mes ennemis n’ayent de
là pris occasion de me noircir auprés des puissances.
Ie me console neantmoins de ce que parmy
tous ces discours, ie ne croy pas qu’on me puisse
blâmer de peu de courage, apres tant de preuues
que i’en ay données, auec le succés que chacun
sçait dans les dernieres guerres d’Allemagne, de
Catalogne, & de Flandres. En toutes ces occasions
ie n’ay iamais examiné s’il y auoit de la Iustice ; ie
l’ay tousiours supposée par le respect que ie porte
au Conseil du Roy, dont il n’est pas permis à tous
de sçauoir la conduite, & ne la sçachant pas, c’est
vne temerité de la blâmer. Mais auiourd’huy où ie
voy deux partys formez, qui tous deux se disent
combatre pour le Roy, ie suis obligé d’examiner
la Iustice de l’vn & de l’autre, crainte d’engager ma
vie & ma conscience contre mon Prince, quand ie
le pense seruir. Pour m’esclaircir sur ce suiet, il ne

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m’a point falu faire de longues enquestes, ny consulter
autres pensées que les miennes ; les choses
parlent d’elles mesmes, & la voix publique de tous
les peuples de toutes les Prouinces de la France,
monstrent qu’elle doiuent estre mes sentimens.
Souuenez-vous de nos entretiens ordinaires sur
le gouuernement du defunct Cardinal de Richelieu.
le vous ay veu cent fois en mauuaise humeur
contre l’ambition de ce Ministre, si haute
que son authorité sembloit obscurcir celle de son
Prince : Ie vous ay veu fulminer contre cette violence
qui ne pardonna iamais à ses ennemis, qui
versa le sang de la Noblesse, & qui épuisa tout
l’argent des peuples pour entretenir ses intelligences,
toutes beaucoup plus pour la gloire de sa
maison que de ce Royaume. Quand ses infirmitez
l’aduertirent de sa mort prochaine, & qu’il falut
asseurer la grandeur de sa famille, contre la
haine des peuples, & des Princes, de celuy mesme
qu’il auoit engagé dans son alliance, il nous
fit vn dernier mal, dont les suittes malheureuses
sont comme infinies : il introduit dans le ministere
le Cardinal Mazarin estranger, qui auoit d’autres
sentimens pour luy que les bons François ;
& qui par toute sorte d’apparence, deuoit maintenir
vne fortune, qui estoit le fondement de la
sienne. Il le fait agréer au Roy, comme necessaire
au gouuernement, comme le seul depositaire
de ses secrets, & de ses intelligences, particulierement
hors du Royaume. Enfin l’vn meurt,

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l’autre regne, auec toutes les maximes & les rigueurs
des anciens Tyrans de son pays. Il entre
dans les affections de la Reyne, & luy suggele assez
de moyens pour obtenir du Parlement, qu’elle
fust seule Regente à l’exclusion des autres Ministres
nommez par le testament du Roy. Le
voilà souuerain dans le ministere, & le plus grand
exacteur des peuples, le plus impitoyable à leurs
cris, & à leurs gemissements, que le Ciel ait iamais
porté. On m’asseure qu’on a memoire des
millions de millions qu’il a leuez, qu’il a diuertis
sous vn pretexte de guerre, & dont on fera paroistre
le receu, sans qu’il en puisse iustifier les
mises. Cela n’est pas de ma connoissance, ny
comme ie croy de la vostre : seulement nous auons
veu toutes sortes de subsides augmentez iusques
à vn exces incroyable ; nous auons veu les Tailles
en party, où l’on nous asseure que les plus
grands du Royaume auoient la plus grande part :
cependant que les Partisans sous leur protection
ont tiré tout le sang du peuple, auec tout ce qui
se peut de violence & d’inhumanité. Nous voyons
dans nos villages, nos pauures paysans, qui trauaillans
de puis le matin iusques au soir, leurs [1 lettre ill.]ailles
payées ne sçauroient auoir de reste pour manger
du pain. Nous les voyons si fort oppressez,
qu’ils ne peuuent plus faire ces nourritures ordinaires
de bestiaux, qui faisoient l’abondance dans
les Villes. Nous voyons le commerce diminué
par l’excés des impositions, & par les banqueroutes

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où l’on reduit les Marchands ; les Officiers
dans les Villes sont tous à sec, & leurs familles desolées,
n’ont plus que quelque honneste exterieur,
sous lequel elles languissent miserables, à
cause de la multiplication des Officiers, & de nouuelles
taxes qu’on leur donne tous les ans, sous
esperance d’vne augmentation de gages, qu’on
arreste, & qu’ils ne touchent iamais. L’on n’a pas
espargné les Cours Souueraines, ny les Maistres
des Requestes, qu’on a interdits, parce qu’ils ne
pouuoient souffrir d’estre ruinez, & la malice a
mis tous les principaux Officiers de la Iustice dans
vn interest personnel, afin qu’elle eust de quoy forger
des reproches, quand ils parleroiẽt pour le public.
Messieurs du Clergé se plaignent hautement
des deniers qu’on leue sur eux au preiudice de
leurs priuileges, & en leurs dernieres assemblées
au lieu de vaquer à la reforme des mœurs, ils
estoient assez empeschez à se soulager par la distribution
de leur taxe. Chacun se plaint ; mais
entre tous ie n’en voy point qui en ait plus de sujet
que les Gentilshommes, parce qu’ils contribuent
à tout ce que l’on leue sur les autres : S’ils
ont des affaires, ils payent bien cherement les interests
de ce qu’on tire des Iusticiers : Si leurs familles
tiennent des Benefices, ils sont mis comme
les autres à la contribution ; comme il leur faut
plus d’équipage, ils portent plus que les autres le
taux que l’on met sur les denrées : S’ils donnent
leurs-fermes, le Fermier rabat sur le prix la somme

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qu’à ce suiet on exigera de luy pour la Taille, qui
croissant au de là de ce qu’il auoit preueu, le ruine,
& faut necessairement perdre, ce qu’il ne sçauroit
payer. Si nous sommes dans les Armées, où
l’honneur & nostre naissance nous appelle, vous
sçauez qu’il nous faut notablement incommoder
pour dresser nostre équipage, & qu’il faut perdre
nos biens, en exposant nos vies pour le seruice du
Roy. Car les Soldats ne sont plus payez, ils reçoiuent
vne demie monstre pour vne campagne, &
pour les appaiser on leur permet le pillage, qui
prodigue tout à la rencontre, & qui couste plus à
la France en vn iour, que ne feroit la paye de six
mois. Auec tout cela, vous les auez veu languissans
de faim & mourir au coin d’vn buisson, ou
de serreurs de la milice par vne necessité qui n’a
point de Loy. Nous auons mille fois peste contre
ceux qui dissipent les finances destinées à l’entretien
des armées, contre cette insigne perfidie
qui arreste le progrés de nos armes, & qui nous
dérobe plus de victoires que tout l’effort de nos
ennemis. Nos plaintes, auec celles de toutes les
Prouinces de la France, ont souuent battu les
oreilles du Parlement de Paris, nous l’auons pris
comme à partie de ce qu’il n’auoit pas resisté auec
assez de courage, quand il a falu verifier de nouueaux
Edicts ; en ce qu’il a changé le Testament
du Roy, en mettant toute la Regence entre les
mains de la Reyne & du Mazarin ; nous l’auons dit
responsable de tous les desordres qui naissoient de

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là, comme le seroient à vn pupille, les parens qui
luy auroient eleu pour Tuteur vne personne insoluable
& de mauuaise foy. Enfin ces Messieurs touchez
par tant de plaintes publiques, leurs yeux ne
voyant par tout que de la desolation, leur esprit ne
preuoyant de là que des perfidies, & des calamitez
vniuerselles, ils prirent la resolution de presenter
leurs tres humbles remonstrances à la Reyne. Ils
la supplierent de mettre vn meilleur ordre en l’administration
des Finances, ou d’agréer leurs aduis,
par lesquels on pouuoit soulager le peuple, faciliter
le trafic, payer les soldats, & outre cela faire
tous les ans vn fonds considerable, pour l’honneur
& le soustien de cette Monarchie. D’abord i’ay sçeu
qu’on les rebuta, & qu’on les seruit de ce reproche,
que leurs charges estoient establies pour rendre la
Iustice aux particuliers, pour vuider les differends
de Pierre & de Iean, non pas pour se messer du
gouuernement de l’Estat. Ils m’ont dit, qu’ils representent
que les maluersations dont ils faisoient
leurs plaintes deuoient estre mises au rang des
crimes publics où chacun doit estre entendu sur
ce qu’il a de connoissance ; qu’ils n’estoient que
les organes de la voix commune de tous les peuples,
qu’ils ne donnoient pas des ordres, mais qu’ils
presentoient de tres humbles remonstrances, &
que l’affection qu’on ne leur pouuoit oster pour
l’Estat, leur laisseroit la voix libre, mesme sous les
chaisnes & dans les cachots, d’autres representerent
que les Magistrats sont entre les Peuples & le

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Prince, comme sont les Prestres entre les Hommes
& Dieu, & alleguerent sur ce sujet les Loix qui les
honorent du nom de Sacerdoce, comme elles donnent
aux Princes, Lieutenans de Dieu, des tiltres
de Diuinité, qu’ils estoient les Peres & les Aduocats
des Peuples, que les Histoires faisoient foy
qu’ils auoient tousiours eu de fauorables audiences
en de semblables rencontres, qu’on ne les
auoit pas exclu du gouuernement de l’Estat, quand
il a esté question, d’en establir les principaux Officiers,
de verifier des Edicts, & de donner toute la
Regence à la Reyne, qu’on ne leur deuoit pas aussi
fermer la bouche en des affaires qui n’estoient
qu’vne consequence de cet octroy. Qu’en cet Estat
métoyen qu’ils tiennent, comme ils portent les volontez
des Princes aux Peuples, ils doiuent de mesme
porter les supplications des Peuples au Prince ;
ce qui ne se peut pas conuenablement faire par vn
Chancelier, ou autres Officiers, qui sont seulement
la bouche & les mains du Roy pour dire ses volontez,
& pour prendre ses interests. Vn petit rayon
d’esperance qui parut lors, fit que le peuple pressa
dauantage ces Messieurs de s’employer par de continuelles
instances pour son soulagement ; ils reçoiuent
tous les iours les plaintes de toutes les Prouinces,
nouueaux aduis des Partisans, mesme touchez
par vn remord de conscience ; nouueaux memoires
des sommes immenses des deniers leuez & diuertis ;
& tout cela les fortifient dans leur zele pour
le bien public. Ils remportent du Conseil quelques

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promesses, mais qui n’eurent aucun effet, & qui
n’estoient que des illusions pour les amuser ; elles
se terminent enfin, par des menasses, des emprisonnemens,
des exils, des proscriptions ; on ne parle
que de mettre des testes bas, & par vne estrange rigueur,
on fait à des miserables, vn nouueau crime
de leurs plaintes. On enleue le Roy de Paris, à S.
Germain ; on supplie la Reyne auec toutes les humilitez
possibles de rendre le Soleil à sa bõne Ville ;
on luy reconduit, & il est receu, auec des ioyes &
des applaudissemens incroyables ; mais cependant
le Conseil tire tout ce qu’il peut d’argent des Prouinces,
pour nous dresser vne guerre ; on tire les
Troupes de leurs garnisons, on les fait auancer vers
Paris, & on accomplit la promesse qu’on leur auoit
faite à la derniere campagne, de les y amener pour
y faire vn grand butin. Voilà Paris inuesty, tous les
passages des viures occupez ; l’on fait courir entre
les soldats qu’en peu de iours ils seront dedans, &
riches pour toute leur vie, par les despoüilles de la
plus riche Ville du monde. O Dieu quel dessein ! &
d’où vient l’esprit qui le peut mettre dãs l’ame d’vn
François ! le me trouue par le deuoir de ma charge
à l’entrée que l’on fit dans les villages circonuoisins,
& ie vous aduouë que le cœur me seigne encore,
quand ie pense aux vols, aux dégats des belles
choses, aux violemẽs, aux sacrileges, à tous les actes
d’hostilité, incomparablemẽt plus cruels, que n’en
souffrit la Dalmatie, quand elle fut prise d’assaut
par le Turc. Ie me retire de la fureur des soldats,

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que ie ne pouuois ny voir, ny souffrir, ny empescher :
& ie dis en moy-mesme, quoy ! faut il que
ceux qui doiuent proteger la Frãce, la reduisent en
ce miserable estat ? faut-il que pour la passion, pour
l’interest, pour la perfidie de quelques Ministres
particuliers, ie sois reduit à tirer le coup de pistolet,
contre mon amy, contre mon cousin, contre mon
frere, cõtre moy mesme ? Quand Paris ne seroit pas
ma Patrie, c’est la Patrie de tous les François, car
c’est le cœur de toutes les Prouinces, qui subsistent
par son commerce, & qu’on desole en la ruinant,
Nous nous faisons la guerre à nous-mesmes, quand
nous la faisons à des Magistrats qui sur nos plaintes
& nos prieres se sont engagez pour le soulagement
des peuples, & particulieremẽt afin que nostre milice
eust ce qu’on luy doit de subsistance. Nous serions
indignez contre eux s’ils ne s’estoient pas
portez pour nostre bien, & quand ils le font, nous
leur declarons la guerre. Pour toute raison, l’on
dit que Paris est rebelle au Roy, & qu’il merite bien
cette punition. Quand ie fais reflexion sur ces paroles,
ie trouue qu’il ne s’agit pas du Roy, ny de la
Monarchie, comme on le fait hautemẽt sonner par
vne odieuse comparaison du Parlement d’Angleterre ;
mais il s’agit de la Regence, & de sa mauuaise
conduite qui fait gemir tous les François sous la
violence d’vn estranger. Quand quelque proche
parent d’vn pupille intente action contre son
tuteur, à cause qu’il le tient suspect & insuffisant
en son administration, celuy-là agit contre
le pretendu tuteur, & non pas contre le

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pupille, dont il veut deffendre les droicts, &
les tirer des mains de ceux qui en abusent, ainsi
ce n’est pas agir contre le Roy, mais pour le Roy,
qui est mineur, c’est deffendre la cause de la Vefue
& de l’Orphelin, de ne permettre pas que le bien,
l’honneur, & la fortune de la France soient dissipées
par la mauuaise conduite d’vn estranger qui
luy tient lieu de premier Ministre. Ie suppose, que
quelqu’vn d’entre ces Messieurs de la Cour ait cõmis
quelque indiscretion en ses paroles, ou en son
procedé, c’est vne faute personnelle, qui ne se doit
pas vanger par vne desolation publique, & par des
malheurs qui affligent les innocens ; sans tomber
sur la testé des coupables. C’est mettre le feu dans
vne riche moisson pour y consommer vne petite
mauuaise herbe. C’est demolir vn bel édifice pour
redresser vne petite pierre, qui n’est pas posée auec
assez de iusteste dans vn gros mur. Les Princes doiuent
auoir vne ame si fort éleuée par dessus les peuples,
qu’ils ne soient pas sensibles aux coups de leur
medisance, laissons les parler, disoit Auguste, c’est
assez pour nous, qu’ils soient en estat de ne nous
pas nuire. Les Princes doiuent estre les images de
Dieu, qui ne laisse pas de continuer au monde tous
les effets de sa Prouidence, quoy qu’il y ait des sacrileges
qui la nient ; il ne laisse pas d’estre bon,
quoy qu’ils soient meschans, mais aussi de les reseruer
au temps opportun de sa Iustice. On seme,
dit-on, des discours infames parmy le peuple :
quoy ! ceux qui gouuernent, pensent il gagner
l’amour par la crainte, & l’estime par des violences

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que la raison & que l’interest iugent tyranniques,
c’est vne maxime abominable de vouloir regner
seulement par la force ; & c’est vn remede bien perilleux
de reduire vn peuple à l’extremité. Quand
nos soldats rauagent toute la campagne, & qu’ils
desolent comme vn feu tous les lieux où ils passent,
en sorte que de long-temps on ne se puisse restablir,
ils ostent autant de subsides au Roy ; & c’est
luy faire toute l’iniure qu’on pourroit craindre des
ennemis, de ruiner son heritage. Enfin l’on nous
diuise, l’on nous fait la guerre, l’on nous affoiblit,
l’on nous ruine, & l’on accomplit ce que l’Espagne
attend il y a bien long temps de nous. Cela semble
iustifier les soupçons que l’on a conceus d’vne
secrette intelligence auec eux, soit qu’on leur veuille
liurer la France, comme vn corps sans resistance
épuisé de sang & de forces ; soit qu’on vueille
conclure vne paix qui leur soit auantageuse, &
perdre en vn iour le fruict de toutes nos victoires,
sous couleur qu’on y est forcé par vne guerre
ciuile, suscitée par le Parlement. Le Parlement n’a
point fait de guerre, mais des remonstrances qui
estoient tres-iustes, & qui à toute rigueur pouuoient
estre refusées autrement que par vne guerre.
Paris n’a pris les armes, que pour se defendre,
& pour s’ouurir les passages des viures qu’on luy
a bouchez, vous auez veu plusieurs belles pieces
qu’on a fait courir sur ce suiet, où vostre curiosité
sera satisfaite sur plusieurs demandes qu’elle
me pourroit faire icy. C’est assez pour moy de vous

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auoir deduit en peu de mots les raisons de ma retraite,
mais elle n’est pas entiere, & vne partie de
moy-mesme reste encore dans ce mauuais party,
tant que vous y estes. Mon cher amy, deliurez moy
de cette peine, rendez vous à mon affection, qui
n’est que pour la iustice. Venez que ie vous embrasse
dans la compagnie de M. de F. & M. B. qui
vous attendent auec mille impatiences, pour vos
propres interests, ie vous y engage ma foy, & la qualité
que i’ay tousiours prise, de

 

MONSIEVR,

Vostre tres-affectionné, tres-intime,
& tres-veritable amy & seruiteur,
D. L.

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