Mazarin, Jules [signé] [faux] [1652], LES LETTRES DV CARDINAL MAZARIN ENVOYÉES A LA REYNE, ET A MONSIEVR LE PREVOST DES MARCHANDS de la ville de Paris. , françaisRéférence RIM : M0_2277. Cote locale : C_12_14.
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LES
LETTRES
DV CARDINAL
MAZARIN
ENVOYÉES
A LA REYNE,
ET A MONSIEVR
LE
PREVOST DES MARCHANDS
de la ville de Paris.

A PARIS,
Chez IEAN PETRINAL, ruë de la Bûcherie,
aux Trois Marmouzets.

M. DC. LII.

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LETTRE
De Monsieur le Cardinal
Mazarin,
A LA REYNE.

MADAME,

IE dois par tant de raisons à Vostre Majesté
vn compte exact de toutes mes actions, qu’estant
sur le point d’en entreprendre vne qui
pourra faire éclat dans le monde ; j’ay crû deuoir,
auant toutes choses, prendre la liberté de
luy faire sçauoir les motifs qui m’y ont obligé,

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me promettant de sa justice que non seulement
Vostre Majesté ne les desagréra pas, mais qu’elle
jugera mesme que quand ma resolution n’eût
pas esté authorisée par le glorieux adveu que le
Roy en a fait, ie n’eusse pû sans vne ingratitude,
dont ie me flatte, que Vostre Majesté ne me
tient pas capable, m’empescher de faire mes efforts
pour rendre à Sa Majesté tous les foibles
services qui peuuent dependre de moy, dans
vne conjoncture où le pressant besoin qu’elle
en a, ne luy auroit pas mesme permis de refuser
ceux des personnes les plus criminelles.

 

Il seroit bien superflu de representer à Vostre
Majesté, ny le zele auec lequel i’ay servy l’Estat,
qu’elle sçait mieux que personne, ny le desinteressement
que i’y ay apporté, qu’elle a eu souuent
la generosité de combattre par des commandemens
absolus de receuoir de sa liberalité,
des graces dont ie ne me suis pas crû digne, ny
les succez avantageux que ce zele & mon application,
ou plustost le bon-heur de la France,
auoient produit, qu’elle sçait auoir esté tels, que
ses Ennemis, apres de grandes pertes en tous les
endroits où les Armes ont pû agir, estoient reduits,
pour se garantir d’en souffrir de plus considerables,
à donner les mains à la Paix generale,
comme le seul moyen qu’ils auoient pour
arrester le progrez de la France, si les diuisions

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qu’on y a fait naistre, n’eussent relevé leurs esperances,
& changé entierement la face des
affaires. Il seroit encore superflu de dire à Vostre
Majesté par quels malheurs cette Couronne
est descheuë de ses grandes avantages, ayant
elle mesme tant travaillé à destourner & amoindrir
les vns pour maintenir l’Estat en possession
des autres ; & en fin de là faire souuenir que le
Ciel auoit tellement beny les souhaits de Vostre
Majesté, les voyages qu’elle a entrepris
auec les Roy dans des saisons si rudes, & les travaux
qu’elle a soufferts, que sur la fin de l’année
derniere, apres la reduction des Places de
Normandie, & de Bourgogne, apres la levée
du siege de Guyse, aprés l’orage de la Guyenne
calmé, apres l’expulsion des Espagnols des
postes qu’ils auoient occupé en Champagne,
& apres vne bataille gagnée, où ils auoient perdu
leurs principales forces, Vostre Majesté
auoit la gloire & la consolation d’auoir surmonté
des difficultez qui sembloient de soy invincibles,
d’auoir tellement pacificié le Royaume,
& esteint le feu des Factions, qu’il n’y
pouuoit plus-paroistre aucun party les armes
à la main, contraire au service & aux intentions
du Roy, d’auoir fait reprendre aux Ennemis
les pensées de la Paix, dont nos divisions les
auoient peu auparavant tellement esloignez,

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qu’ils n’auoient pas fait difficulté de prier Messieurs
les Mediateurs de declarer à Vos Majestez,
de leur part, Qu’il ne falloit plus esperer
de Paix, ny mesme de Negociation, ou de Congrez
pour la traitter. Cependant Vostre Majesté
se peut souuenir qu’apres tous ces heureux
succez, Monsieur le Comte de Fuensaldagne
tesmoigna souhaitter auec passion, d’auoir vne
conference auec moy, pour renoüer le Traitté,
& en avancer la conclusion.

 

Vostre Majesté se remettra aussi facilement
dans la memoire, que c’estoit dans cette constitution
glorieuse que se trouuoient les affaires,
lors qu’il fut jugé à propos que l’eslargissement
de Monsieur le Prince, & mon esloignement,
les pourroient mettre bien-tost en meilleur
estat ; L’vn & l’autre furent executez, auec
les circonstances que Vostre Majesté sçait. Ie
ne sortis pas du Royaume, suiuant les ordres
que i’en receus de Vostre Majesté ; Ie me retiray
encore bien loin de ses Frontieres, pour
donner plus de lieu au prompt restablissement
du bon-heur Public, que l’on auoit fait esperer
à toute la France de mon esloignement ;
I’ay souffert dans cette Retraitte, sans dire vn
seul mot, ny sans en porter mes plaintes, ou mes
remonstrances, & mes supplications tres-humbles
à Vos Majestez, des Arrests & des Declarations,

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qui me chargent des plus grands opprobres
qu’on puisse imputer à vn Homme de
bien, & qui a toûjours assez fait connoistre qu’il
n’auoit autre but dans ses actions, que la conservation
de son honneur.

 

I’ay fait mesme cét effort sur moy, de ne vouloir
pas deffendre par des Manifestes, ma Reputation
si cruellement deschirée, & d’empescher
que mes Amis, qui sçauoient mon innocence,
ne publiassent ceux que leur affection
leur auoit fait preparer, afin qu’on ne peust
auoir le moindre pretexte de me reprocher que
pour cét interest particulier, & que pour vne
trop grande precipitation, j’eusse esté cause du
retardement de la felicité publique, qui n’estoit
pas moins dans ma Retraitte, le seul objet
de tous mes vœux, aux dépens mesme de la chose
du monde qui m’est la plus precieuse, qu’elle
l’auoit esté lors que par la part que j’auois dans
les affaires, cette felicité se trouuoit jointe à ma
gloire particuliere.

I’ay demeuré en cét estat plus de dix mois,
& plus en disposition de m’esloigner encore
davantage, que de retourner, si j’eusse veu que
mon premier esloignement eust produit quelqu’vn
des effets qu’on en auoit toûjours fait
esperer. En fin i’ay souffert l’amertume de mes
malheurs auec plus de constance & de force,

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que ie n’eusse pas osé me promettre, & que ie
n’eusse eu en effet, sans l’adoucissement qu’y
apportoit l’esperance dont ie me suis toûjours
flatté, suivant l’opinion des autres, qu’ils pourroient,
auec vn peu de temps, contribuer beaucoup
au restablissement de l’Authorité Royale,
& en suitte, au bon-heur des Peuples, qui dépend
principalement du restablissement de cette
Authorité.

 

I’auois aussi conceu beaucoup d’espoir, que
la Majorité du Roy seroit vn souuerain remede
à tous les maux qui affligent l’Estat, & à produire
generalement dans les esprits cét effect advantageux
à sa Majesté, qu’aucun de ses subjets
n’eust plus d’autres pensées, que de meriter
l’honneur de son estime, & de ses bonnes graces,
par ses services, & par la perte de tout son
sang s’il eust esté besoin : Mais voyant, contre
mon attente & mes souhaits, que bien loin de
cette vnanime cõspiration à ses interests & à ses
volontez, le feu qui estoit auparauant demeuré
couvert, a paru auec tant d’éclat, & s’est fait sentir
auec tant de violence, qu’il a dé-ja embrazé
diverses Provinces, & qu’il peut plus facilement
suivre les autres, qu’il n’est facile de l’esteindre,
voyant qu’à vne longue guerre estrangere, que
l’Estat épuisé l’hommes & de finances, auoit de

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peine à soustenir, s’en est adiousté vne intestine d’autant
plus dangereuse, qu’elle brusle les entrailles d’vn corps
qui n’a pas trop de toute sa force pour combattre au dehors.
I’ay creu qu’il ne pouuoit estre de bon François ny
de veritable seruiteur de vos Maiestez, qui non seulement
sans honte, mais sans crime, peust regarder les bras croisez,
la face presente des affaires, sans y accourir auec
tout ce qu’il peut auoir de forces & d’amis, & sans sacrifier
son bien & sa vie pour donner plus de moyen au Roy
de se deffendre des puissances redoutables qui l’attaquent.

 

En cette qualité, & comme le plus obligé de tous, ie
me suis preualu, Madame, de l’affection genereuse de mes
amis, & de la passion qu’ils ont d’ailleurs pour le bien de
l’Estat, à faire vn effort auec eux de mettre ensemble vn
corps de troupes assez considerables pour pouuoir estre
vtile à l’Estat dans des conjonctures si pressantes : & ie ne
puis assez exprimer à V. M. la passion qu’ils tesmoignent
de pouuoir en ce rencontre signaler leur zele & leur fidelité
par tout, & en telle maniere qu’il plaira à sa Majesté
de l’ordonner.

Apres ce premier but de seruir le Roy, que ie me suis
proposé dans mon dessein, & que i’ay mesme eu en veuë
deuant la reparation de mon honneur, i’ay songé que ie
pouuois chercher en suitte les moyens de ne le laisser pas
dauantage en compromis dans le monde, & que ie ne deuois
pas demeurer dans vn silence & vne moderation
inutile, pendant que l’on continuoit à deschirer ma reputation ;

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Ce qui m’a fait supplier le Roy tres-humblement
de vouloir me faire rendre iustice dans les formes les plus
seueres & les plus rigoureuses, sur les crimes dont on m’a
accusé, & sur lesquels on m’a condamné sans m’auoir
ouy : offrant pour cela de me rendre tout seul en tel lieu
qu’il luy plaira me prescrire : & i’ose esperer que vostre
Majesté trouuera cette instance si legitime, qu’elle ne me
refusera pas la grace que ie luy demande, de la vouloir
appuyer de se ; puissans offices ; afin qu’ayant lieu de faire
paroistre que mon innocence est à l’espreuue de toute les
attaques de la calomnie ; les plus Critiques & les plus
malicieux soient contraints d’auoüer que ie ne suis pas
capable du moindre des crimes dont on m’a voulu tacher.

 

Vostre Majesté, Madame, a vne passion si forte pour
tous les aduantages de cette Couronne, tant de bonté
pour ceux en qui elle trouue des impressions de ce zele,
& tant d’equité naturelle, que ie ne puis pas douter qu’il
faille autre chose pour luy faire approuuer mon dessein,
que de luy en representer nuëment les motifs, comme
i’ay tasché de faire : C’est la grace dont i’ose la supplier
auec toute la soubmission & le respect qui luy est deu ; &
comme ie prens la liberté d’en demander encore vne autre
au Roy, qui est d’auoir la bonté de me dispensër d’auoir
aucune part dans le maniement de ses affaires, quand
Sa Majesté auroit assez bonne opinion de ma suffisance
pour me l’ordonner. I’implore aussi sincerement l’assistance
& la protection de vostre Majesté aupres du

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Roy (en cas que cette preuention d’vne chose à laquelle,
peut-estre, Sa Majesté ne songe pas, ne soit point trop
presomptueuse) pour empescher que ie ne sois pas exposé
à commettre vne desobeïssance, comme il arriueroit
infailliblement ; si on auoit la moindre pensée de me
faire cét honneur, que i’estime en effect incomparablement
moins, que la glorieuse qualité de,

 

Vostre tres-humble Seruiteur
Iulle Card. Mazarin.

De Pont sur Yonne le 12. Ianuier 1652.

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LETTRE DE
MONSIEVR LE CARDINAL
MAZARIN à Monsieur le PREVOST des
Marchands.

MONSIEVR, L’estime
que ie fais de vostre merite, & la place
que vous remplissez si dignement de chef
du corps de la ville capitale du Royaume,
que i’ay tousiours tendrement aymé &
beaucoup honoré, ne souffrent pas que
i’obmette à vous donner part d’vne resolution que ie suis
sur le point d’executer, parce qu’encore qu’elle soit d’vne
necessité indispensable à tout veritable seruiteur du Roy,
& que dans les conionctures presentes, elle ne puisse
aporter que de l’aduantage à l’Estat, & cõtribuer à y restablir
le repos, ie cognois fort bien neantmoins que quelques
esprits factieux pourroient la faire seruir de pretexte
à l’aduancement de leurs mauuais desseins, & vous
donner quelque peine, en excitant du bruit à Paris, si vous
ne vous trouuiez informé par aduance des motifs qui
m’y ont obligé, & de la verité de mes intentions, qui
pourroient autrement vous estre deguisez.

C’est ce que vous apprendrez, s’il vous plaist, par la
copie que ie vous addresse des lettres que i’escris au Roy
& à la Reyne, où vous verrez assez au long ce qu’il seroit

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superflu de vous deduire des raisons qui m’obligent d’entrer
dans le Royaume, auec le Corps des troupes que
i’ay mis ensemble par l’assistance de mes amis, pour estre
en estat de continuer au Roy mes seruices, dans vn temps
où i’ay crû que mon oysiueté deuenoit vn crime dautant
moins excusable, que par les graces & les bien-faits que
sa bonté m’a tousiours departie si abondamment, ie me
recognois le plus obligé de tous de sacrifier le peu qui
me reste de bien & tout mon sang pour le moindre aduantage
de l’Estat, & pour le repos & la felicité des sujets
de Sa Maiesté. Ie puis vous asseurer que c’est la principale
pisée que ie me suis proposée dans la resolution que i’ay
visée : Aussi seroit-il bien peu de saison, quand mes interests
particuliers me seroient aussi sensibles, qu’ils m’ont
tousiours peu touché, de songer d’abord dans les occurrences
presentes à iustifier si i’ay bien ou mal seruy, & si
i’ay merité ou non le traittement que i’ay receu : On n’a
pas accoustumé quand vne maison brusle d’apliquer ses
soins à autre chose qu’à y porter de l’eau pour esteindre
l’embrasement, & empescher que par sa durée & sa violence,
il ne gaigne les endroits principaux qu’on desire le
plus de garentir : Ie ne pretends pas me deffendre dans
cette lettre sur les choses dont on a voulu accuser ma cõduite :
Car ie n’entre pas en France auec aucune visée de
m’ingerer à l’aduenir dans les affaires de l’Estat. Ie ne pretends
que de seruir le Roy auec mes amis en la maniere
que S. M. me l’ordonnera. C’est la seule fonction, comme
vous le verrez par la supplication tres-humble que ie fais

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à Leurs Maiestez dans les Lettres que i’ay l’honneur de
leur escrire, que ie me suis prescrite à moy-mesme en cette
expedition, nul desir d’ambition ny sentiment d’aigreur
ou de vengeance n’y est m’eslé, & ie m’estimeray bien-heureux
& auoir pleinement accomply mon projet, si en
quelque façon que ce soit, & par la perte mesme de ma
vie, ie puis continuer à signaler ma fidelité & le zele dont
i’ay tousiours bruslé pour la gloire & le bon-heur de la
France, sans qu’aucun mauuais traittement que i’aye iamais
souffert ait esté capable d’y apporter la moindre
alteration. En suitte du seruice que ie me propose de rendre
en cette conioncture : La seule grace que ie demande
au Roy, c’est qu’ayant esté noircy de tant de crimes &
condamné sans estre ouy, Sa M. ait agreable que ie me
puisse iustifier par les formes les plus seueres, offrant pour
cet effect de me rendre tout seul en tel endroit qu’il luy
plaira me prescrire. Ces sentimens seront, ie m’asseure, si
conformes à vostre affection pour le bien public, & à vostre
equité, que ne pouuant douter que vous ne les approuuiez,
ie veux esperer ensuite que vous voudrez bien
aussi les inspirer à ce Corps considerable à la teste duquel
vous estes, en luy donnant part des motifs de mon entrée
dans le Royaume, & destrompant les particuliers d’entr’eux
qui pourroient auec trop de facilité se laisser abuser
par des esprits broüillons, qui ne desirans que la continuation
du desordre, seroient bien marris que le Roy eust en
main des moyens capables de le faire cesser. Le Corps que
i’ay eu le bon-heur de former est assez bon, & en qualité &

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en nombre, pour esperer qu’il sera en estat de rendre quelque
seruice, & de faire peut estre pancher plus promptement
la balance du costé de la Iustice : Cõme c’est à mon
sens le seul moyen pour paruenir à la Paix general, de
laquelle les ennemis s’esloigneront tousiours tant qu’ils
espereront de releuer leurs affaires par les diuisions du
Royaume, & que c’est aussi le meilleur office qu’on puisse
rendre à tous les habitans de la ville capitale, à cause de
l’Interest & du sujet qu’elle a de desirer la presẽce du Roy,
dont elle ne se peut promettre de jouïr qu’à reprises, &
mesme fort incertaines, tant qu’on iettera sur les bras à Sa
Maiesté, des affaires dans le Royaume, qui demanderont
ineuitablement sa personne dans les Prouinces : I’ay toute
raison de me promettre que l’effort que i’ay fait pour cõtribuer
ce qui s’est trouue en mon pouuoir, à des engager
Sa Maiesté des embaras qu’on luy suscite, rencontrera
l’approbation & l’agreement que ie desire dans l’esprit de
tous les bons Bourgeois, dont ie sçay qu’aucun ne manque
d’vn veritable zele pour le bien de l’Estat, & que si par
la mauuaise interpretation qui par mon mal-heur a esté
donnée par des gens qui ne m’aymoient point à quelques
vnes de mes actions, on y a fait autrefois conceuoir quelques
sentimens peu aduantageux pour moy : Le deuoir où
ie me mets de seruir autant que mes forces l’ont pû permettre,
au retour du Roy à Paris, qui est la chose du monde
qui leur est la plus agreable & la plus importante, &
pour laquelle ie contribuerois auec ioye de mon sang, me
procurera la satisfaction que ie souhaitte passionnement

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de me trouuer dans le nombre de ceux que la Ville croit
auoir plus d’affection pour elle : Comme dans l’effect, ie
ne perdray iamais d’occasion de luy en donner toutes les
marques qui seront en mon pouuoir. C’est,

 

MONSIEVR,

Vostre tres-humble Seruiteur Iules
Cardinal Mazarin.

De Pont sur Yonne le 12. Ianuier 1652.

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Mazarin, Jules [signé] [faux] [1652], LES LETTRES DV CARDINAL MAZARIN ENVOYÉES A LA REYNE, ET A MONSIEVR LE PREVOST DES MARCHANDS de la ville de Paris. , françaisRéférence RIM : M0_2277. Cote locale : C_12_14.