Sarasin, Jean-François [?] [1649], LA POMPE FVNEBRE DE VOITVRE. AVEC LA CLEF. , français, latin, espagnol, italienRéférence RIM : Mx. Cote locale : A_6_79.
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LA POMPE
FVNEBRE A MR.
MENAGE.

I’AY vne tres-mauuaise nouuelle à vous
mander, mais pour cela ie ne vous exhorteray
point à vous seruir de vostre constance,
à lire cét Epictete, ny à vous preparer
contre le malheur. Ie ferois tort à vostre
vertu de croire qu’on la pust surprendre, & il me
doit souuenir, à cette heure que i’ay vne pareille
ambassade à vous faire, de la maniere dont Homere
se sert pour apprendre à Achille la mort de Patrocle :
Si celuy qui annonçoit à son amy le trespas de
ce Heros eut agy auec vne personne vulgaire, il
eut fait faire des pauses à sa douleur, il l’eut conduit
par des degrez iusques où il le deuoit mener : premierement,
il luy auroit dit, que Patrocle venoit
de se battre contre Hector, qu’il auoit esté blessé
en ce combat, & luy auroit auoüé en fin qu’il y estoit
succombé. Cela ne se passe point de la sorte chez le
Poëte, le messager va son droict chemin, & comme
si ce n’estoit pas assez de dire à Achille Patrocle est
mort, il debutte par ces mots. Patrocle gist, & commence
ce recit par son Epitaphe, ainsi ie ne vous en

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feray point à deux fois, & pour vous traicter comme
vn grand homme, ie vous diray tout d’vn coup,

 

 


Voiture ce pauure mortel,
Ne doit plus estre appellé tel
Voiture est mort, amy Ménage,
Voiture qui fort galamment
Auoit fait ie ne sçay comment
Les Muses à son badinage,
Voiture est mort c’est grand dommage.

 

Si vous me demandez dequoy, ie vous diray,
qu’ayant escrit qu’il n’estoit pas glorieux de mourir
de la fiévre, cette maladie qui prend les choses
chaudement, & qui se ressouuient tousiours que les
Romains l’ont adorée, n’auoit peu souffrir ce mespris,
& qu’apres auoir bruslé deux ans Voiture à
petit feu, lors qu’elle sembloit estre satisfaite d’vne
si cruelle vengeance, tout d’vn coup elle auoit redoublé
sa haine contre luy auec tant d’ardeur & de
violence, qu’elle l’auoit emporté en quatre iours.
C’est à quoy l’on attribuë la cause de sa mort, & ce
qui me paroist assez vray-semblable. Ie ne vous entretiendray
point des ouurages que nos amis ont
composez sur ce suiet, de la tristesse vniuerselle de
la Cour du grand dueil qu’ont pris Messieurs de
l’Academie : & enfin de ce qui s’est passé entre les
hommes aux derniers deuoirs qu’on a rendus à
Voiture. I’ay bien de plus grands mysteres à vous
reueler, I’ay à vous apprendre ce qui s’est fait au
Parnasse, & combien illustres ont esté les funerailles
dont Apollon & les Muses ont honoré le deffunct
ne demandez point qui m’en a instruit, c’est vn secret

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trop grand pour le confier à vne lettre, peut estre si
nous sommes iamais teste à teste, vous le diray-ie à
l’oreille, pour cette fois contentez-vous de ce que
ie vous vais reciter,

 

 


Lors que des demy-Dieux les ames eternelles,
Delaissans pour iamais leurs dépoüilles mortelles,
Volent vers les beaux champs ou la Paix & l’Amour,
Et les plaisirs tous pur sont choisi leur sejour,
Si pendant les trauaux de leur illustre vie,
Ces Heros ont suiuy la fortune de Mars,
Et si la gloire acquise au milieu des hazards,
A fait leur plus grande enuie
Sur vn Char triomphant pompeusement armé,
Mars celebre la mort de ceux qui l’ont aymé
Par de sanglantes funerailles,
Par cent combats fameux, par cent fieres batailles.
Par la cheute de cent murailles.
Mais si d’autres Heros d’vn sentiment plus doux,
(Car il est des Heros d’vne douce maniere)
(Il en est de Iustice, il en est de Breuiaire)
Ont estimé de grands fous,
Ceux qui se fourrent aux coups,
Et n’ont cherché que la gloire
Qui vient aux adorateurs,
Des neuf filles de Memoire,
Nommez Autheurs,
Soudain que la mort a pris
Quelqu’vn de ces beaux esprits,
(Vn Poëte par exemple)
Apollon sort de son Temple,
Et sur Parnasse montant,
Tous les Autheurs l’assistant,
Couuert d’vne robbe noire,
Et d’vn grand crespe de deuil,
D’vne pompe funebre honore son cercueil.
Ie vous coniure de m’en croire,

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Sans demander quoy ny comment,
Car en fin si seulement
Vous en doutiez vn moment
Ie quitterois là l’Histoire
Qui n’a que ce fondement.

 

Supposé donc que vous me croyez, ie continueray
à vous dire qu’aussi tost que le foible Voiture eut
rendu l’esprit, le Genie qui l’auoit accompagné pendant
le cours de sa vie, partit, selon la coustume, pour
en porter la nouuelle au Parnasse : Mais parce qu’il
estoit delicat, qu’il faisoit la pluspart de ses traites en
littiere, & qu’il s’amusoit à badiner par les Hostelleries.
Voiture estoit pleuré parmy les hommes qu’Apollon
ne sçauoit pas encor qu’il fust mort. On fit
diuers iugemens de ce Genie dans les lieux où il
passa : les vns le prenoient pour vn Genie enioué, les
autres pour vn Genie particulier, quelques-vns
pour vn grand Genie. Il ne sembla commun à pas
vn, & pas vn ne le trouua mauuais. Aussi-tost que la
nouuelle de la mort de Voiture fut sçeuë d’Apollon,
il fit escrire & porter les billets de son seruice, qui ne
different des nostres qu’en ce que c’est au nom du
Dieu qu’on prie & qu’ils sont escrits en vers : voicy
celuy de Voiture.

 


De par le fils de Iupiter
Vous estes priez d’assister
Aux funerailles de Voiture,
Qui demain Mardy se feront
Au Parnasse en sa sepulture.
Où les Muses se trouueront.

 

Tout le monde spirituel estant ainsi conuié le Mardy
qui fut le septiéme de Iuillet de l’année 1648. Car

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pour vous dire, desja vne partie du secret, cecy se
passoit au Parnasse à mesure que ie l’escriuois. On
commença la ceremonie des funerailles,

 

 


Au point de la clarté naissante,
L’Aurore pasle & languissante
Quand la porte du iour s’ouurit,
De nuages noirs se couurit,
Taschant par ses couleurs funebres
A continuer les tenebres
Sous ces tristes manteaux de deuil,
Elle parut la larme à l’œil
Et rendit en cette auanture
Cephale ialoux de Voiture
Du grand deluge de ses pleurs,
Elle noya toutes les fleurs,
Et grossit les flots d’Hypocrene
Presque autant que ceux de la Seine,
Quelqu’vn qui cét endroit lira
Quelque bel esprit me dira,
Qu’encore que Voiture eust des charmes,
Il ne meritoit pas ces larmes.
Que l’Aurore se faisoit tort,
De pleurer chaudement sa mort :
Veu qu’il monstroit par tout pour elle
Vne auersion naturelle,
Ne la voyant que rarement,
Et tousiours fort chagrinement,
Se couchant quand elle alloit naistre,
Luy fermant au nez la fenestre,
Et mesmes estant si hardy
De receler iusqu’à Midy
Sous vne pesante paupiere,
Le sommeil qui hait la lumiere.
Entre nous cette obiection
Fait d’abord quelque impression,

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Et merite qu’on y responde,
Or voicy sur quoy ie me fonde,
Ie dis donc que ce grand ennuy
N’estoit point pour l’amour de luy,
Mais seulement pour l’amour d’elles,
I’entends des neuf doctes pucelles,
Qui depuis long-temps se dit-on,
Gouuernent Madame Tithon,
Et qui toutes l’auoient priée
Comme leur meilleure alliee,
De pleurer de bonne façon
Le trespas de leur nourrisson.
Ce qu’elle auoit bien voulu faire,
Dans la crainte de leur deplaire,
Et de perdre ses beaux habits,
D’or, de perles & de rubis
Dont ces neuf soeurs l’ont equippee
Comme l’on fait vne poupée,
Mesme on dit que sans s’affliger
Elle les pouuoit obliger :
Car cette Deesse amoureuse,
De sa nature est fort pleureuse :
Or dans peu l’orage cessa,
Et soudain le Conuoy passa.

 

Premierement parurent les Graces, les cheueux
en desordre & sans leurs guirlandes accoustumée :
elles auoient deschiré leurs vestemens, pour tesmoigner
leur déplaisir, & venoient quasi nuës, Elles
conduisoient cinquante Amours communs, qui
portoient au lieu de leurs flambeaux ordinaires, des
torches à demy esteintes de leurs larmes, & marchoient
deux à deux ayans leurs bandeaux rompus
leurs carquois renuersez & vuides : Leurs arcs traïnans
& leurs aisles ployées & basses. Trente petits

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Cupidons suiuoient ceux-cy, & faisoient beaucoup
plus les affligez que leurs compagnons, mais on
soupçonnoit cette grande douleur d’hipocrisie, d’autant
que ces trente estoient tous Amours coquets,
qui sont de grands Comediens, & qui ne ressentent
iamais les passions qu’ils tesmoignent. Le deffunct
n’auoit point eu en son viuant de plus chers amis, ny
qu’il eust plus volontiers employez en ses affaires,
aussi estoient-ils choisis pour porter vne partie des
honneurs de la pompe, & tenoient, l’vn la bigotere,
l’autre le miroir, l’autre les pincettes, & enfin les
autres les peignes d’escaille de tortuë, les boettes
de poudre, les pommades, les essences, les huilles,
les sauonnettes, les pastilles & le reste des armes qui
auoient seruy aux conquestes du grand Voiture.
Mais voyez comment on se trompe au choix qu’on
fait des amis : Ces petits fripons qui pensoient duper
le mõde auec leur, larmes feintes, dés qu’ils croyoiẽt
n’estre point apperceus, badinoient auec les choses
qu’ils portoient, l’vn faisoit des grimaces deuant le
miroir, l’autre se bridoit de la bigotere, l’autre tiroit
les poils des sourcils de ses compagnons auec les
pincettes. Il y en auoit mesme vn qui s’enfarinoit de
la poudre, & vn autre qui se faisoit des lunettes de la
peinture, dont dans les derniers temps Voiture raieunissoit
sa barbe. Apres eux paroissoient vingt
grands Cupidons, couronnez de palmes & de cyprés,
armez en Amour : Mais ayant leurs armes couuertes
de crespe, ils portoient les marques de plusieurs victoires
galantes, des bracelets de cheueux des bagues,

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des rubans, des bourses pleines d’argent, des
bauolets & des aprestadors de pierreries, car Voiture
auoit aymé depuis le sceptre iusques à la houlette,
depuis la couronne iusqu’à la calle.

 

 


Vn certain Amour de respect,
Amour d’ordinaire suspect,
Et qui demande dauantage
Qu’il ne monstre dans son visage,
Auec vn autre Amour discret,
Qui se picque d’estre secret,
Suiuoient cette braue vingtaine,
Portant deux cassettes d’ebeine.

 

Ces cassettes estoient remplies, l’vne de Poullets,
& l’autre de boettes de portrait, les poulets
estoient cachetez, & les boettes de portraict fermées.
On voyoit apres eux vn Amour seul, qui
auoit la mine d’vn enfant fort opiniastre, on l’appelloit
l’Amour Constant, celuy-là de sa nature est
bien plus dangereux que ses Freres : Le mauuais
garçon auoit si cruellement tourmenté Voiture, que
pour exprimer le desordre de son ame. Il l’auoit
contraint de faire imprimer au deuant du Poeme de
l’Arioste, qu’il n’estoit pas moins furieux que Roland,
aussi depuis ces mauuais traittemens, Voiture
ne l’auoit iamais peu souffrir, non pas mesme en la
personne de l’Angelique, pour laquelle il auoit
tant enduré, tellement que cette pauure Dame en
auoit esté persecutée à son tour.

En l’enuoyãt à
Madame Saintot,
il y fit imprimer
au lieu
où l’on met
l’Epistre dedicatoire vne
lettre amoureuse.

 


Elle auoit souffert sa blessure,
Sur la terre & les flots par le monde courant
Pour Voiture,

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Mais pour Voiture indifferent.
Tantost suiuant sa debile personne,
Des riuages de Seine au riuage de Somme,
Et cela veut dire en somme,
Depuis Paris à Peronne, I
Pourtant sur les chemins, chantant gaillardement
Pour flatter son tourment.
PVIS QVE VOITVRE S’ESLOIGNE 2
IE M’EN VAIS DANS LA POLOGNE,
D’vn si bon conte c’est assez
Mènage vous la cognoissez,
Et vous scauez toute l’histoire
Du grand conducteur CVISSE-NOIRE. 3
Reuenons donc à nos moutons,
Qui sont les Amours, & contons.

 

1 Quand il alla
conduire la
Reyne de Pologne.

2 Il y auoit vne
chanson du
Pont neuf de la
Reine de Pologne,
dont la
reprise estoit
puis qu’il faut
que le meslogne,
&c.

3 Il n’y a autre
finesse sinon
que le meneur
de Me. Saintot
ayant voulu espouser
sa suiuante,
elle dit
qu’il auoit les
cuisses trop
noires.

On ne s’estonna pas de voir cét Amour Constant
à l’enterrement d’vn homme qui le haissoit si
fort : car c’est sa coustume (au moins à ce qu’il iure)
de durer iusques au tombeau, de vaincre mesme la
mort, & de se perpetuer comme vn Phœnix dans
les cendres de la personne aymée, apres auoir esté
comme vn Phœnix bruslé de ses deux Soleils,

 


Mais de tels discours fort souuent
Autant en emporte le vent,
Et peu de gens vont à l’eschole
De la veufue du Roy Mausole :
Or cela soit dit en passant
Pour la belle que i’ayme tant :
Enfin suiuoit vne volée
Grande & confusément meslée.
D’Amours de toutes les façons,
C’estoient tous ces oyseaux garçons
Dont voiture a donné la liste,
Apres on voyoit sur leur piste
Les Amours d’obligation,

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Les Amours d’inclination,
Quantité d’Amours idolatres,
Vne trouppe d’Amours folastres
Force Cupidons insensez,
Des Cupidons interessez :
De petits Amours à fleurettes,
D’autres petites amourettes.
Mesmement de vieilles amours
Qui ne laissent pas d’auoir cours,
En dépit des amours nouuelles,
Et qui mesme sont assez belles ;
Car vous sçauez qu’on dit tousiours
Qu’il n’est point de laides amours :
Et bref tant d’amours qu’à vray dire,
On ne pourroit pas les descrire,
Comme l’on voit les estourneaux
Tournoyans aux riues des eaux,
Lors que la premiere froidure
Commence à ternir la verdure,
Leur nombre qui surprend les yeux,
Noircit l’air & couure les cieux,
Tels ou plus espais ce me semble
Se pressans cheminoient ensemble,
Tous les Amours de l’Vniuers,
Mais vn peu de treve à nos vers,
Et pour discourir d’autre chose
Retournons tout court à la prose.

 

Dans l’Epistre
à Monsieur de
Colligny.

Les Amours acheuoient de passer lors que l’on
vit venir les Auteurs que Voiture auoit aymez, &
ausquels il auoit fort affecté de ressembler : Ils honoroient
cette Pompe de leur presence, & marchoient
selon leurs degrez d’ancienneté : Les Latins
all oient les premiers, car pour les Grecs, d’autant
que Voiture pretendoit que tout François de par
Francus descendoit d’Hector, il les auoit tousiours

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hays comme les ennemis de ses peres : Il auoit composé
quelques Epistres & quelques vers que l’ancienne
Rome auroit approuuez, & pour l’en recompenser
plusieurs prioient Tibulle & Pline de pleurer
sa mort par vne Eloge, & de reciter son panegyrique.
Mais ils s’en excusoient tous deux, l’vn par ce qu’il
y auoit long-temps qu’il n’auoit fait de vers l’autre
sur ce qu’il ne haranguoit plus depuis qu’il estoit
mort, & vous les renuoyoient, protestans que vous
composiez des vers dignes du siecle d’Auguste, &
que vostre eloquence égalloit celle des dix Orateurs,
vne partie de leur trouppe chantoit les loüanges de
ce bel esprit : voicy cinq ou six des vers dont ils pretendoient
honorer sa tombe.

 

 


Pullus Apollinis,
Heu lacrimabili !
Morte peremptus,
Inclitus istâ
Conditur vrnâ.
Spargite flores,
Et tumulo leui,
Hoc mansurum
Addite Carmen.
Vitturius nulli nugarum læude secundus.

 

Les Italiens marchoient apres les Latins, & auoient
comme eux,

 


Sonetti madrigaletti
Versi sciolti vezzozetti
Di Vincenzo Vetturetti.

 

Le Cieco d’Adria qui les entendoit loüer Voiture,
demandoit au Tassoné qui le conduisoit,
qui estoit ce François dont on disoit tant de bien,
car pour luy il ne l’auoit iamais veu ny iamais leu aucun

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de ses ouurages, le Tassoné à sa mode accoustumée
luy respondit,

 

 


Era quel Veturetto vn Christiano,
Mauninconico in vista epiccielino
Ma d’ingegno tan grande é sorpa humano.
Che Pegazo caual da paladino
Sotto quel graue peso andaua piano
E parea caual da Vetturino :
Benche tal volta porti sú la schiena
Di Poeti moderni vna dozena.

 

Les Espagnols passoient les troisiesmes, & disoient
en chemin faisant, vnas decimas que Voiture
auoit composee en Castillan.

 


Ces gens rauis de la beauté
De ces vers pleins de maiesté,
Admiroient vn si noble ouurage,
Et chacun au stile trompé
Crioit tout haut en son langage
Es dé Lepé, es dé Lopé.

 

 


Lopé qui se voyoit flatter,
Pour oster tout lieu de douter
Qu’il n’eust fait ce diuin Poeme,
D’vne fausse gloire pippé,
Crioit comme vn diable luy mesme,
Es dé Lopé, es dé Lopé.

 

 


Y los echos de Parnasso
Por fauorescer Vettura,
Otro Narcisso moderno,
Aunque es dé Lope oieron
Es de Vettura dixeron.

 

Apres ces Auteurs Estrangers paroissoient nos
vieux Romanciers. On y voyoit presque tous ceux

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qui ont escrit depuis Philippes Auguste iusques au
grand Roy François, & parce que Voiture auoit
pris vn singulier plaisir à lire leurs ouurages & à
trauailler en leur stile, ils vouloient pour le recompense
croniquer ses faits, & donnoient en passant
vn inuentaire des chapitres du Roman qu’ils pretendoient
en escrire, celuy qu’on m’a apporté dit ainsi,

 

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Sarasin, Jean-François [?] [1649], LA POMPE FVNEBRE DE VOITVRE. AVEC LA CLEF. , français, latin, espagnol, italienRéférence RIM : Mx. Cote locale : A_6_79.