Anonyme [1649], LA SEVRE, L’ESCLATANTE ET LA GLORIEVSE VICTOIRE DES BOVRDELOIS, MALGRÉ LA TRAHISON de leurs faux amis, par maniere d’Epitaphe. Auec deux Epitaphes pour Monsieur de Chambret leur General. , françaisRéférence RIM : M0_3668. Cote locale : D_1_11.
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LA SEVRE,
L’ESCLATANTE
ET LA GLORIEVSE
VICTOIRE
DES
BOVRDELOIS,
MALGRÉ LA TRAHISON
de leurs faux amis, par maniere
d’Epitaphe.

Auec deux Epitaphes pour Monsieur de Chambret
leur General.

A PARIS,

M. DC. XL X.

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LA SEVRE, L’ESCLATANTE,
& la glorieuse Victoire des Bourdelois malgré
la trahison de leurs faux amis, par maniere
d’Epitaphe.

PASSANS, si vous arrestez icy vos pas pour
considerer ces tombeaux, prenez bien garde
que quelque compassion ne vous surprenne,
& que vous ne pleuriez pour ceux-là
que le Ciel a rendus plus heureux que vous. Ils ont
eu le courage de vouloir deffendre eux-mesmes &
leur Patrie, de la tyrannie qui l’opprime : c’est vne gloire
apres laquelle ils ne nous sçauroient donner à pleurer.
De si grands desseins rendent si dignes & si heureux
ceux qui les entreprennent, que de quelque façon
que reüssisse l’entreprise, on doit plustost benir
leur bon-heur, ou mespriser leur malheur, que non
pas de plaindre leur perte. Mais ils sont morts ? il est
vray, ils ne sont pas les seuls qui ont cedé au destin, &
qui ont succombé sous le faix de leurs nobles entreprises.

Leur bon-heur toutesfois n’en est pas moins grand,

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si nous le considerons auec des yeux espurez de fausses
lumieres. La vertu qui prend vn illustre dessein dans
ce premier mouuement est tellement heureuse, qu’il
n’est plus rien capable d’amoindrir sa felicité. Que ce
dessein ait vne issuë fauorable ou contraire, n’importe ;
comme les succez ne sont pas dans sa main, & que
les éuenemens ne releuent point de son empire, la seule
impression qu’elle c’est donnée d’vne si belle image,
est tout ce qui la felicite & qui la comble de ioye
& de bon-heur.

 

Qui doute que le dessein des Bourdelois (qui sont
ceux qui reposent heureusemẽt icy) ne fust vn illustre
dessein ? Ils ont vû quasi toute la France armée pour la
ruine de son tyran : Ils ont vû de tous les bouts du monde
venir des ennemis coniurez pour sa ruine. La grande
& la populeuse ville de Paris ; Ils l’ont entenduë ne
crier que la mort de ce cruel, & ne vomir qu’imprecations
contre ce Barbare. En ce temps-là quand ils se
fussent vnis au reste de tant de genereux ennemis, leur
generosité n’eust pas tousiours esté moindre que celle
des autres. Mais ils ont creu qu’il y auoit assez d’espées
nuës pour trancher vne seule teste ; & qu’inutillement
les leurs seroient peut estre desgainées. Que le coup
sans doute seroit fait auant qu’ils fussent preparez.
Qu’il y auroit de la honte à arriuer trop tart ; & qu’il
valoit mieux demeurer à attendre les euenemens.

Certes de fait, vne infinité de personnes ont esté
surprises au succez des affaires. Iamais l’on ne ce fust

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imaginé que Paris si fort eust ainsi honteusement succombé,
& que ces fiers Habitans eussent pû souffrir
tant de traistres les conduire, & disposer à leur yeux si
perfidement de leurs biens, de leur honneur, & de
leur vie.

 

Vn si grand malheur a surpris beaucoup de fortes
ames, & a affligé toutes les bonnes. En ce rencontre
toutefois, toutes les Prouinces ont suiuy le triste sort
de cette malheureuse ville. De toute parts ont a tendu
le col & les mains. On auoit secoüé le ioug, mais on en
a receu vn tout nouueau beaucoup plus pesant que le
premier ; & le changement de nôtre fortune, c’est pour
nous fait auec tant de desauantage, que si auparauant
nous estions malheureux, auiourd’huy nous sommes
au dernier degré de nostre malheur, & tout proches
du desespoir.

Les Bourdelois qui n’auoient rien dit pendant les clameurs
de tout ce Royaume ; qui s’estoient tenus comme
dans le respect, lors que leur licence pouuoit estre
authorisée par l’vniuerselle ; quand ils ont vû tout calme,
que toute la France estoit derechef abbatuë, &
auoit plus que iamais la gorge sous le pied de son tyran ;
ils se sont esmeus à ce triste spectacle. Ils esperoient
peut-estre que le Regne s’alloit adoucir ; Ils ont
vû arriuer tout le rebours de leur esperance. Ce fier
animal qui se veut seoir sur le Trosne de nostre
Agneau (si ie l’ose dire en ces termes) ne leur a pû paroistre
en cet Estat, sans leur faire horreur. Alors cette

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generosité qui c’estoit retenuë ne s’est plus moderée.
Ce feu caché a brisé ces cachots & a voulu faire voir à
tout le monde qu’il brusloit, encores que sa flâme
n’eust pas esté apperceuë, tellement que ceux que nos
fureurs n’auoient point animez, ont trouué dans nostre
timidité plus de courage, qu’ils n’auoient fait de
colere dans nostre couroux.

 

Ie ne veux point dire ce qu’ils ont fait, on le sçait
assez ; ils ne se sont pas laissez brauer ; ils ont braué ; ils
sont sortis de leur ville ; ils ont tenu la campagne ; ils
ont commancé & heureusement poursuiuy vn siege
cependant qu’ils estoient les seuls en France, qui ne
baisassent pas le cul au bouc, & n’adorassent pas l’image
& le pouuoir de la beste.

Leur dessein estoit donc sans doute des plus illustres ;
D’auoir sans crainte ny sans secours, entrepris
eux seuls ce qui n’auoit pas reüssi à toute la France. Vn
exemple si frais du malheur de leurs pareils, deuoit intimider
des courages mediocres ; & les leurs doiuent
auoir esté des plus grãds de s’estre mis à la mercy d’vne
mer où tant de vaisseaux à leurs yeux venoient de faire
n’aufrage dans vn temps qui promettoit à tous les
nochers vn heureux voyage.

Si donc leur dessein a esté illustre, leur estat est plein
de felicité & de gloire. Ils sont morts, mais ils le sont
pour vne bonne cause ; ce n’est point vn crime qui les a
fait perir. Lavertu est ce rameau d’or qui cõduisit Ænée
aux entres du trespas sans qu’il perdit la vie : & cette

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mesme vertu qu’ils ont professée a fait qu’ils ont expiré
sans perdre le iour, & qu’ils viuront dans la memoire
des gens de bien, malgré le trespas.

 

Nous considerons ce qu’on appelle leur infortune
auec enuie ; & nous disons picquez d’emulation, qu’ils
sont heureux d’estre infortunez ! Certes de fait, vn bon-heur
si grãd est vn tresor bien rare ; il est de ceux que les
morts emportent auec eux. Les Peuples qui iettoient
dans la fosse de leurs deffuncts, de l’or, des pierreries,
des esclaues, ne leur donnoient rien d’vn prix égal aux
richesses, que nos illustres Bourdelois ont emportées.
La terre pourrissoit ses sottes vanitez, auec le corps auquel
elles estoient voüées ; mais le vray bien, & la richesse
qui les ont suiuis, sont des tresors incorruptibles ;
& tout le monde sçaura tousiours qu’ils sont
morts pour la deffence de la publique liberté.

Ceux qui deux mille ans auant eux ont eu le bon-heur
& le courage d’en faire de mesmes, viuent encores,
quelle longue vie ! il ne faut donc pas que nous
croyons qu’ils soient morts, puis qu’ils sont heritiers
du destin de ceux qui ne peuuent mourir ; pourquoy
doncques les pleurerions nous ?

Ie te le redis donc encores passant, ne pleure point
pour eux, regarde au haut de cet Epitaphe, & tu les
verras proclamer vainqueurs. S’ils sont des vainqueurs
ils ne veulent entendre que chants de triomphe, &
ne se sçauroient plaire aux plaintes lugubres ; Les
souspirs sont trop tristes pour eux. Faits ton deuoir

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passant, publie leur victoire & non pas leur mort.

 

Le but de leurs combats tu le sçais, ils ne vouloient
que sortir de la tyrannie du Mazarin. Les commandemens
d’vn vassal & plustost du moindre de tous les
hommes estoient insupportables à ces ames Heroïques.
Ils cherchoient à ce liberer de son indigne &
trop ample pouuoir. Hé bien, n’ont ils pas heureusement
reüssi ? Mais c’est en mourant ; & qu’importe s’ils
sont arriuez au lieu par vn autre chemin ? N’est-ce pas
tousiours la mesme chose ? ne sont ils pas tousiours dans
l’estat qu’ils ont souhaité ? Leur victoire mesme est
d’autant plus illustre qu’elle est promptement emportée ;
ils ont aussi-tost obtenu que desiré leur bon-heur.
Autrement il y auoit vne infinité de difficultez à vaincre.
Les succez sont douteux, quoy que les desseins
soient bons. Il eut fallu long-temps combattre & peut
estre en vain. Apres plusieurs coups receus & donnez,
le tyran pouuoit auoir le dessus, leurs espées pouuoient
estre encor changées en chaisnes, & tout leur
courage ne les garantissoit pas bien de la captiuité.

Ils sont, graces à Dieu, exempts de tous ses perils. Ils
brauent, delà où ils sont en toute asseurance, l’audace
du fier demon qui nous domine encores. Ces mauuais
desseins ne les sçauroient plus ioindre ; ils ne sont plus
que pour les detester, & non pas pour les ressentir.

Quelle plus grande victoire pouuoient-ils remporter
sur l’ennemy de leur liberté affranchie. Quand ils
auroient en mille rencontres, vaincu mille de ses valets,

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comme le sieur d’Espernon & beaucoup d’autres,
dont il y en a quelques-vns d’encores bien plus
grande estoffe. Quand ils auroient passé au tranchant
de l’espée deux cens mille de ses esclaues, & qu’il ne
seroit plus mesme en France ; ils n’en seroient pas
mieux affranchis qu’ils sont. Leur liberté courroit encores
peut-estre plus de risque, il pourroit retourner
dans vn lieu où il est si bien maintenu, & reprendre
par vne autre reuolution, l’empire qu’on luy auroit
vne fois osté.

 

Combien la fortune a telle souuent ioüé des rolles
de cette nature. Ne sçauons nous pas que Marcus apres
auoir esté le premier à Rome, mendia du pain long-temps,
& fust vne sois contraint de se noyer iusques à
la bouche pour les ames de ses ennemis, & qu’enfin, il
reuint encor apres tous ses malheurs aussi grand qu’il
eust iamais esté. Combien de bãnis en grace sont reuenus,
aussi grands & aussi puissans qu’auparauent. N’a-on
pas vû cent fois des personnes estre quasi rappellée
de la mort à la Couronne, & estre peu s’en faut esleuez
sur le trosne du plus profond du tombeau. Sur
tout en ce rencontre ou la memoire des grands seruices
que Mazarin a rendus à cet Estat, est tousiours si
presente à ceux qui dominent ; ou l’on le conserue
pour de si bonnes & de si iustes raisons, il seroit à craindre
que s’il s’estoit retiré on ne le voulust bien-tost
rappeller.

La liberté de ces illustres morts est donc de cette façon

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bien mieux affermie qu’elle ne le seroit s’ils viuoient
encores & vainqueurs. En cet estat, quelle felicité
est comparable à celle-là qu’ils ont receuë ? qui
peut de ceux qui restent en France viuans, ce dire autant
heureux que morts ils le sont ?

 

Helas ! nous demeurons dans la tyrannie qu’ils ont
surmontée, il faut que nous portions le pesant ioug
qu’ils ont secoüé. Il faut que nous obeïssions à nostre
ennemy, & qu’encor nous baisions les fers où il nous
fait gemir. La vie d’où ces genereux expirez sont sortis,
nous attache à ces loix malgré nous. Puis qu’il faut viure
il le faut seruir.

Encor si nostre malheur en demeuroit où il est. Si
ne pouuans plus rien esperer, nous ne deuions plus
rien craindre ; Mais quelque grande que soit nostre
misere apparente, nous deuons encore estre bien plus
malheureux. Quand ce cruel nous aura rauy tous nos
biens, on le verra s’en prendre impitoyablement à
nos vies ; & ayant immollé tous nos tresors à son auarice,
sacrifier encore nostre sang à sa cruauté. Bien-tost
nostre inhumain Silla va faire d’autant de François,
autant d’hosties. Bien-tost nous allons voir en
France les mesmes proscritions qui ensanglanterent
autrefois Rome & le mesme Triumvirat.

Pourquoy sommes nous demeurez apres nos chers
freres ? Pourquoy ne pleurons nous pas plustost, pour
nous que pour eux. Si les larmes de compassion l’ont
arrachées par vn objet de misere, c’est pour nous seuls

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qu’on en doit verser. Pour [illisible], on ne peut les considerer
dans le triste & le funebre estat où nous sommes
reduits. Toute la France doit benir l’inuiolable fidelité
qu’ils luy ont tesmoignée ; Tous les vrais François
doiuent aller porter des fleurs sur leurs tombes, & couronner
leur sepultures de mille festons. Nous leur deuons
mille sortes d’hommages ; & des Payens les adoroient
comme des hommes que la mort leur auroit
rendu des Dieux protecteurs. Pour moy ie ne trouue
pas qu’il y ait d’impieté à leur sacrifier des loüanges ; Il
a esté de tout temps permis de loüer apres leur trespas,
ceux qui dans les actions de leur vie ont esté tous
pleins de gloire & d’honneur.

 

Chantons donc sans nous lasser des chants de triomphe
pour eux, encore qu’on crie par tout leur déroute.
Ceux qui sont morts & que nous loüons n’ont point
eu la lascheté de fuir. Il est vray que l’armée du Parlement
de Bourdeaux a esté mise en route : Il est vray
que la trahison de quantité de lasches, payez pour trahir
ceux qu’ils feignoient de seruir, a rompu l’ordre
des bataillons. Il est vray que ces perfides à la veuë
d’vne poignée d’ennemis ont fuy comme ils l’auoient
promis, & qu’ils n’ont ainsi esté que trop fidelles dedans
leur infidelité. En fuyant ils entraisnoient comme
par force ceux qui n’estoient pas resolus de pastir ;
ainsi ces traistres rompoient les rangs & semoient
l’espouuente parmy ceux qui ne sçauoient ce que c’estoit
de fremir.

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En vn grand nombre de soldats les plus vaillans font
ordinairement ce qu’ils voyent faire, pource que c’est
vne exercice folie à vn particulier d’entreprendre rien
tout seul dans vne déroute qui voit fuir s’y prepare, &
n’est pas si temeraire de vouloir demeurer seul contre
tous les ennemis ; Bien souuent la fuite est vn ordre
donné pour ce sauuer, lors que le General voit qu’il est
impossible de faire ferme : & il ne faut pas douter que
les traistres en fuyans ne disent, sauue qui peut, pour
rendre la déroute plus prompte & la victoire des ennemis
plus asseurée.

En ce rencontre Monsieur de CHAMBRET le genereux,
General des vaincus, fit ce qu’il pût pour remedier
au malheur de son iuste party. Il ne faut pas
douter qu’il ne se meslast souuent parmy les fuyards
pour les rappeller. Mais quoy ! ce grand Capitaine ne
parloit qu’à des traistres ou qu’à des trahis ; qu’à des
gens payez pour la fuite, ou à d’autres qui raisonnablement
ne pouuoient pas demeurer dans vne déroute si
generale & si bien tramée. Ce fust dans cét espouuentement
que moururent ceux que nous loüons & que
nous ne pleurons pas. Ce fust en cette confusion
que le vaillant & le sage de Chambret faisant son deuoir,
auquel il n’a iamais manqué pendant sa vie, receut
par la main d’vn traistre, & des siens propres le
coup mortel, que tous les ennemis ensemble n’eussent
osé iamais luy donner.

Vous auez par là sans y penser, lasches esclaues du

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moindre des hommes, tesmoigné l’estat que vous faisiez
de celuy que vous auez fait assassiner. D’Espernon
n’auoit pas creu le pouuoir vaincre en iuste guerre ;
Mazarin ny son Conseil ne se l’estoient pas imaginez.
C’estoit vn homme incorruptible aux promesses, &
qui sçauoit mespriser les menaces. C’estoit vn vray
General, & non pas vn homme à piller son party sans
le seruir. Enfin, il estoit tel, qu’il a fallu des traistres
pour s’en deffaire, parce qu’il n’y auoit point d’esperance
de le gaigner ny de le vaincre. Certorius autrefois
en Espagne eust vn mesme destin ; les plus grands
hommes de la terre n’en eussent sceu venir à bout ;
quelques perfides assassins le déroberent à la terre. Il
fuyoit comme toy de Chambret la persecution des
tyrans de sa patrie. Comme toy il faisoit peur & dommage
à ces ennemis, & comme à toy de lasches familiers
luy osterent vne vie qu’il auoit genereusement
deffenduë contre toutes les forces de l’Empire.

 

Mais si comme toy il eust vne destinée en sa fin déplorable
comme il auoit eu aussi comme toy vne vie
en sa suite glorieuse ; comme luy tu ne mouras iamais
dans la memoire des hommes, & l’esclat de ta haute &
de ta sublime vertu, brillera du fonds de ton tombeau,
& instruira la Posterité.

FIN.

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Epitaphe de M’de Chambret
General des Bourdelois.

 


CY gist du grand chambret, le corps assassiné
Par les lasches valets, de l’infame Eminence.
Il estoit destiné
A mourir pour la France ;
Comme de Mazarin l’esprit est condamné
A tirer la Finance
De tout le Royaume de France
Et puis estre damné.

 

FIN.

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Autre.

 


CY gist de Mazarin, l’ennemy redoutable,
Qu’il n’eût iamais vaincu, que par la trahisõ ;
Il luy failloit quelqu’ame detestable
Qui le seruist du fer ou du poison.
Ainsi finist vne vie si belle
Chambret, reçoit la mort d’vne main infidelle,
Et de ces ennemis s’asseurent les destins ;
Toutesfois c’est bien peu, les remords les deschire,
Leur crime à tout moment les gesne, les martyre,
Et son nom loge encor cent frayeurs dans leur seins.

 

FIN.

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