Anonyme [1649], CENSVRE GENERALLE DE TOVS LES LIBELLES DIFFAMATOIRES, IMPRIMEZ DEPVIS LA CONCLVSION DE LA PAIX, AV PREIVDICE DE cét Estat. , françaisRéférence RIM : M0_673. Cote locale : C_1_11.
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CENSVRE
GENERALLE
DE TOVS LES LIBELLES
DIFFAMATOIRES,
IMPRIMEZ
DEPVIS LA CONCLVSION
DE LA PAIX,
AV PREIVDICE DE
cét Estat.

A PARIS,

M. DC. XLIX.

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CENSVRE GENERALLE
de tous les Libelles diffamatoires,
imprimez depuis la conclusion de la
Paix, au preiudice de cét Estat.

FAVT IL que la France sous vn climat si pur &
si sain, produise maintenant tant de monstres
differens, & qu’ayant esté iusques icy exempte
de ces venimeux serpens par vn priuilege qu’elle
a sur toutes les autres regions, elle commance à
deuenir plus fertile en ces funestes prodiges, que les deserts
de l’Egypte & les cauernes de la Lybie, Hercules fut-il iamais
plus necessaire, & cet hydre dont la soustraction d’vne
teste faisoit la multiplication de quantité d’autres, donna-telle
iamais plus de difficulté à ce grand homme, & vomit-elle
plus de venin que cette dangereuse chimere enfantée
par tant de pernicieux esprits, iette d’ancre aussi noire que
leur ame sur la blancheur de l’innocence & de la verité.

Ie ne puis conceuoir comme la corruption du siecle, a pu
monter le vice en vn degré si releué qu’il passe en place de
la vertu, comme ces Anges de tenebres se puissent si bien
desguiser en esprits lumineux, & que la plus criminelle mesdisance
ayt vne approbation si generalle que l’on en canonise
les Autheurs, apres auoir placé leurs infames escrits,
comme des pieces d’esprit fort precieuses dans les plus modestes
cabinets, iusques-là que l’impudence & la calomnie
donne le poids à present à toutes les productions d’esprit, &
que sçachant qu’vne piece est insolente & satyrique, on infere
aussi-tost qu’elle est bonne par vne brutale consequence.

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Il me semble que i’entens desia quelques-vns de ces seditieux
me taxer d’estre de la caballe, & m’appeller Mazariniste,
pour me mettre en horreur dans l’esprit du vulguaire,
& l’empescher de reconnoistre mes veritables intentions,
qui ne tendent qu’à les des-abuser de ces illusions
pernicieuses ; quoy que cette iniure n’ayt aucun fondement,
ie suis obligé toutesfois de destruire cette sotte opinion, &
de dire que ie n’ay iamais fait aucune acceptation de personnes ;
qu’outre ce que la Maiesté des Roys & des puissances,
ausquelles ie suis sujet a tiré de moy de respect & de submission ;
Les honnestes gens desquels ie suis connu, pourront
dire que la faueur ne m’a iamais fait commettre des
lascheté, & que i’ay tousiours proportionné l’estime d’vne
personne à la grandeur de sa seule vertu. Pour ce qui est de
celle du Cardinal Mazarin, ie n’en ay receu ny desplaisir
ny faueur particuliere, & quant il s’est apparamment porté
contraire à ma Patrie, i’ay tesmoigné autant de zele à sa
deffense que l’occasion & la necessité me l’ont pu permettre.
Mais à present que les affaires sont pacifiées, & dans vn
estat tranquille & reposé, si les puissances qui nous gouuernent
approuuent son ministere, Ie n’ay ny la volonté ny la
force de les contredire, & sans approfondir l’interieur de
sa conscience & le secret de ses maximes, ie souhaitte seulement,
que s’il a bien fait qu’il continuë, & que s’il a fait
du mal à la France, qu’il luy fasse assez de bien pour en oster
entierement la memoire & le ressentiment.

Que le peuple n’ayt donc point cette creance, que ma
plume soit mercenaire & que mon esprit soit esclaue de la
faueur, ie ne suis ny partialiste ny particulierement interessé,
& mes sentimens sont si conformes à la verité, que la franchise
auec laquelle ie les mets au iour, & la suitte de ce
discours, feront aisément reconnoistre qu’il seroit ridicule
de me taxer de corruption & de flatterie.

Mais pour iustifier les motifs qui me portent à cette Censure
generalle, contre l’opinion d’vn nombre d’ignorans &
de libertins, que ces insolens Escriuains ont pour approbateurs

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de leurs ouurages ; ces raisons comme ie croy, seront
plus que suffisante.

 

Qu’outre l’interest commun qui m’excite à combattre
ses monstres, ma conscience m’y rend obligé, & que penetrant
clairement dans les erreurs de ces Libelles ; Ie ferois
vn crime de les receller & ne les pas mettre au iour, pour
détromper les simples qui se laissent pipper par des pretextes
de liberté & de franchise, dont ces escrits se masquent
artificieusement : que la charité doit animer mon zele à la
destruction du vice & la deffense de la verité, & qu’enfin
ces pieces diffamantes estãt si preiudiciables au repos de cette
Monarchie, & si scandaleuses à tous les gens de bien, comme
faisant profession d’escrire quelquefois, i’ay toutes les
raisons du monde de condamner ces ouurages qui des-honorent
les muses par leur salletez & leurs infamies, & maintenir
par ce moyen mon innocence contre les soupçons
que l’on pourroit auoir que quelques-vns fussent de ma
façon.

Ces motifs estans si clairs & si certains, ie me suis estonné
que de tant d’excellens esprits beaucoup plus capables.
d’entreprendre vn si digne trauail, la pluspart aye presté
par son silence vn tacite consentement à ces erreurs, & lassé
glisser tant d’abus sans les refuter. Que si quelques-vns ont
traicté de cette matiere, ils semble qu’ils ont eu peur de les
choquer ouuertement, & par vne certaine retenuë qui
procedoit de leur modestie, Ils se sont seruis de remede lenitifs
pour guerir vn mal qui ne se peut chasser que par la
violence. I’approuue les intentions de l’Autheur de la censure,
sur les Soupirs François, mais i’aurois desiré que son
style eust esté moins charitable, ou que sa charité eust esté
plus enflammée, & qu’il se fust entierement seruy de l’auantage
que luy donnoit la foiblesse de son ennemy ; En effect
la douceur ne fait qu’aigrir ces esprits cacochimes, & quand
leur effronterie est paruenuë iusques au dernier point. Il
faut plustost songer à les destruire qu’a les guerir, & retrancher
ces membres pouris & cangrenez du Corps de l’Estat,

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de peur que par vne mortelle contagion le reste n’en soit
par apres incõmodé ; Il faut, il faut que la verité triomphe de
calomnie, & puisque ces seditieux publient auec tant d’esclat
leur insolence, il ne faut point flatter le dé & declamer
hautement contre ces pestes enuenimées, qui s’efforcent
de ruiner le repos & la tranquillité de cette Couronne.

 

C’est en vain que nos Magistrats ont cru par quelques
menaces remettre à la raison ces esprits desuoyez, iusques
icy leur douceur n’a fait qu’augmenter leur malice, & le
peu de recherche qu’ils ont faicte du premier de ces Libelles,
a causé la production de beaucoup d’autres plus scandaleux
& plus criminels, dont quelques-vns se couurent
de titres specieux, & les autres portent l’impudence escrite
sur le front & font gloire de leur infamie ; mais i’espere
qu’à l’aduenir ils y donneront vn si bon ordre, que l’on ne
mettra plus aucune piece de cette estoffe en lumiere que
dans le feu qu’allumera le boureau, pour y brusler & l’Autheur
& l’Ouurage.

C’est ce que merite celuy des Soupirs François sur la Paix
Italienne, celuy de la Requeste Ciuille sur la Conclusion de la
Paix, celuy des Genereux sentimens d’vn bon François contre la
Conferance, de la pure Verite descouuerte, de la Cuirasse, &c. du
pot de chambre &c. du bandeau, & de quelques autres, dont la
discretion me fait taire le titre, pour estre excessiuement effrontez
& des-honnestes, imprimez depuis la conclusion
de la Paix, circonstance qui rend leur crime digne d’vne
plus seuere punition, puisque c’est brauer les puissances, &
par ces exemples libertines retirer leurs suiets du respect, ou
l’accommodement des affaires les a remis.

Sans m’amuser à la discution du dessein de ces Escriuains
si mal intentionnés, qui ne peut estre que tres-mauuais, ie
me contenteray d’en condamner les œuures, & d’en faire
voir les vicieuses consequences apres l’examen que i’en ay
fait exactement sur la lecture de chacun d’eux ; mais comme
ils sont si dangereux que les esprits foibles en ayant
quelque connoissance en pourroient estre infectez & corrompus,

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ie nẽ pretens pas en faire vne refutation si particuliere
qu’elle en puisse donner quelque notion, mais seulement
ie tascheray de leur donner sur les doigts à chacun, &
n’espargner en cette censure ny les vns ny les autres.

 

Comme l’on a desia refuté les Soupirs François, ie n’adiousteray
rien aux sentimens de l’Autheur de cette censure,
qu’vne raison dont il a touché quelque chose, mais qu’il n’a
pas assez clairement expliquee, pour montrer l’inepte façon
de raisonner de ce libelle qui se destruit par ses propres raisons,
il fait vne longue description des mal-heurs de la guerre,
exagere les desordres & les profanations commises par
des troupes estrangeres, qui cause vn horreur de retomber
dans les mesmes mal-heurs, & conclut en suitte à la ruption
de la paix, sous quelques pretextes qu’elle n’est que simulée,
& comme vn piege pour nous attraper ; n’est-ce pas argumenter
en habille homme, de dire que la guerre est cause
des massacres & des mal-heurs, & par cõsequent qu’il ne faut
pas faire la paix, à la verité c’est ioindre l’ignorance à la malice,
& meriter la marotte aussi bien que la rame pour de si
rares qualitez.

Cette piece a toutefois fait grand bruit, & mesmes quélques-vns
sans l’auoir veuë pour passer en estime de galans
hommes dans de certaines compagnies, ont asseuré que
c’estoit la plus belle chose du monde, & qu’apres cette production
il falloit necessairement tirer l’eschelle : il est vray
grands esprits, mais l’Autheur y deuoit monter auparauant
pour y receuoir le collier d’honneur & la recompense de ses
trauaux, si profitables au public qu’il l’auroit reconnu par
vne priere generalle : Toutesfois quoy qu’il ayt frayé le chemin
à d’autres Autheurs de mesme farine, leur impudence
a bien en chery sur la sienne, & comme ils ont porté leur insolence
au plus haut point qu’elle pouuoit atteindre, c’est
auec beaucoup de raison qu’ils peuuent pretendre vn degré
plus eminent sur cette eschelle, & de mourir en vn element
plus releué.

La pure verité descouuerte, donne cet auantage à son Autheur

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& de vray ie ne connois point de censeur plus propre
à corriger vne piece de cette nature qu’vn executeur de Iustice,
ses lignes les plus innocentes ne meritent pas moins
que d’estre effacées par le sang de l’Autheur, & ce seroit
profaner ma plume que de l’employer contre vn ouurage
digne des corrections du plus infame de tous les hommes.

 

Les genereux sentimens du veritable François, procedẽt d’vn
esprit plus subtil & plus malicieux, & i’aduoüe qu’ils ont pu
tromper beaucoup de personnes sous vne apparance de franchise
& de zele pour sa Patrie, il taschent de persuader les
esprits à cette creance, & prennent l’occasion des troubles
& des desordres pour les porter dans des extremitez, ou
desia la chaleur & les esmotions les poussent auec assez de
violence : cependant quoy que le style en soit plus eloquent,
la phrase mieux estudiée, les periodes mieux mesurées, & le
dessein moins criminel en apparance, la consequence toutesfois
n’en est pas moins pernicieuse, & comme les poisons
desguisez sous quelque douceur, sont plus à craindre que
ceux qui sont connus, & qui paroissent ingenuëment dans
leur pureté naturelle : Aussi ces pieces qui conseruent quelque
idée de bonne intention, & qui glissent par ce moyen
si facilement dans les esprits, meritent d’estre examinées &
recherchez de plus prés, & la censure en doit estre plus rigoureuse.

Mais comme ie suis obligé de serrer mon style, & de parler
generalement de quelques autres pieces sans m’amuser à
refuter ses raisons qui consistent dans des boutades, & qui
sont tirées de quelques harangues militaires, pour picquer
d’honneur & de generosité les Parisiens, & les empescher
de poser les armes ; ie ne veux en examiner que la fin, & faire
voir qu’elle n’est aucunement differente de celles à quoy
nous auons desia respondu, il pretend l’vne de ces deux choses,
ou que le Cardinal meure ou soit exilé, ou bien que les
Parisiens & tous les François en general se mettent en deuoir
de le sacrifier à leur passion, quand ils deuroient à ce

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qu’il dit mourir en la peine, & respandre leur sang dans vne
entreprise si glorieuse, il est facile d’inferer qu’il ne respire
que la guerre & les massacres, & qu’il ne veut point admettre
de paix qu’à des conditions tout à fait impossibles & déraisonnables :
ceux qui pour auoir esté chocquez par ce
ministre deuroient auec plus de raison & de iustice en tirer
quelque satisfaction, qui ne manquent ny de cœur ny de
puissance pour effectuer leurs desseins, & dont la dignité
& la naissance les auantagent infiniment au dessus du commun,
acquiescent toutesfois à cet accord, & relaschent de
leurs interests pour remettre cét Estat dans le repos, & finir
vne guerre dans laquelle ils se pourroient maintenir mieux
que personne : & vous Monsieur le seditieux, eschauffé
possible d’vne chaleur bacchique, vous prescherez entre
deux treteaux, la sedition & le carnage, & prefererez à la
paix la plus aduantageuse que nous pouuions desirer, l’embrasement
general de cette Monarchie ; mais le croy que
vostre espée n’esgale pas vostre plume, & que si l’on vous
auoit pris au mot, vous auriez saigné du nez aussi bien que
beaucoup d’autres, chez qui vos escrits reçoiuent de l’approbation ;
Enfin vous estes de ceux qui ne demandent que
playe & bosse, & qui taschent de pescher en eau trouble,
dont il faut purger vn Estat comme d’vne peste dangereuse,
à la tranquillité publique.

 

C’est trop demeurer sur vn suiet, il faut comme vn second
Philoctete apres auoir coupé cette teste, y passer le feu
de crainte qu’il n’en naisse de plus dangereuses, il en reste
d’autres à cét hydre qu’il faut abbattre auec autant de force,
dont voicy la plus horrible & pleine de venin, sous le
nom de Requeste ciuille contre la conclusion e la paix, a la verité
i’ay des sentimens bien aigres contre l’infame pere
d’vn monstre si dangereux, il faut que ma passion s’exprime,
& que i’aduoüe qu’vn demon animant le corps de quelque
libertin, a composé cette Requeste inciuille, plustost que ciuille,
dont chaque ligne a quelque crime particulier, & dans
laquelle l’impieté fait à l’enuy de l’impudence, ce Prince à

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qui s’addresse cette belle legende, est vn fantosme imaginaire
& supposé, & quoy que son Autheur proteste d’estre
fort affectionné à son seruice ; Ie croy que s’il estoit effectif
il le deuroit reconnoistre par vne bonne charge de bois, &
luy payer ses gages à coups d’estriuieres, pour le traicter
d’importun, de stupide & d’esprit foible, & peu versé dans
les maximes de la Cour.

 

Ce sont là les moindres traits de son insolence, il s’attaque
d’abord à la Maiesté Royale, & la traite auec tant d’indignité
que tous les suiets de cette Couronne, ont interest
de vanger ces outrages diffamans, & percer vne langue si
venimeuse qui ternit le lustre de cet Estat, & l’expose à la
derision des estrangers par ses sanglantes calomnies : Les
Princes & les Magistrats, nos Generaux, & iusques aux personnes
sacrées ne sont pas espargnez dans cette infame satyre,
& cette redite inepte d’eau benite & de deuotion de
Cour, y mesle les choses les plus sainctes auec les profanes :
Mais quoy que s’attaquant aux puissances, & taxant la vertu
des plus hommes de bien, sa mesdisance merite des chastimens
exemplaires, sa brutalité me semble encor plus punissable,
& ce conte ridicule qu’il tire par les cheueux, &
qu’il adapte si mal à propos à son suiet, me rend plus animé
contre cét ignorant Autheur, qui ne paroist eloquent qu’en
iniures, & dont les mots de gueulle sont les termes les plus
choisis ; Il conclut par vne mal-encontreuse prophetie, qui
ne doit estre accomplie qu’en son endroit, excepté qu’au
lieu d’aualler ce sang, il sera contraint de le regorger par vn
infame supplice, la creance que i’ay que cette criminelle
satyre a plus amplement esté refutée, fait que ie retiens ma
passion & ma plume, pour m’en seruir contre quelques autres
qui meritent d’estre viuement estrillées.

Quelques vers adressez au Prince du sang surnommé la
Cuirasse, en vallent bien la peine, puisque suiuant le style
des precedentes ils taxent insolemment vn Prince, à qui la
France est obligée pour auoir exposé son sang à sa deffense,
& l’augmentation de sa gloire ; les troubles passez l’ont à

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la verité mis en mauuaise odeur dans quelques esprits ; Mais
puis qu’ils sont pacifiés nous deuons esperer qu’ayant employé
tant de puissance à nous nuire, il n’en aura pas moins
à nous proteger d’oresnauant, nous en auons des asseurances
si certaines, que nous n’en deuons aucunement douter,
pourueu que ces libelles dont les Autheurs n’oseroient parestre
au iour, n’aigrissent plus son courage genereux à nous
estre contraire ; En effect cette licence effrontée est cause
des plus grands mal-heurs, & comme vn Prince qui cherit
l’honneur, aime ceux qui le loüent. Il hayt dautant plus les
ennemis de sa gloire, & dés qu’il se sent blessé le moins du
monde en vne partie si sensible, Il n’espargne rien pour en
tirer la satisfaction.

 

Tout le reste de ces escrits seditieux ne merite pas d’estre
refutez, puisque leur titres sont si sales & ridicules, que i’aurois
honte de les escrire : Ceux qui les ont produit toutesfois
ne sont pas moins coupables que les autres, & l’on peut
dire que si leur ouurage n’est pas si malicieux ny si subtil
que le defaut d’esprit en est la seule cause, & qu’ils ont fait
de leur mieux en faisant du pis qu’ils pouuoient faire : Ie
n’employeray donc point de raisons contre des choses si
desraisonnables, & ie finis par cette consequence que l’on
ne doit donner aucune estime d’esprit à des personnes qui
ne l’employent qu’à mal faire, & qu’vn ouurage pernicieux
fait iuger de la qualité de l’Autheur.

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