M. [1649], HARANGVE ROYALE prononcée deuant leurs MAIESTEZ A COMPIEGNE. , françaisRéférence RIM : M0_1612. Cote locale : C_5_42.
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HARANGVE ROYALE
prononcée deuant leurs Majestez à
Compiegne.

SIRE,

C’est peu de chose de considerer le bonheur
de vostre regne dans vn âge qui n’a
que des douceurs & des tendresses ; Et dans vne personne
qui aime ses Sujets mesme auec complaisance ;
Si en suite de cette verité nous ne publions les rares vertus
& les eminentes qualitez de vostre Ame incomparables.
Non, grand Prince, ce n’est pas assez de dire ce
que vous estes, mais il est necessaire encor que l’on
sçache ce que vous deuez estre & ce que vous serez.
Comme ce n’est rien dire du Soleil, que de dire seulement
que c’est vn Astre lumineux ; Si nous n’en découurons
les proprietez, les mouuemens, les periodes, les
influences, les effets. Si nous ne protestons qu’il est le
Pere des generations, la cause vniuerselle de toutes les
belles productions de la terre, le plus excellent de tous
les Planettes, la source des lumieres, le flambeau du
iour, l’ame de tous les metaux, la gloire & l’honneur

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des Cieux. Comme ce n’est rien dire de Dieu, que de
l’appeller vn estre Souuerain, si nous ne disons encor
qu’il est independant, absolu, infiny, tout puissant, tout
sage, immortel, la bonté par essence, la source de toutes
les beautez, l’origine de toutes les perfections, le
principe, le commencement, le centre & la fin de toutes
choses. Ainsi, grand Prince, ce seroit en quelque
façon diminuer l’excellence de vos merites, que de dire
seulement ce que la nature & vostre naissance vous
ont fait estre ; Si nous ne disons dauantage ce que la
grace vous peut perfectionner & ce que la pieté vous
peut rendre. Ie sçay, grand Prince, que le mesme Soleil
qui éclaira vostre naissance, admira dés lors la saincteté
de vos inclinations ; Que le mesme iour qui vous
mist au monde, vous engendra au Ciel ; Que vous estes
le parfait chef-d’œuure de la grace, vn miroir de saincteté,
vn modele de vertu, vn racourcy de toutes les
merueilles de Dieu, & vn abregé de ses perfections ;
Que l’on peut iuger du comble de vostre vertu, par les
fondemens de vostre pieté : & que le Ciel ayant fait des
miracles en vostre naissance, il doit continuer à rendre
vostre vie glorieuse & vos actions admirables. Neantmoins
ie puis dire que toutes ces grandeurs ne sont
qu’vn eschantillon de celles que vous deuez posseder,
& qu’il faut pour parler dignement de vostre Royale
personne, en remarquer tous les auantages en particulier.
Que seruiroit à vos Sujets de sçauoir que vous portez
vne Couronne, s’ils ignorent d’où elle tire son esclat
& sa splendeur ; comment pourront-ils respecter

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l’authorité d’vn Sceptre, s’ils ne cognoissent son excellence
& qu’ils ne voyent les rayons qui l’enuironnent ;
& auec quel fondement voulez-vous qu’ils adorent
vn Diademe, s’ils ne trouuent dans son merite le sujet
de leur veneration. Si les plus sages, comme les plus
grands Princes de l’Antiquité, se sont donnez le nom
de Diuinité, ça plustost esté par vne maxime d’Estat, &
par vne Politique iudicieuse & prudente, que par vn
orgueil insupportable & vn trop grand estime d’eux-mesmes.
Ils iugeoient que pour donner de la creance
aux Peuples qu’ils gouuernoient, il estoit à propos que
tout fut extraordinaire en leurs personnes, & que leurs
actions aussi bien que leur nom eussent du rapport
auec la Diuinité, dont ils estoient les images & dont ils
representoient la Souueraineté. Ainsi les Peuples n’osoient
contredire vne puissance qui venoit du Ciel, &
ils apprehendoient de plus rudes chastimens de leur
desobeïssance, s’ils offençoient vn Prince de qui les
Dieux prenoient le party & les interests. Saporse disoit
frere du Soleil & de la Lune. Alexandre se faisoit
nommer hautement Dieu. Metellus vouloit qu’on luy
dressast des Autels, & qu’on luy offrit de l’encens. Caligula,
dit Philon Iuif, receuoit librement des adorations,
& mesme auoit commandé qu’on esleuast dans
le Sancta du Temple de Ierusalem, vne statuë portant
son Image auec cette inscription ; figure du nouueau
Iupiter. Cesar s’est vanté autrefois qu’il partageoit son
Empire auec celuy de Iustin, que sa puissance n’auoit
pas moins d’estenduë que la sienne, & que son Domaine

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estoit en quelque façon plus glorieux, puis qu’il
commandoit aux hommes, & que Iupiter ne gouuernoit
que les Cieux. Numa Pompilius l’vn des premiers,
comme des plus religieux Roys de l’Empire Romain,
estoit le grand Fauory des Dieux, conuersoit familierement
auec eux, estoit admis à leurs Conseils & à leurs
secrets, & n’ignoroit rien de tout ce qui se passoit dans
leur sacré Conclaue. Neantmoins tous ces Princes ont
esté assez moderez, & l’Histoire de leur vie remarque
qu’ils n’ont vsurpé ces titres Diuins qu’à dessein de se
faire craindre & obeïr, & non pas de se faire adorer.
Pourquoy pensez-vous qu’anciennement la Royauté
estoit jointe au Sacerdoce, & que nos Roys tres-Chrestiens
receuoient quelques ordres Sacrez dans le
temps de leur Couronnement ; sinon pour leur donner
à cognoistre que leur vie deuoit estre aussi pure que
leur Ministere estoit sainct & releué : & que s’ils ont la
liberté d’approcher les Autels en consideration de leur
dignité, comme en vertu de leur caractere, que c’est
afin qu’ils y trouuent des lumieres pour mieux conduire
leurs Peuples & mieux conceuoir qu’elles sont les
volontez de Dieu. Ie pourrois, grand Prince, vous
donner le nom Dieu, puis que l’Oracle de la verité le
donne à tous les Saincts : & que tous ceux de l’Ancien
Testament qui ont fait quelques actions excellentes
en ont esté auantagez par la bouche mesme du sainct
Esprit. Mais ie craindrois en cela, d’offencer vostre
modestie ; Et c’est assez pour vous estre ennemy, que
de publier vos vertus auec vn peu d’exageration. Vostre

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humilité se contente en elle-mesme, d’estre tout
ce qu’elle est : comme ces fontaines qui ne se respendent
iamais hors de leurs sources : comme ces lumieres
qui bruslent sans esclairer : comme ces intelligences
qui ne se communiquent point : & comme Dieu qui
auparauant la creation du monde, trouuoit en soy-mesme,
ses delices, ses satisfactions, ses grandeurs, ses
perfections ; sans se soucier que les Anges en fussent
les idées, que les hommes en admirassent les excellences,
& que les Cieux en publiassent la gloire & la Majesté.
Ie sçay d’ailleurs, que vostre humilité est si parfaite,
que bien loin de vous croire independant de l’authorité
Souueraine, d’vn Dieu qui vous a fait ce que
vous estes, & qui vous fera ce que vous deuez estre ;
Vous protestez hautement que vostre Sceptre est vne
pure liberalité de ses mains ; vostre Couronne vn fleuron
de celle qui brille sur sa teste ; & vostre Diadême
l’image parfaite des grandeurs d’vne puissance, dont les
Seraphins respectent la Majesté. Mais, Prince incomparable,
quoy que vostre vertu nous impose vn silence
perpetuel, & quoy que vostre modestie nous deffende
de publier les rares qualitez que vous possedez ;
Permettez neantmoins que nous en disions quelque
chose, & que par vn sentiment d’vn affection extraordinaire,
nous découurions les secrets d’vne vie qui
dans les siecles suiuans passera pour miraculeuse, &
que nous esleuions les grandeurs d’vn Prince que nous
honorons parfaitement. Vous sçauez, grand Roy, qu’il
y a trois Vertus qui peuuent rendre vn Estat heureux,

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la pieté, la justice & la magnanimité, & ces trois rares
Vertus se trouuent eminemment en vostre sacrée Personne.
En effet, si la pieté est vne parfaite cognoissance
de Dieu ; si c’est elle qui nous porte à reuerer ses Autels,
& à respecter ses Temples ; si c’est elle qui nous
fait passionner l’honneur de son seruice, & rechercher
auec empressement tout ce qui peut estre agreable aux
yeux de sa diuine Majesté. Ne pouuons nous pas dire
que cette Vertu est profondement enracinée dans vostre
cœur, puis que tous ceux qui ont l’honneur d’estre
aupres de vostre personne remarquent qu’elle a de
grandes inclinations pour les exercices de la Religion
qu’elle professe ; qu’elle honore beaucoup les ceremonies
de l’Eglise ; qu’elle respecte les Temples destinez
au culte Diuin ; qu’elle parle de Dieu auec des sentimens
tous Chrestiens ; qu’elle aime la conuersation
des gens de bien ; & qu’elle ne peut souffrir, ny la veuë,
ny la compagnie des blasphemateurs du sainct Nom :
de mesme que la lumiere ne peut endurer les obscuritez
des tenebres ; que IESVS-CHRIST ne peut auoir de
communication auec Belial ; que l’Idole de Dagon ne
peut subsister en presence de l’Arche, & que la ville de
Iericho ne peut demeurer de bout, ny se deffendre
contre les regards du grand Capitaine Iosué. Quelques
vns mesme ont asseuré qu’elle témoigna vn regret extrême
& vn déplaisir tres-sensible, lors qu’elle entendit
dire ces iours passez que l’aueuglement où plustost
la brutalité de quelques soldats insolens & impies,
auoient au desceu de la Reyne, commis des choses execrables

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dans les lieux où la Majesté de Dieu est adorée,
& où les Seraphins n’entrent qu’auec des tremblemens.
L’Escriture saincte apres auoir remarqué des
grandeurs, dignes d’vn Roy, en la personne de Iosias ;
apres l’auoir mis en paralelle auec Dauid & Ezechias,
deux des plus grands Princes qui ayent iamais reposé
sous l’ombre de la Couronne, & dont le sainct Esprit
ait esleué la Vertu ; apres, enfin, l’auoir iugé digne de
gouuerner vn Peuple qui estoit particulierement chery
du Ciel, elle nous explique auec vne adresse admirable
les rares qualitez qui ont rendu ce Prince la merueille
des Roys. Et voicy en quoy les Peuples que l’insolence
de la guerre, ou les douceurs de la Paix iettent
ordinairement dans le crime ou dans l’impieté, ayans
oublié leur Dieu, s’estoient laissé corrompre aux artifices
des Demons, & auoient offencé ses Oracles par
des sacrileges scandaleux : par tout l’on ne voyoit que
des Autels profanes sur lesquels on offroit d’infames
sacrifices au Prince des tenebres. Presque toutes les
maisons estoient changées en Temples, où les Idoles
estoient adorées. Les Sacrificateurs deuenoient eux-mesmes
des victimes d’Enfer ; le mensonge opprimoit
la verité : les forests & les montagnes n’estoient
remplies que d’abominations ; Bref, toute la terre
estoit soüillée de sortileges, de blasphême, d’impieté.
Mais que fait Iosias Prince aussi sage que sainct,
& aussi vertueux que redoutable, il ruine & perd tout
ce qui choque ses desseins & offence sa pieté. Et pour
marque asseurée de son zele, il destine aux flammes

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tous les instrumens de cette pernicieuse idolatrie. Ie
sçay bien, grand Prince, que vostre pieté n’a pas pour
le present de semblables monstres à combattre, que
vostre Royaume dans tout son estenduë n’adore qu’vn
Dieu, & que les maximes adorables de l’Euangile y
sont vniuersellement & preschée & receuës. Mais l’on
sçait aussi que vos premiers desseins comme les plus
genereux & les plus loüables d’vn âge moins delicat,
seront de faire en sorte que la Religion Catholique soit
receuë par toute la France dans la pureté de ses articles,
& la perfection de ses Sacremens ; que la Vierge y soit
recognuë pour la Reparatrice du genre humain ; pour
la Mediatrice entre Dieu & les hommes, & pour le canal
d’où découlent les graces du Ciel & les benedictions
de l’Empirée. En attendant qu’vne occasion
plus glorieuse jointe à l’ardeur de vostre zele, vous oblige
à porter vos armes victorieuses dans le Païs des Infidels
pour y faire arborer l’estendart de la Croix, que ces
abandonnez méprisent & blasphement impunement
les Roys aussi bien que leurs Ministres, s’imaginent
qu’ils ne peuuent estre en asseurance qu’au milieu des
bataillons qui les enuironnent ; que dans les forteresses
qui les deffendent ; que derriere des ramparts qui sont
inaccessibles aux canons & aux soldats, & dans des places
si fortes, qu’elles ne peuuent estre attaquées des ennemis.
Neantmoins, grand Prince, le plus sage de tous
les Monarques, nous apprend que la misericorde & la
iustice gardent les Roys, que ces deux grandes qualitez
les rendent recommendables à leurs Sujets, & qu’elles

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sont comme les bras & les appuis qui soustiennent les
Royaumes & les Empires. Et si nous en croyons à la
pensée de plusieurs Peres ; ces hommes forts qui enuironnoient
le Thrône de Salomon, representoient les
Vertus que possedoit pour lors ce Prince, & qui le faisoient
également aimer de ses Sujets & craindre de ses
ennemis. Sire, vous possedez encor en perfection ces
deux eminentes qualitez. Vostre Iustice vous fait craindre,
mais vostre clemence vous fait cherir dauantage :
& ie puis dire sans flatterie, que comme l’on remarque
en vos paroles, en vos actions, en vos entretiens, dans
vostre visage vne douceur extraordinaire qui charme
les cœurs & qui gaigne les affections ; qu’aussi Prince
du monde ne fut plus chery, plus respecté, plus desiré
que vous l’estes & le serez de tous vos seruiteurs. La clemence,
Sire, est la propre vertu des Roys, cõme la chasteté
est celle des Dames. Et comme la nature du feu est
d’échauffer, du Soleil déclairer, des Cieux de mouuoir,
des Intelligences d’agir, de Dieu d’estre souuerainement
bon ; Ainsi il semble que les Princes, ne sont Princes
que par la Clemence, & toutes les autres vertus
qu’ils possedent, emportent leur lustre, leur merite &
leur esclat de celle-cy. Seneque l’vn des plus grands
Philosophes de son siecle, & l’vn des plus sages Politiques
de son temps, disoit, qu’il eut mieux vallu pour
la gloire d’vn Prince, qu’il n’eut iamais porté Sceptre,
que d’estre mis au rang de ceux qui n’ont regné dans le
mõde que pour tourmenter les autres. En effet, n’auoir
de la puissance que pour faire du mal ; cela appartient

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plustost aux Lyons, aux Tigres, aux Leopars, aux foudres,
aux tonneres, aux Torrens, aux inondations, aux
Demons, qu’aux hommes & aux Monarques. Oüy, Sire,
la Clemence rend les Roys semblables à Dieu ; c’est elle
qui affermit leur Sceptre & qui maintient leur Couronne ;
c’est elle qui leur gaigne des victoires, & qui
estend les limites de leur Empire : puis que tous les Peuples
se rengent volontiers sous les loix d’vn Monarque
de qui ils esperent vn fauorable traittement. La Clemence
est tousiours accompagnée de generosité ; &
l’on ne peut voir vn Prince debonnaire qui ne soit aussi
tres genereux. Cesar, que Plutarque appelle le victorieux,
pardonnoit plus librement qu’il ne chastioit,
& l’on sçait mesme qu’il ne voulut iamais lire les lettres
que luy enuoyoit Pompée son ennemy, crainte qu’on
les lisant il ne trouua dedans quelque sujet de se mettre
en colere. Esther donna le nom d’Ange au Roy Assuerus
à cause qu’il la receut auec vne douceur extraordinaire,
& qu’à sa priere il pardonna au peuple Iuif apres
auoir signé l’arrest & la condamnation de sa mort. Entre
les rares qualitez que possedoit Dauid, Prince selon
le cœur de Dieu : l’Escriture ne parle que de sa mansuetude,
parce qu’il pardonna tousiours à Saül qui le cherchoit
à mort ; & qu’ayant esté trois diuerses fois en sa
disposition de luy oster la vie, il ne le voulut pourtant
iamais faire. Aussi l’oracle diuin remarque que le Sauueur
du monde porta le miel sur les levres ; c’est à dire
que tous les iugemens qu’il rendra contre les hommes
seront des iugemens de douceur, & que les victoires

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qu’il remporta sur la terre, seront des victoires d’amour
& des conquestes de charité. Ie puis dire, grand Prince,
qu’en parlant de la clemence de ces Monarques, ie
trace le veritable pourtrait de la vostre, & qu’en d’écriuant
leurs actions ie fais l’histoire de vostre vie. Mais ie
puis dire dauantage, que si le plus sainct de tout ces
Roys n’a pardonne que trois fois à ses ennemis ; qu’auec
plus de generosité, & de grandeur de courage, vous leur
pardonnez autant de fois qu’ils vous ont offencé. Aussi
croyons nous asseurement que vostre Majesté toûjours
victorieuse d’elle-mesme, & tousiours triomphante de
ses suiets fera des conquestes admirables, & gaignera
des trophées qui donnera de l’estonnement aux siecles
futurs, & de la ialousie à ceux qui nous ont precedé.
Oüy, Sire, vous ferez autant d’esclaues, que vos yeux
lanceront de regards ; Vous surmonterez autant de villes,
que vos mains tireront de coups : & comme autrefois
Hercule auec des chaisnes d’or qui sortoient de sa
bouche faisoit des captifs par tout ; de mesme, grand
Prince, nous esperons que vos paroles animées de tant
de graces, de charmes & d’attraits, accompagnées de
tant de douceur, de ciuilité, de complaisance, rendront
toute la terre esclaue de vos vertus ; & que quelque resistance
que puissent faire les peuples, ils seront contrains
d’abandonner leur païs pour venir adorer vos incomparables
perfections : De mesme qu’autrefois la
Reyne Saba fit vn long voyage, pour auoir le bien d’entendre
parler vn Prince qui ne prononçoit que des oracles,
& ne faisoit que des actions de sagesse. Si les yeux

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de Dieu ont des charmes inconnus, qui inspirent la
force à tous les objets qu’il honore de sa veuë. Si tous
les regards sont des faueurs, ses paroles des actions, &
ses volontez des effets. N’est-il pas vray, grand Prince,
qu’estant son Image, & son Imitateur, vous viendrez à
bout de tout ce que vous entreprendrez ; rien ne pourra
resister à vostre puissance, & la force inuincible de
vostre courage appuyée sur la protection des graces de
Dieu, vous rendra sans doute la merueille des Monarques,
& l’Empereur de tout l’vniuers.

 

FIN.

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