Phelypeaux [signé] [1650], DECLARATION DE LA VOLONTÉ DV ROY, estant en son Conseil, sur la rebellion de Bordeaux. Publiée le premier Septembre 1650. , françaisRéférence RIM : M0_875. Cote locale : D_1_22.
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DECLARATION
DE LA VOLONTÉ DV ROY,
estant en son Conseil, sur la rebellion de
Bordeaux.

Publiée le premier Septembre 1650.

LE ROY ayant pris vn soin particulier depuis
son avenement à la Couronne de pacifier
tous les troubles qui ont esté excitez dans
son Royaume, & ayant préferé iusques à present
les voyes de la douceur à celles de la sévérité,
pour ramener dans leur devoir tous
ceux qui s’en estoient écartez ; Sa Majesté a
veu avec vn extréme déplaisir que ce moyen
n’a pas produit dans la ville de Bordeaux les
bons effets qu’Elle s’en estoit promis : l’extraordinaire bonté avec laquelle
Sa Majesté oublia au mois de Decembre dernier les entreprises
qui avoient esté faites contre son authorité dans ladite ville,
& les conditions favorables contenuës au pardon général qu’elle accorda
par ses Lettres de Déclaration du mesme mois à tous ceux qui
estoient tombez dans le crime, n’ont pas empesché que les autheurs
de la faction (que les armes de sa Maiesté avoient réduits en estat de
recevoir toutes les loix qu’elle eust eu agréable de leur imposer, & de
souffrir la juste punition qu’ils avoient méritée) se voyans échapez

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du péril où ils auoient esté, par la douceur dont ont avoit vsé en leur
endroit, au lieu de reconnoistre vn si grand bien fait, ne se soient
portez à de nouvelles conspirations. & n’ayent fait de continüelles
pratiques dans toute la ville, pour faire accepter seulement en apparence
la paix qui leur avoit esté envoyée, sans l’exécuter en effet :
Au même instant qu’ils reçeurent d’vne main les graces extraordinaires
que Sa Majesté leur avoit faites, ils rejettérent de l’autre toutes
les conditions de la paix qui avoient esté iugées nécessaires
pour affermir le calme dans ladite ville, persisterent à prétendre
& à demander celles dont leurs Deputez s’estoient formellement
dé partis, & n’oublierent rien pour jetter les fondemens d’vne
nouuelle révolte, & pour se mettre en estat de la soustenir : On
refusa dans le Parlement & dans la ville le rétablissement de ceux
qui en avoient esté bannis pendant la guerre, pour avoir esté affectionnez
au seruice de Sa Maiesté : On les voulut obliger à faire
des submissions honteuses à ceux qui avoient esté dans la rebellion,
& à payer les sommes qui avoient esté imposées sur eux pendant leur
absence, avant que de pouvoir estre admis à l’exercice de leurs
Charges : On ne se contenta pas aprés l’arrivée du Courier qui
avoit porté la Declaration de la paix de passer outre à la démolition
du Chasteau de sa Maiesté, qui devoit cesser par ladite Déclaration :
On ne fit pas scrupule depuis la Déclaration de ladite
paix d’establir de nouvelles impositions pour le payement des
debtes qui n’auoyent esté creées pendant les troubles que pour
faire la guerre à Sa Majesté : & cela non seulement sans sa permission,
mais au prejudice du refus qui en avoit esté fait ausdits
Députez, qui s’estoyent dé partis de cette prétention pour en
obtenir d’autres, sur lesquelles on leur avoit donné contantement :
Et ce qui est de plus scandaleux, on n’eut pas honte de recevoir incontinent
apres dans ladite ville des Députez d’Espagne, avec lesquels,
Sa Majesté a esté tres-bien avertie, que Lusignan, Sauvebœuf
& Fontanel de concert, avec quelques Officiers du Parlement, &
se faisans forts pour toute la ville s’obligerent par vn Traité secret
à faire recommancer la guerre dans ladite ville & dans le reste de
la Province, pour occuper les armes de Sa Majesté par vne diversion
en faveur des ennemis de l’Estat, aussi tost que le commancement
de la campagne & la conjoncture des affaires en rendroyent
le succez vray-semblablement plus facile : Il est mal aisé qu’vne si

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horrible conjuration pût avoir d’autres suites que celles qu’on a veu
qui ont désolé la province de Guyenne au grand regret de Sa Majesté :
car les factieux, pour exécuter leurs pernicieux desseins, se
sont appliquez d’abord à préoccuper l’esprit des habitans de Bordeaux,
& à les remplir de mille fausses impressions, pour en disposer
plus facilement selon leur volonté : Leur premier artifice a esté de les
faite retomber dans le crime : puis de leur faire craindre le chastiment,
pour les entretenir dans la rebellion, apres les avoir embarquez
du commancement à choquer les volontez de Sa Majesté, & à
former des prétentions injustes : Ils les ont enfin portez dans la desobeïssance
ouverte : On a veu de leur part des Envoyez en divers
lieux du Royaume, pour débaucher les fidelles sujets de Sa Majesté,
& pour exciter des soulevemens dans ses Provinces ou dans ses principales
villes : On a veu en suite de toutes ces pratiques la Princesse
de Condé quitter sans aucun sujet vn séjour agréable qui luy avoit
esté accordé par Sa Majesté, où elle pouvoit vivre avec son fils en
repos & en toute seurté, pour se rendre dans ladite ville, accompagnée
des Ducs de Boüillon & de la Rochefoucaut, & de bon nombre
de gens de guerre : & cela au prejudice des défenses que Sa Majesté
avoit envoyées à Bordeaux de les y recevoir, dont le Gentilhomme
qui en estoit porteur fut en tres-grand danger de perdre
la vie par la fureur du peuple qu’on avoit excité : L’on a veu à l’arrivée
de cette Princesse les Iurats de ladite ville faire quelque semblant
de vouloir demeurer dans leur devoir en lui fermant les portes,
& neantmoins par vne collusion criminelle souffrir qu’on les ait
ouvertes pour la faire entrer, sans y avoir apporté aucun empeschement :
L’on a veu en cette occasion le parti des factieux qui prévaloyent
dans le Parlement tenir vne conduite encor plus artificieuse,
puis que pour colorer la cõtrauentiõ qu’il faisoit aux ordres de Sa Majesté
en donnant entrée & audiance dans le Palais à ladite Princesse, il
creut de justifier en quelque sorte sa desobéïssance par les promesses
qu’elle fit de vouloir vivre en repos dãs ladite ville, & de n’y riẽ faire ni
entreprendre contre le service de Sa Majesté, quoy qu’elle fust entrée
avec violence, faisant rompre les portes (cõme il a esté dit) qu’elle y eust
amené quantité de gens de guerre, sous la conduite de deux hõmes déclarez
criminels de leze Majesté en tous les Parlemens de Frãce, & que
l’on souffrit dans la ville ou dans le voisinage, le séjour & le logement
de toutes ses troupes, en mesme temps qu’on ne vouloit pas souffrir

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l’aproche de celles du Roy à dix lieuës de ladite ville : L’on a veu en
suite dans vn combat qui fut fait aux environs, entre les forces de
Sa Majesté & celles du Duc de Boüillon, la pluspart des habitans sortir
en armes pour se joindre aux rebelles & favoriser leur retraite :
L’on a veu ordonner des impositions, saisir les deniers de Sa Majesté,
bannir & proscrite ses fidelles suiets & serviteurs, piller leurs maisons,
sans espargner mesmes celles des Officiers du Parlement, opprimer
la liberté des gens de bien qui restent encor dans la dite ville,
occuper plusieurs chasteaux dans le voisinage pour faire des courses
par tout le païs, fortifier divers postes sur la riviere & ailleurs pour se
rendre Maistres du commerce, tenir en bride ladite ville & y pouvoir
introduire les estrangers, donner des Commissions pour faire
des levees, équiper des vaisseaux de guerre, & armer puissamment
par mer & par terre, envoyer publiquement des Députez en Espagne :
où Sauvebœuf, Sillery, Maserolles & Debas, sont encor à
present, pour presser les ennemis d’envoyer des secours d’hommes,
de vaisseaux & d’argent en suite du nouveau Traité, signé avec pouvoir
& ordre des deux parties à S. Sebastien : & dont la ratification
ayant esté expediée de puis à Bourdeaux, a esté envoyée par De bas à
Madrid : par lequel Madame la Princesse, les sieurs de Boüillon & de
la Rochefoucaut, s’obligent d’exciter vn embrazement general dans
le Royaume, pour donner moyen aux Espagnols d’y faire des progrez
du costé de la Guyenne, cependant que la Duchesse de Longüeville
& le Mareschal de Turenne faciliteroient par leurs intelligences
ceux de l’Archiduc dans la Picardie & la Champagne. Si tant
d’horribles entreprises n’ont esté des effets bien contraires aux promesses
que ladite Princesse de Condé avoit faites lors qu’elle fut receuë
dans ladite ville, ce sont au moins des effets bien veritables de
l’intentiõ qu’elle y avoit apportée, & des desseins de ceux qui l’y auoiẽt
fait venir, qui devoyent obliger les Officiers dudit Parlement (s’ils
eussent procedé sincerement) de changer la protections qu’ils luy
avoient accordée sur la promesse qu’elle avoit faite de demeurer dans
son devoir, en vne résolution genereuse de la faire sortir avec
tous ses adhérans de ladite ville, puis que l’on s’y servoit de son
nom & de celui de son fils, pour la remplir de gens de guerre &
de desordre. Sa Majesté ayant reconnu que la continuation de
tous ces attentats pourroit deuenir plus dangereuse, & se rendre
fatale à son Estat ; si l’on vouloit plus long-temps differer d’y

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apporter du remede ; apres auoir laissé à la prudente conduite
de Monsieur le Duc d’Orleans Oncle de Sa Majesté, le soin
des Prouinces de delà, Elle a enfin resolu de venir en personne
en celle de Guyenne, pour fortifier ses bons Seruiteurs par sa
presence ; & deliurer par son authorité ou par ses armes tant
de peuples opprimez qui souffrent injustement par les entreprises
& la rebellion d’vne seule ville, qu’vne douzaine de seditieux,
se seruans du pouuoir tyrannique qu’ils ont vsurpé,
taschent sans cesse de porter dans les dernieres violences. Sa
Majesté a esté conuiée de prendre cette résolution, non seulement
par l’interest qu’elle a de se faire rendre l’obeïssance
qui luy est deuë, & de redonner la tranquillité à tous ses Sujets
de Guyenne, mais par l’affection qu’elle a tousiours euë
pour ladite Prouince, comme l’vne des premieres & plus considerables
de son Royaume. Vne de celles, qui par la fertilité
de son terroir & son commerce auec les païs estrangers, pust
le plus contribuer aux charges de l’Estat, & qui par le moyen
d’vne vaillante Noblesse, & d’vn peuple naturellement belliqueux,
dont elle est composée, fournit le plus de soldats aux
armées de Sa Majesté, pour soustenir la guerre contre les ennemis,
La premiere intention de Sa Majesté arriuant en ladite
Prouince, a esté de tenter encore vne fois les moyens de
douceur, quoy qu’elle les eust reconnus par experience entierement
inutiles iusques à present : lors que les Deputez du
Parlement & de la ville de Bordeaux la sont venus salüer à
Libourne, Elle ne s’est pas contentée de les receuoir & traiter
fauorablement, mais, pour leur donner moyen de détromper
& ramener le reste de leurs Concitoyens, Elle a de bon
cœur offert vne amnistie & pardon general pour tous les
Officiers & habitans de ladite ville, qui voudroyent reuenir
dãs leur deuoir. Elle a encor vsé de la mesme clemence enuers
les Gentilshõmes & autres qui ont serui dans ladite rebellion,
pourueu qu’ils s’en soient retirez, & qu’ils ayent fait les declarations
& renonciatiõs, portées par l’Ordonnãce que Sa Majesté
a fait publier le 9. de ce mois, dans le tẽps porté par icelle :
Mais Sa Majesté ayant reconnu que toutes ces auances n’ont
de rien seruy, & voyant que les habitans de ladite ville, au
lieu de se mettre en estat de mériter les graces qui leur auoiẽt
esté offertes, ont persisté obstinément dans leur desobeïssance :
Que les Deputez du Parlement & du Corps de ville, qui

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deuoient rapporter eux mesmes dans deux iours apres leur
départ de Libourne la response de ceux qui les auoient enuoyez,
conforme aux intentions de Sa Majesté, n’ont pas daigné
satisfaire à leur promesse, & se sont contentez d’enuoyer
des Lettres dudit Parlement & Corps de ville plaines de subtilitez,
d’équiuoques & de plaintes, au lieu des satisfactions
& éclaircissemens que Sa Maiesté auoit sujet d’attendre d’eux,
Ce qui a fait voir clairement le mauuais dessein de la dite ville,
ou du moins que les gens de bien n’y ont plus aucun pouuoir ;
Sa Majesté ayant esté contrainte de se confirmer encores
dans cette croyance par le refus qu’ils ont fait en dernier
lieu d’accepter les conditions d’accommodement si auantageuses
pour eux qui auoyent esté proposées dans le Parlement
de Paris par Monsieur le Duc d’Orleans, dont ils eurent
connoissance trois iours apres la deliberation par vn Courier
de leurs Deputez, ausquels l’extraict du Registre du Parlement
auoit esté donné, afin qu’ils pussent dans vn terme de
dix iours qui leur fut accordé, en rapporter l’acceptation à
Sa Majesté : au lieu dequoy les Officiers du Parlement de
Bordeaux & du Corps de ville, apres auoir retenu trois diuers
Trompettes qui leur auoyent esté enuoyez par le sieur
du Coudray Montpensier, à dessein de faire écouler ces dix
iours, pendant lesquels ils deuoyent donner leur response :
l’ayant enfin introduit dans la ville auec beaucoup de difficulté,
ils luy auroient encores demandé vn nouueau delay
pour déliberer sur lesdites conditions, quoy qu’ils eussent
desia fait plusieurs deliberations sur ce sujet, & qu’il ne fust
plus question que de les accepter, ou de les refuser, sans entrer
en aucune nouuelle negociation : Enquoy il a euidemment
paru que leurs longueurs affectées & les delais par eux
requis, n’ont esté que des artifices recherchez & suggerez par
le Duc de Boüillon, pour donner loisir au secours qu’il fait
presser en Espagne d’arriuer dans ladite ville : dequoy Sa Majesté
a eu preuue certaine par diuerses despesches interceptées
qui sont entre ses mains. Enfin, Sadite Majesté ayant consideré
qu’vn plus long retardement ne pouuoit seruir qu’à
rendre le mal plus difficile à guerir ; & qu’elle ne pouuoit differer
plus long-temps d’y apporter les remedes necessaires,
sans exposer ladite ville à vn manifeste peril de tomber sous
vne domination estrangere, & ietter par ce moyen les fondemens

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d’vne longue & perilleuse guerre dans la Guyenne, capable
d’en causer la ruïne entiere : Elle a esté contrainte pour
le bien de son Estat, repos de ses Sujets, & la conseruation de
son authorité, d’employer les forces que Dieu luy a mises en
main, pour faire sentir aux factieux de ladite ville, coupables
des desordres presens, la punition que merite la grandeur de
leurs fautes & de leur rebellion : Et voulant pour cét effet informer
vn chacun de ses iustes intentions sur des crimes
publics & de si pernicieux exemples dans vne Monarchie,
SA MAIESTÉ ESTANT EN SON CONSEIL,
de l’aduis de la Reyne Regente sa Mere, a declaré & declare
les habitans de ladite ville de Bordeaux, ensemble tous les autres,
qui estans à present dans ladite ville, les seruent ou adherent
à leur rebellion, criminels de leze Majesté, & comme tels
lesdits habitans descheus & priuez de tous leurs Priuileges,
mesmes du droict de Communauté, tous les biens, appartenans
à leurs adherans ou à eux tant dedans que dehors
ladite ville, acquis & confisquez à Sa Majesté, si dans 3. iours
apres la publication du present Arrest, ils ne viennent demander
pardon de leurs fautes, & ne reçoiuent Sa Majesté
dans ladite Ville auec le respect & l’obeïssance qui luy est
deuë : lequel temps passé, Elle veut & entend qu’il n’y
ait plus pour eux aucune esperance de grace ny de pardon.
Fait cependant Sa Majesté tres-expresses defenses aux Iurats
de ladite ville d’en prendre plus la qualité, ny d’en faire aucune
fonction. Ordonne que tous les Officiers dudit Parlement
de Bordeaux, du Bureau des Finances, du Presidial, de l’election,
de l’Amirauté, & generalement tous les Corps de ladite
ville, s’en retireront promptement & se rendront à la
suite de Sa Majesté, pour y receuoir ses commandemens :
Que la Iustice ne pouuant plus estre administrée auec seurté
dans vn lieu si remply de trouble & de confusion, ny par ceux
qui y ont part, toute fonction publique cessera d’ores-en-auant
esdites Compagnies : & que les Arrests, Iugemens, Sentences
& deliberations qui interuiendront, seront nuls & de nul
effet, comme données par gens sans pouuoir, & seront pris
pour autant de nouueaux attentats. FAISANT SA
MAIESTÉ tres-expresses defenses à tous ses sujets, habitans
dans les villes, bourgs & plat pays de ladite prouince de
Guyenne, & à tous autres, de quelque qualité & condition

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qu’ils soyent, de reconnoistre ny receuoir aucuns ordres ou
jugemens venans de ceux qui sont presentement dans ladite
ville de Bordeaux, d’auoir aucun commerce, intelligence ou
communication auec eux, ny d’y porter ou enuoyer aucuns
viures ny commoditez, à peine de punition exemplaire.
ORDONNE EN OVTRE SA MAIESTÉ,
que le present Arrest sera publié à son de trompe aux carrefours
de la presente ville de Bourg, aux quartiers plus auancez
de son armée campée presentement deuant ladite ville, en
tous les Bailliages, Seneschaussées & autres Sieges du ressort
dudit Parlement, & par tout ailleurs où besoin sera, afin que
personne n’en pretende cause d’ignorance : Et sera ledit Arrest
executé sur l’Extraict d’iceluy, attendu l’importance de la
lecture. FAIT au Conseil d’Estat du Roy, Sa Majesté y
estant, la Reyne Regente sa Mere presente, tenu à Bourg le
30. iour d’Aoust 1650.

 

Signé, PHELYPEAVX.

LE premier iour de Septembre mil six cens cinquante, le present
Arrest a esté leu & publié à son de trompe & cry public en la grande
place & autres lieux de cette ville de Bourg sur la mer, par moy Greffier
ordinaire du Roy en la Preuosté de son Hostel, & grande Preuosté de
France soussigné, accompagné de Toussaint Gerard sieur de Pré, Iean
Nortier sieur de la Hottée, & Toussaint Marthelot sieur du Fresne, Archers
des Gardes du Roy, sous la charge de Monsieur le Marquis de Sourche
Preuost de l’Hostel de Sa Maiesté, & Grand Preuost de France.

Chesneau, Gerard,
Marthelot, Le Nortier.

A PARIS, Par les Imprimeurs & Libraires ordinaires
du Roy, au College Royal. 1650.

Auec Priuilege de sa Maiesté.

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