Anonyme [1649 [?]], LE MERCVRE PARISIEN. CONTENANT CE QVI S’EST PASSÉ de plus memorable, tant dans Paris qu’au dehors, depuis la perte de Charenton iusques à present. SECOND ORDINAIRE. , françaisRéférence RIM : M0_2455. Cote locale : C_6_14.
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LE
MERCVRE
PARISIEN.

CONTENANT CE QVI S’EST PASSÉ
de plus memorable, tant dans Paris qu’au dehors,
depuis la perte de Charenton iusques à
present.

SECOND ORDINAIRE.

VOICY mon deuxiesme ordinaire qui fait part au
public de ce que i’ay peu apprendre de plus veritable
des choses qui se sont faites, depuis la
prise du pont de Charenton par le party contraire,
apres auoir en mon premier ordinaire
racõté la maniere en laquelle il a été repris par
ceux de Paris & depuis redressé : aprez que les ennemis l’eurent
quitté, & mis pour sa garde huict cens hommes tant
Caualerie qu’Infanterie & quelques Canons, le Dimanche 14.
Fevrier les gens du Prince de Galles arriuez à Paris, furent sur
les dix heures à l’Hostel de Ville demander passeport pour leur
Maistre, qui estoit à Louure en Parisis, à dessein de se ioindre
auec nos Generaux pour cette guerre.

La licence du soldat, qui n’est retenu par aucune discipline,
& surtout dãs les troupes amenees pour presser la ville de

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Paris, paroist auec vn tel excez d’insolence que dans la
plus part des Bourgs ou ils sont entrez, ils y ont commis
des cruautez plus barbares que ne feroient les Scythes,
ou les Canibales, ne se contentant de piller les maisons des
pauures habitans, mais passant iusques à la barbarie mesme
en ont pris aucuns qu’ils ont fẽdus par la moitié du corps autres
qu’ils ont liez & pendus a la cheminée, & mis le feu dessous
pour les brusler ainsi tout vifs, afin de les contraindre de
leur deceler leur biẽ, & leur dõner de l’argẽt ont tué plusieures
femmes enceintes, & trẽpé leurs mains cruelles & homicides
dans le sang des pauures petits innocens, en sorte qu’il
à fallu que ces miserables creatures pour sauuer leurs vies,
ayent abandonné leurs maisons, comme à Meudon, à Sevre,
& a Charenton lors qu’ils prirent le pont, ny restant qu’vn
pauure homme auec vn muid de vin qu’il vend à la garnison
que nous auons à present à ce pont, sans oser y coucher pour
le peu de seureté qu’il y a en tels voleurs qui courent & suruiennent
inopinement dans ces Bourgs afin d’acheuer à piller
ce qui reste.

 

D’ailleur les impietez & sacrileges ont esté si frequẽtes parmy
tels voleurs, sans foy, ny religion, qu’il n’y a lieu sacré audits
Bourgs ou il [1 mot ill.] soient entrez, & porté leurs mains sacrileges
sur les choies plus sacrées & méme sur les personnes destinez
pour le seruice diuin, qu’ils ont excedés pillez, & ignominieusement
traictez, sans que pour les plaintes qu’on en
ait faictes a leurs chefs on en ait peu tirer raison, au contraire
aussi bons voleurs que leurs soldats, ils leurs ont permis
d’exercer toute sorte de violence & de brigandage.

Les fureurs soldatesques, qui n’ont ny yeux ny oreilles,
que pour voir les lieux ou ils exerceront leur rage, & n’entendre
que des horribles blasphemes & tesmoigner aucune
acte d’humanité, ont obligé quantité de Monasteres
champestres tant d’hommes que de femmes, d’en sortir &
emporter ce qu’ils auoient de meilleur pour esuiter les mains
de ces soldats impitoyables, & de se retirer aux villes prochaines
comme dans Paris, Meaux, Melun, Estampes,
Montfort & autres lieux pour y viure auec plus de repos d’esprit
durant cette mauuaise saison.

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La crainte d’auoir de tels voleurs a fait que les villes plus
proches du peril, ont donné ordre à leur conseruation, comme
Brie Comte-Robert, ou le Parlement à enuoyé trois milles
hommes pour sa conseruation, lesquelles s’occupent
nuict & iour a fortifier cette petite ville, mais tres commode
pour estre celle où arriuent les bleds de Brie, & d’ou s’enuoyent
a present les conuois pour Paris, & afin de n’estre
chargez de personnes non faictes au trauail ny a la fatigue,
on a fait sortir toutes les bouches inutiles ; comme attendant
tousiours le siege dont le Prince de Condé la menace en
cas qu’il y puisse librement faire conduire ses troupes.

Aussi la place de Ville neufue sainct George à receu garnison
de Paris, car comme estant sur la riuiere de Seine & lieu
tres commode pour receuoir les bleds & les farines de Brie
Comte Rober & d’autres endroits & les faire conduire par
eau a Paris, elle rend Corbeil comme innutile aux ennemis
pour empescher les denrees, ny ayant au dessous aucun
pont à passer & peut on facilement les voiturer en tout temps
sans craindre les courses du bois de Vincennes.

Ioint qu’on a fait dõner cõmission aux Mariniers des riuieres
de Seine & de Marne, à leur instance, de faire vn gros de
mille ou douze cens Mariniers qui sans empeschement s’offrent
de faire conduire de Brie les bleds & farines & les amener
dans Paris.

Le mesme Parlement, ayant enuoyé le Cheualier de la
Vallette prisonnier à la Conciergerie du Palais vsant de sa
moderation & prudence accoustumée, mesme enuers vne
personne, qui par les billets par luy semez auoit grandement
offencé cette illustre Compagnie s’est resolu de le traicter
comme prisonnier de guerre sans autre plus grande peine,
pour des considerations qu’elle tient secrettes, neantmoins
par ordre de la mesme Cour, la vaisselle d’argent pierreries
joyaux & autres meubles precieux dudit Cheualier, ont esté
saisis & arrestez par des Commissaires nommez & enuoyez
à la monnoye & luy, transfeté de la Conciergerie en la Bastille,
pendant que la Cour trauaille à l’instruction de son
procez.

Le lundy 15. Febvrier nouuelles arriuerent que la ville &

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Chasteau du pont de l’Arche à quatre lieües de Roüen, s’estoient
rendus au Duc de Longueuille, que le Comte de
Harcour s’estoit retiré auec mille ou douze cens hommes,
& que l’armée de Normandie qui doit estre composée de 12.
mille hommes, deuoit arriuer au secours de Paris, & le douze
ou treiziesme du mesme mois, le Duc de Longueuille ne
voulant point sortir de la Prouince qu’il n’eust auparauant
osté ceste espine du pied à la Ville de Roüen.

 

Le mesme iour le Parlement ayant deliberé sur le retour du
Herault d’armes enuoyé de sainct Germain en Laye, & sur le
passeport qu’il apportoit pour Messieurs les gens du Roy, qui
deuoient aller trouuer leurs Maiestez, ne l’ayant trouue en
la forme qu’elle desiroit, lesdits gens du Roy demeurerent
à Paris.

L’ordre qu’on a mis aux Conuois des viures pour estre amenez
dans cette grande ville, est tel, que celuy qui s’est fait à
Estampes composé de grands quantité de bleds bestail est
tout asseuré & ne reste plus pour en faciliter la voiture, que l’ecorte
qui sortira de Paris sous quelques-vns de ses Generaux.

Celuy qu’on esperoit de Brie Comte Robert & qui ne s’est
trouué en l’estat qu’il estoit auant la prise de Charenton par
les ennemis, se prepare à present & plus grand qu’il n’estoit.

Toutes les villes du Royaume sont en vne tres parfaicte intelligence
auec Paris par la prudente addresse des Parlemens
qui sont tres bien vnis & tout le peuple allumez d’vne mesme
volonté pour leur deffence, de sorte que quand l’Espagnol
voudroit se preualloir de nos troubles, il n’oseroit pas entreprendre
sur nos frontieres à moins que de voir a vn instant ses
armees deffaites parles François.

La seule ville de Tours gaignée par les douces promesses
de rendre son Presidial souuerain, a accueilly deux commis
de l’espargne qui en ont enleué tous les deniers qui estoient
entre les mains des Tresoriers & Receueurs, qui ont esté par
le Preuost du lieu conduits à sainct Germain en Laye & depuis
ont donné passage par leur ville au Regiment de Gassion
de huict cens hommes, & promet le donner aussi au Regiment
de cauallerie de la Meilleraye, & a deux aures Regimens

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qui estoient en Poictou.

 

L’enuoy dudit Heraut d’armes n’arreste point la suitte du
mauuais dessein que les ennemis ont de presser la ville de Paris,
au contraire ils renforcent la garnison de sainct Denys
par l’enuoy qu’ils y font du Regiment des gardes, & de huict
cens hommes qu’ils ont ietté dans le Bois de Vincennes afin
d’estre plus puissans pour continuer leurs courses & volleries,
& de faire encore vn corps d’armée considerable
pour s’opposer aux sorties de nos Generaux & d’empescher
la voicture de nos conuoys : mais l’on iuge assez par la
grande affection que monstre les Parisiens à demeurer vnis
auec le Parlement, & les courage auec lequel ils sortiront
tousiours en nombre de plus de quarante mille hommes bien
faits & bien armez pour aller estonner nos ennemis bien inferieurs
en nombre, qu’il est mal-aisé de croire que leurs efforts
ayent autre issue que la honte, la perte, & le desordre,
qui sera suiuy par les sousleuemens des paysans circonuoisins
lesquels pour se vanger de tant de voleries & cruautez
qu’ils ont exercé sur eux, les tailleront en pieces en retraite.

Le Mardy 16, Febvrier on eut nouuelles que le Regiment
de Conty dit de Bourgogne estant arriué vers Brie Comte
Robert pour venir ioindre les troupes du Prince de Condé,
selon les ordres qu’il en auoit, le Marquis de Vitry & de
Nermoustier pour s’opposer a leurs passages assemblerent
deux cens Maistres qui ioincts auec trois cens cheuaux dudit
Brie Comte Robert, & pres de quatre mille paysans sous les
armes, assaillirent si vertement ce Regiment de quatre à
cinq cens hommes, que la pluspart furent tuez & cent ou six
vingt tant Officiers qu’autres faicts prisonniers, ce qui fait
perdre l’esperance au Prince de Condé de pouuoir prendre
Brie Comte Robert, où il y a bonne garnison.

Le bien que Paris receut de la deffaicte de ce Regiment fut
la quantité de bleds, farines, & foings, qui y arriuerent
tant par charroy au nombre de plus de cent charrettes, que
par eau de Villeneuve sainct George en treize ou quatorze
batte aux, qui fait subsister cette grande Ville contre le dessein
de ses ennemys qui croyoient la mettre en estat de se
perdre d’elle mesme par le manquement du pain, duquel

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conuoy de bleds, quelques muids furent portez a l’Hostel
de Neuers pour y faire le pain de munition qui se donne aux
nouuelles leuees de gens de guerre.

 

La nuict du Mardy au Mercredy 17. Febvrier quelques
troupes sorties du Bois de Vincennes entrerent dans Charenton
à dessein d’enleuer ou de brusser le pont gardé par
trois cens hommes bien resolus de se deffendre, mais ils le
trouuerent en estat de ne pouuoir estre forcé qu’auec beaucoup
de perte des leurs, d’autant que, selon le conseil du Mareschal
de la Motte Haudencour, ce pont ne consiste qu’en
des planches faites en pont leuis chacun portant sur le bord
de la Riuiere, se leuant & se baisant comme l’on veut, chacun
costé garny de deuz canons pour receuoir ceux qui en approcheroient
pour le rompre, ioinct que les soldats qui le gardent
sont comme enterrez dans les retranchemens & peuuent
aisément & sans se perdre canarder ceux qui voudroiẽt
les attaquer : aussi les ennemys iugeans qu’il n’y auoit rien à
gaigner en attaquant ce pont, n’oserent l’entreprendre & se
contenterent de brusler quatre maisons dudit Bourg de Charenton
proche ce pont, pour marque de leur rage de n’auoir
pû faire d’auantage de mal.

Tous ces lieux d’autour de Paris où ils ont pillé & butiné,
en les quittant, ont esté mis par eux sous contribution
qu’ils se font payer par ces pauures habitans sur peine de se
voir bruslez, pillez, desolez & à changer de demeure, la
pluspart plus proches de Paris s’y retirans auec leurs femmes
& enfans & ce qu’ils ont peu sauuer de meubles.

Le mesme Mercredy 17. Febvrier iour des Cendres apres
midy le conseil de guerre se tient a l’Hostel de Ville ou se rendirent
le Prince de Conty, le Duc d’Elbeuf, autres chefs,
Capitaines, & personnes du Parlement, ou furent leües plusieurs
lettres contenantes la chasse donnée aux ennemis qui
couroient du costé de Brie, & de la Beausse, & de la prompte
arriuee de l’armee de Normandie, selon les aduis que le Duc
de Longueuille auoit enuoyé, lequel ne retient par deuers
luy que quatre mille hommes ayant donné toute satisfaction
à la Ville de Roüen par la reprise du pont de l’Arche, &
de son Chasteau, qui estoient autant de lunettes d’aproches

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pour luy nuire & empescher la libre nauigation & l’enuoy de
ses marchandises par la riuiere.

 

Le iour de deuant vn Courier arriua de sainct Germain
en Laye à Paris apportant sauf-conduit à Messieurs Tallon,
Bugnon & Meillan Aduocats & Procureur generaux
du Roy, pour aller audit sainct Germain & le Mercredy 17.
Fevrier par ordre du Parlement ils partirent de Paris sur les
sept heures du matin auec escorte de Caualerie iusques à
sainct Clou, ne pouuent passer par les ports de Neully ny de
Chatou à cause des ponts qui sont rompus

Le 18. Febvrier Messieurs du Parlement ne sont entrez que
sur les neuf heures du matin, attendans le retour de Messieurs
les gens du Roy, & apprendre par leurs bouches les volontez
de leur Maiestez, sur lesquels ils verroient à quoy il se
faudra resoudre : Tout Paris les attendoit auec impatience,
non pas tant pour estre deliurez de la famine, la quelle grace
à Dieu, n’a causé aucun trouble en icelle comme les ennemis
se le promettoient, que pour apprendre s’il y auoit lieu
de quelque paix, le seruice & l’auctorité du Roi y estant maintenu
& conserué.

On à de present tellement n’ettoyé d’ennemis tous les chemins
de Brie Comte Robert, & de Ville-neufue saint Georges
iusques à Charenton, qu’on y peut aller & venir librement
& la Caualerie du sieur Marquis de Vitry & Nermoustier
courent auiourd’huy iusques aux portes de Lagny & de
Meaux, sans rencontrer aucuns desdits ennemis.

Nouuelles sont arriuées de Thoulouse des grandes emotions
qui se font au pays des Seuenes par ceux de la Religion
pretenduë reformée, sur ce qu’ils ont appris ce qui s’est passé
en Prouence aux Arrests des personnes du Comte d’Alets
Gouuerneur de la Prouince & du Duc de Richelieu general
des Galeres & de la resolution que presques toutes les villes
ont prises, d’armer pour la liberté publique & la Iustice,
ayant beaucoup d’elles, enuoyé au Parlement de Paris, demander
des Cõmissions pour faire leuées de gens de guerre,
tant de pied que cheual, auec promesse de venir au secours
de Paris si besoin en est, ne demandant autre chose sinon que
ce qu’ils pourront prendre sur les ennemis, sera pour eux.

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Le Vendredy 19. Fevrier vn Courier arriua à Paris de la part de l’Archiduc
Leopold auec lettres de creance à Monsieur le Prince de Conty,
nos Generaux & au Parlement & estant entré dans la grande Chambre,
aprez auoir presenté sa Lettre de creance il exposa le sujet de son enuoy,
sçauoir la paix que l’Archiduc auoit pouuoir du Roy d’Espagne de conclure
ainsi qu’elle auoit esté proposée à Munster, mais il desiroit sçauoir
auec quels Ministres elle se concluroit, & aprez auoir signé la declaration
il se retira.

Au mesme temps l’on sçeut que les habitans de Melun auoient tué la
garnison que leur Gouuerneur y auoit fait entrer.

Ce iour-là mesme deux Charettes & quatre Mulets chargez furent
arrestez à la porte S. Iacques, ils auoient des Couuerture de la Reyne,
les gardes les menerent aux Palais & du Palais à l’Hostel de Ville par ordre
de la Cour.

La nuict du Vendredy au Samedy nostre Caualerie estant sortie commandée
par le Prince de Marsillac, alla prez Gros bois où elle trouua la
Cauallerie du Prince de Condé commandée par le sieur de Grandee :
qu’elle chargea d’abord, mais d’vn embuscade sortirent quelques Regimens
de mousquetaires ennemis qui tuerent 30. des nostres & en blesserent
autant, le Prince de Marsillac y fut blessé d’vn coup de pistolet à la joüe.

Le soir mesme quatre cens Chariots de bled & d’auoine partis de Brie
Comte Robert arriuerent à Paris. Le lendemain les ennemis entrerent dans
Linas & Mont-l’herry où ils exercent des violences & des pilleries à eux
ordinaires.

La nuict du Samedy 20. Fevrier les ennemis allerent à Lesigny, en
nombre de cinq cens hommes de pied & quelque caualiers sous le commandement
du sieur de Torigny, ils assaillirent le Chasteau par dix ou
douze vollées de Canon auquel ils firent breche, ce que voyant ce luy qui
y commandoit pour ie Duc de Luynes auquel ledit Chasteau appartient,
il demanderent à se rendre ce qui leur fut accordé sur les six heures dudit
iour & encore que le Chasteau ne fust pris de force, mais à composition,
les soldats ne laisserent pas de piller ce qu’ils y trouuerent.

De là les mesmes ennemis s’emparerent du Chasteau de Villemenon
& de Servon où ils laisserent garnison.

Vn peu deuant les gens de Monsieur le Prince s’approcherent de la ville
de Meaux à dessein d y mettre garnison, mais les habitans la refuserent
& protesterent de demeurer vnis auec Paris & suiure les deliberations
du Parlement, comme estant le premier mobile sur lequel se meut tout
le reste de la France.

Le mesme iour Samedy vne Compagnie du Regiment des Gardes Suisses,
qui estoit à S. Denys en sortit & le vint rendre à Paris où le Colonel
presta serment à l’Hostel de Ville.

Le Marquis de la Boulaye selon l’ordre du Duc de Beaufort, est fait
Gouuerneur de la ville & Chasteau d’Estampes, sans que cela l’oblige
d’aller & venir à Paris & se trouuer à l’armée.

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