Saint-Julien,? [?] [1649], LE CINQVIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_05.
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Qui toute la nuit defilerent
Et dans vn si grand nombre entrerent
Par S. Iacques & S. Marcel
Qu’il ne s’en vit iamais de tel,
L’on conta pres de quatre mille
Qui furent receus dans la ville,
De ces nourrissans animaux
Cependant que nos Generaux
Reuinrent rayonnans de gloire
Menant pour masque de victoire
Le Sieur de Ferracier Monbrun
Et d’Alais vn grand homme brun,
Donc Noirmonstier auoit fait prise :
L’vn & l’autre estoient gens de mise
Et Mareschaux de camp tous deux ;
Beaucoup d’autres pris auec eux
Suiuoient : pour la farine zeste,
Elle auoit demeuré de reste
Sans qu’il en vint vn seul boisseau,
Elle coucha dans Longjumeau,
D’où chaque iour on en apporte
Suffisamment auec escorte.

 

 


Ieudy certains du Parlement
Ont parlé d’accommodement
Mais soit qu’ils n’eussent pas puissance
Soit pour la raison de l’absence
De nos Chefs, la Cour a remis
Au lendemain à prendre aduis.

 

 


Le Vendredy douze au matin
Vn Herault appellé Martin
Martin, ou non, il ne m’importe
Mais il s’en vint deuant la porte
S. Honoré faire trois tours
A peu pres comme font les ours :
Ce que voyant le Capitaine,
Il le prit pour homme à quintaine
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE CINQVIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_05.