Sandricourt,? de [?] [1652], L’ESTAT PRESENT DE LA FORTVNE DE TOVS LES POTENTATS ET DE TOVTES LES PVISSANCES DE L’EVROPE, EN PROVERBES. , françaisRéférence RIM : M0_1301. Cote locale : B_2_24.
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Les Luquois.

Les Sages se taisent.

Le Duc de Modene.

Il faut faire comme moy, selon le bras la saignée,
& ne rien entreprendre dont on ne puisse
venir à bout.

Le Duc de Parme parlant de la disgrace du
Duc de Neuers.

Les petits demeurent tousiours sous le faix, &
le pain du fol est tousiours mangé le premier.

Le Pape.

C’est moy qui ay la grand’ main, & ie suis le
Meusnier qui doit separer ces Asires ; mais le feu est
tellement aux estoupes, qu’il est impossible de l’éteindre.

L’Empereur en qualité d’Arbitre de la Chrestienté.

Ie suis le chien au grand collier, mais ie sçay
quel il y fait ; c’est pourquoy comme ils l’ont
assemblé, qu’ils le departent.

Les Suisses & Grisons.

Pour de l’argent nous leur ayderons à s’entr’esgorger
s’ils veulent.

Les Geneuois.

Sur les grandes Mers sont les grands orages,
& où la paix est, Dieu est.

Ceux de Strasbourg.

Nous sçauons nager entre deux eaux.

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Sandricourt,? de [?] [1652], L’ESTAT PRESENT DE LA FORTVNE DE TOVS LES POTENTATS ET DE TOVTES LES PVISSANCES DE L’EVROPE, EN PROVERBES. , françaisRéférence RIM : M0_1301. Cote locale : B_2_24.