Anonyme [1651 [?]], REPONSE AV LIBELLE INTITVLE LE FRANC-BOVRGEOIS. , français, latinRéférence RIM : M0_3378. Cote locale : B_17_3.
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Ce galant homme reproche à M. le Prince l’vsage
des placars dont il se sert, dit-il, pour surprẽdre
la facilité des peuples sous des pretentes specieux
afin de les separer des interests du Roy.

Il n’y a personne dans Paris qui ne sçache que
M. le Prince s’estant retiré en sa maison de sainct
Maur pour se mettre à couuert des violences du
ses ennemis, son Altesse informa Messieurs de
Parlement des iustes defiances qu’elle auoit euës
par des lettres qu’elle escriuit à la Compagnie ;
& que M. le Prince de Conty l’ayant instruite de
tout ce qui s’estoit passé la nuict de leur depart :
son A. Royale demeura d’accord, que le commerce
que l’on entretient auec le Cardinal pouuoit
donner de iustes soupçons à M. le Prince. Les deliberations
qui se firent, les Chambres assemblées,
les arrestés, & l’esloignement des personnes que
M. le Prince auoit demandé pour sa seureté, ayant
esté treuué iuste & raisonnable ont fait assez connoistre
qu’il n’auoit point cherché de pretexte
specieux, que si quelques zelés indiscrets ont voulu
faire sçauoir aux peuples les intentions de M. le
Prince par de mauuais escrits, Le desaueu qu’en
fit M. le Prince de Conty dans le Parlement iustifie
assez que l’vsage des placars n’est point vne inuention
de l’Hostel de Condé.

Il veut en suite persuader aux peuples que M.
le Prince ne peut iamais estre dans leurs interests,

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Anonyme [1651 [?]], REPONSE AV LIBELLE INTITVLE LE FRANC-BOVRGEOIS. , français, latinRéférence RIM : M0_3378. Cote locale : B_17_3.