Anonyme [1652], LA GAZETTE NOVVELLE. EN VERS BVRLESQVES. Sur l’arriuée du Roy en sa bonne Ville de Paris. Premiere Sepmaine. , françaisRéférence RIM : M0_1472. Cote locale : B_18_32.
Malgré cette maligne race, Qu’on appelle la Populace, Le Duc de Beaufort prudemment L’autre jour en plein Parlement Abjura le tiltre inutile De Gouuerneur de cette Ville, Il se desmit de cet employ, Et fit aux volontez du Roy, Soumission assez exacte, De laquelle chose il prit acte.
Messieurs Seruient & le Tellier, Chacun en son particulier, Ont, dit-on, quelque pique ensemble, Dont i’enrage, car il me semble, Qu’estre froids & se deuiser Ce n’est pas trop bien en vser. L’vn & l’autre est grand Politique, Et certes l’Estat Monarchique, S’ils se tenoient vnis tousiours, Prendroit s’en doute vn meilleur cours ; Auec vne ferueur tres forte Ces deux grands hommes dont i’exhorte De se reiondre & reünir, Et d’estre amis à l’aduenir : Employant au bien de la France Tout ce qu’ils ont de suffisance, Si ce n’est pour l’amour de moy Que ce soit pour l’amour du Roy.
Lundy dernier Mademoiselle, Par vne inuention nouuelle : Soit qu’elle eust où non le bouquet, Fit vn delicieux banquet, Et traicta neuf ou dix personnes Non de ces viandes tres bonnes,
Anonyme [1652], LA GAZETTE NOVVELLE. EN VERS BVRLESQVES. Sur l’arriuée du Roy en sa bonne Ville de Paris. Premiere Sepmaine. , françaisRéférence RIM : M0_1472. Cote locale : B_18_32. |