Anonyme [1651], LA LETTRE DE CARON A MAZARIN. , françaisRéférence RIM : M0_1912. Cote locale : B_13_29.
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La fourberie de iour en iour
Est la bride de son amour.
Tant y a le voila donc party
Ce fils de putain d’antechry,
Il a bien fait de fuir fort
Afin d’euiter de Beaufort,
Qui a esté si debonnaire
De ne luy vouloir rien faire,
Car il auoit bien merité
D’estre tres bien recompensé
Par ce Prince qu’il auoit lezé,
E : dans Vincennes emprisonné,
De mesme qu’il a fait à nos Princes,
Pour mieux ruiner tous les Prouinces
Enfin le voila donc party,
Ce possedé de Godefredy,
Ie voudrois bien estre derriere
Pour le traitter de l’estriuiere,
Afin de le faire sauter,
Et aussi de bien l’epouster.
Le voyez vous comme il engile ?
Auec ses grosses vilaines quilles,
Qui contrefait le mascarade
Entendant la Mazarinade :
Le voila gros comm’vn tambour,
Vestu comm’vn Taupinambour,
Lequel pourtant ne tient la voye
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Anonyme [1651], LA LETTRE DE CARON A MAZARIN. , françaisRéférence RIM : M0_1912. Cote locale : B_13_29.