Anonyme [1652], LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans flatterie. I. Sur la Reyne: II. Sur le Roy. III. Sur le Duc d’Orleans: IV. Sur le P. de Condé. V. Sur le Parlement: VI. Sur le Duc de Beaufort. VII. Sur le Coadjuteur: VIII. Sur le Parlement de Pontoise. IX. Sur Paris: Et sur l’Estat. , françaisRéférence RIM : M0_3998. Cote locale : B_17_18.
Page précédent(e)

Page suivant(e)

-- 3 --

LA
VERITE
PRONONÇANT
ses Oracles sans
flatterie.

LA REYNE, dit-on, n’a jamais regardé les progrez
de l’Estat qu’auec despit : Les quatre batailles
gaignées par Monsieur le Prince de Condé,
ont esté les quatre principaux motifs de cette
grande auersion, dont nous ressentons les effets :
Si le Prince de Condé n’eust iamais vaincu, la Reyne ne
l’eust iamais attaqué : son bon-heur a esté la cause de son malheur,
& son mal-heur, celle de nos calamitez.

Mazarin n’a esté appellé à la confidence de cette Princesse,
que parce qu’il estoit subjet naturel du Roy d’Espagne :
Cette qualité-là fait considerer par la Reyne, comme vn
homme capable de seconder auec plus de complaisance
tous les desseins qu’elle brassoit contre la France : Les succez

Page précédent(e)

Page suivant(e)


Anonyme [1652], LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans flatterie. I. Sur la Reyne: II. Sur le Roy. III. Sur le Duc d’Orleans: IV. Sur le P. de Condé. V. Sur le Parlement: VI. Sur le Duc de Beaufort. VII. Sur le Coadjuteur: VIII. Sur le Parlement de Pontoise. IX. Sur Paris: Et sur l’Estat. , françaisRéférence RIM : M0_3998. Cote locale : B_17_18.