LES TRIOLETS DV TEMPS, SELON LES VISIONS D’VN PETIT FILS DV GRAND NOSTRADAMVS. FAITS POVR LA CONSOLATION DES BONS FRANÇOIS. ET DEDIÉS AV PARLEMENT.

Auteur
Marigny, Jacques Carpentier de [?]
Éditeur
Langlois (Denis)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
11
Référence Moreau
M0_3859
Cote locale
E_1_44
Note
La première attribution est de Retz (voir dans Choix I de Moreau qui, lui, les attribuait à Jean Duval).
Dernière modification
2020-02-08 00:36:25
Consulter (réservé aux utilisateurs autorisés)

Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2014-03-01 14:21:14.
Notice Moreau : Pendant la Conférence de Ruel. S'ils ne sont pas toujours aussi spirituels que les "Triolets de Saint-Germain" [M0_3855], ils sont plus soutenus. On les attribue à Jean Duval, qui a écrit en 1652 le "Parlement burlesque de Pontoise" [M0_2701]. Cependant on y lit le second des triolets : "Monsieur d'Elbeuf et ses enfants", qu'on a lus à l'article des "Triolets de Saint-Germain", et que le cardinal de Retz dit dans ses "Mémoires" avoir été composés par Marigny sous son inspiration, et le premier, mais avec une variante importante, de ceux que Sautreau de Marsy attribue également à Marigny contre le duc de Bouillon. Sont-ce des erreurs du cardinal et du collecteur, des plagiats de Jean Duval, ou bien des fraudes de l'imprimeur ? Je ne sais pas pourquoi Sautreau de Marsy n'a pas reproduit les deux triolets : "Il faut remettre Charenton" et "Encor qu'on soit en carnaval" dans le "Nouveau siècle de Louis XIV", p. 153 du Ier vol. Il en existe une édition (S. l. n.d.), de 8 pages, dont voici le titre : "Les triolets du temps, suivant les visions d'un petit-fils du grand Nostradamus". Le sixain qui les suit, sorte de dédicace au Parlement, se trouve sur la huitième page.

Fac-similé de la première page