REFLEXIONS CONSCIENCIEVSES DES BONS FRANCOIS, SVR LA REGENCE DE LA REINE.

Auteur
Magnien, Charles [signé]
Éditeur
Sassier (Guillaume)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français, latin
Nombre de pages
12
Référence Moreau
M0_3061
Cote locale
C_9_18
Note
Signature en page 8. Avec approbation et permission, datée du 28 septembre 1649 au colophon. Cette pièce est la première partie ; la suite est C_9_19.
Dernière modification
2014-08-11 16:20:33
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2014-08-11 16:20:33.
Notice Moreau : Cet écrit est du père Charles Magnien, commissaire général en France pour les affaires de la Terre sainte et vicaire du grand couvent des Cordeliers de Paris. Il est dédié à M. de Lyonne. L'approbation du frère Bonaventure de La Vaux, docteur en théologie, conseiller et prédicateur ordinaire du foi, gardien dudit couvent des Cordeliers, a été donnée le 28 septembre ; la permission d'imprimer, signée d'Aubray, est de la même date. « Anne d'Autriche est née les mains ouvertes, comme signifiant qu'elle naissoit avec un trésor de bonté, de grâces et de faveurs. » Elle donnait tous les ans trois cent mille livres aux pauvres. Il lui est arrivé de dire aux dames qui l'avaient offensée : « Je vous remercie, mes amies, de ce que vous m'avez donné sujet de m'approcher davantage de Dieu. » « L'hyver passé, dit le père Magnien, Sa Majesté eut la bonté et la patience d'entendre de moi seul la justification d'une calomnie et trahison dont on m'avoit accusé, lorsqu'au péril de ma vie, flottante sur les eaux débordées et entre les mains des voleurs, je faisois des actions de charité, justice et fidélité, et témoigna être très-aise d'apprendre la vérité, encore qu'elle ne fût pas trop agréable. » « Louis XIII disoit que deux choses excellentes étoient venues d'Espagne : la reine et son père confesseur... Il confessa avoir été surpris une fois par les flatteurs ; mais il en demanda pardon à la reine, les larmes aux yeux. » Le père Magnien affirme que plus d'une fois, après le blocus, il a dénoncé à la reine des désordres dont elle a aussitôt prescrit le redressement, mais qu'elle n'a pas toujours été obéie.Cet écrit, qui n'est peut-être pas assez nourri de faits, ne manque pas d'intérêt cependant ; et il ne doit être négligé ni par l'histoire, ni par la biographie. Il y en a une édition S. l. n. d., 42 pages.

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