RECIT VERITABLE DE TOVT CE QVI S’EST FAIT & passé A l’arriuée du Cardinal Mazarin, vers sa Majesté. Auec la Reception qui luy a esté faite.

Auteur
Anonyme
Éditeur
Chevalier (Jacob)
Date d'édition
1652
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
7
Référence Moreau
M0_3017
Cote locale
B_13_4
Note
Voir aussi B_13_11
Dernière modification
2014-07-26 16:30:49
Consulter (réservé aux utilisateurs autorisés)

Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2014-07-26 16:30:49.
Notice Moreau : Mal écrit et peu exact. L'auteur raconte, en terminant, l'histoire de la baronne de Jonsac, qui aurait enivré mille hommes des troupes de M. le prince dans son château, et les aurait ensuite fait massacrer par les paysans. Voici comment Loret rend compte de ce singulier épisode de la Fronde, dans sa lettre du 28 janvier 1652, quatrième du livre III : « On avoit mis en sa maison / Trois cents soldats en garnison... / Ladite dame en elle-même / Sentant un déplaisir extrême / Des crimes tous les jours commis / Par ces déloyaux ennemis... / Voulant s'affranchir de ces pestes / Et de ces hôtes si funestes, / Par je ne sais quel subtil tour, / Les enferma dans une tour ; /Puis porta les clefs à la reine, / Qui fit partir un capitaine, / Lequel en moins d'un jour ou deux / Alla, dit-on, se saisir d'eux. » Loret convient, il est vrai, que la version du pamphlétaire estait également répandue : « Mais aucuns parlent d'autre sorte, / Disant que la dame Jonsac / Elle-même les mit à sac. » D'après la "Relation escrite de Poitiers" [M0_3165], qui a un caractère officiel, la dame de Jonsac a tout simplement soulevé les gens de la campagne contre la garnison, qui a été attaquée et forcée à la retraite.

Fac-similé de la première page