LES RIS ET LES PLEVRS DE LA FRANCE SVR LA CONDVITE DE LA REYNE, Et du Conseil d’Estat. Découurants l’Origine de nos miseres & des Calamitez publiques.

Auteur
Anonyme
Éditeur
[s. n.]
Date d'édition
1652
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
32
Référence Moreau
M0_3551
Cote locale
B_6_18
Note
Dernière modification
2013-02-15 10:37:11
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2013-02-15 10:37:11.
Notice Moreau : C'est une des bonnes pièces, et non des plus communes. « Les princes n'ont-ils pas fait une foire et un bordel de leur camp à la fois ? N'avoient-ils pas là violons, vielles, tymbales, hautbois et tabourins ? N'étoit-ce pas une musique à faire danser le diable en chair et en os ? Qui vit jamais tant de gouines et de goinfres, ablativo, tout en un tas, et les postures de l'Arétin plus en usage et plus en montre ? Le spectacle, sans mentir, eût été beau pour des nonnes et des frères mineurs ; mais il ne manquoit point d'yeux capables de le bien considérer. Les uns en étoient scandalisés et les autres ravis de joie ; les uns disoient : C'est jeu de jeunesse ; et les autres : par Dieu, jeu n'est-ce. » « O la douce guerre, ô la bonne guerre, pour la garce et pour le filou ! ô la triste guerre pour le bourgeois renfermé dans sa ville comme captif ! ô la rude guerre pour le marchand rencontré dans la campagne ! et de rechef, ô la cruelle guerre pour les bœufs, vaches et moutons, de plus de six lieues à la ronde ! »

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