CONTRACT DE MARIAGE DV PARLEMENT AVEC LA VILLE DE PARIS.

Auteur
Anonyme
Éditeur
Guillemot (veuve de Jean)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
8
Référence Moreau
M0_783
Cote locale
C_1_36
Note
Avec permission (au colophon). L'information d'édition est en fin de pièce (p.8). Dans Choix I de Moreau. Pièce 1 des 52 de Carrier. Voir aussi D_2_7.
Dernière modification
2014-02-03 16:18:44
Consulter (réservé aux utilisateurs autorisés)

Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2012-05-20 14:15:52.
Notice Moreau : Cette pièce qui a paru tout de suite après l'arrêt du 8 janvier, contient les propositions suivantes : le parlement présentera les personnes qui devront avoir part au gouvernement du royaume et à l'éducation du roi ; il pourra les destituer pour déportements ou incapacité ; il recevra le serment des ministres et conseillers d'État ; il nommera les candidats à l'administration des finances, et exercera la charge de contrôleur général par deux de ses membres en commission ; il aura la nomination à perpétuité des gouverneurs des places à dix lieues à la ronde autour de Paris. Voilà le programme des chefs de la Fronde dans le parlement. Cette pièce est donc des plus importantes. Elle est aussi des mieux faites. Naudé, page 11 du "Mascurat" la classe parmi les pièces "raisonnées et soutenues". Il y revient encore, page 204 ; et il la cite comme une des meilleures. Je dois ajouter qu'elle n'est pas rare. Dans la lettre de Bruhl, le 10 avril 1651 (1ère de l'édition de M. Ravenel) le cardinal Mazarin dit que le coadjuteur a eu quelque part à la composition de ce pamphlet ; sur quoi M. Ravenel répond : « Une des clauses du "Contrat" porte que, pendant la minorité du roi, il ne sera établi aucune coadjutorerie aux prélatures, et que toutes celles qui pourront avoir été accordées depuis l'avènement du roi à la couronne, seront révoquées et demeureront nulles. Le coadjuteur ou des écrivains inspirés par lui auraient-ils tenu un tel langage ? » A mon tour, je réplique : les pamphlétaires du prince de Condé demandaient, aussi haut que les autres, la suppression « du pernicieux usage de succéder aux gouvernements comme aux patrimoines... » Le prince lui-même dut, plus d'une fois, se soumettre à cette exigence de l'opinion dans les conférences et les traités. Cependant il s'était brouillé avec la cour parce qu'elle n'avait pas voulu qu'il recueillît l'amirauté dans la succession de son beau-frère, le duc de Brézé. Les partis sont des maîtres bien durs. Ils ne donnent le commandement qu'à ceux qui leur rendent une entière obéissance. Il y a, du "Contrat", une édition in-8, s. l. n. d., de 6 feuillets.

Fac-similé de la première page