REMERCIMENT DES IMPRIMEVRS A MONSEIGNEVR LE CARDINAL MAZARIN.

Auteur
L. I. D. P. [signé]
Éditeur
Boisset (Nicolas)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
7
Référence Moreau
M0_3280
Cote locale
C_9_39
Note
Dans Choix I de Moreau
Dernière modification
2014-08-24 15:00:46
Consulter (réservé aux utilisateurs autorisés)

Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2014-08-24 15:00:46.
Notice Moreau : « Il ne se passe pas de jours que nos presses ne roulent sur plus d'un volume de toutes sortes d'ouvrages, tant de vers que de prose, de latin que de françois, tant en caractères romains qu'italiques, comme gros canon, petit canon, parangon, gros romain, saint augustin, cicéro, etc. Une moitié de Paris imprime ou vend des imprimés ; l'autre moitié en compose. Le Parlement, les prélats, les docteurs, les prêtres, les moines, les hermites, les religieuses, les chevaliers, les avocats, les procureurs, leurs clercs, les secrétaires de Saint-Innocent, les filles du Marais, enfin le cheval de bronze et la Samaritaine écrivent et parlent de vous. Pierre du Guignet (1) ne sauroit plus garder le silence qu'ont rompu des flatteurs, puisque les morts mêmes ressuscitent pour venir dire leurs sentiments de la conduite de Votre Excellence. Les colporteurs courbent sous le poids de leurs imprimés au sortir de nos portes ; ils ne font pas cent pas qu'ils ne soient soulagés du plus pesant de leur fardeau ; et ils reviennent à la charge avec une chaleur plus que martiale. » Naudé cite ce pamphlet en passant (page 647 du "Mascurat".) (1.) C'était une statue mutilée d'Esculape, qui servait de borne sur le parvis de Notre-Dame, au coin de l'Hôtel-Dieu.

Fac-similé de la première page