L’ESPRIT DV FEV ROY LOVIS LE IVSTE A LA REYNE. Luy tesmoignant ses sensibles regrets sur le mauuais gouuernement de l’Estat.

Auteur
Anonyme
Éditeur
[s. n.]
Date d'édition
1652
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
31
Référence Moreau
M0_1286
Cote locale
B_4_19
Note
Dernière modification
2013-02-05 11:41:52
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2013-02-05 11:41:52.
Notice Moreau : Un des pamphlets les plus violents et les plus insolents. Louis XIII reproche à la reine son libertinage et ses larmes de crocodille ! « Tout ce qui a commencé peut prendre fin ; et si ceux qui vinrent d'Allemagne avec les rois, ont laissé des successeurs qui les aiment (les rois), le sang des Gaulois, sur lesquels ils ont usurpé cette puissance, en est naturellement ennemi. » Il y a vingt-cinq ans qu'on nous a donné pour du neuf cette idée vieille de plus d'un siècle. Nous n'avons rien inventé, pas même nos sottises. L'esprit de Louis XIII parle en prose. Quand il a fini, l'auteur reprend en vers : « Ainsi, dit ce grand roi qui, sous le nom de Juste, / Eut toujours le bonheur et la force d'Auguste... / Son épouse, insensible autant qu'inexorable, / Se plaît à voir languir un peuple misérable... / Mais, ô Ciel, juste Ciel, si telle est son envie, / Daigne abréger les jours de sa fatale vie ; / Et pour nous soulager, fais-nous grâce en ce point / De ne point séparer ce que toi-même as joint. » Mailly a cité ces vers dans la note de la page 60 de son Ve vol.

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