ESTABLISSEMENT VNIVERSEL DE LA PAIX GENERALE, OV SENTENCES MORALES ET POLITIQVES Sur les plus importantes matieres de l’Estat. Contre les vsurpateurs du bien public. Où le droit des gens, & la cause commune sont equitablement defendus. En faueur des Souuerains & des Peuples. Touchant la veritable creation & la legitime authorité des Roys, & la mutuelle obligation des Princes enuers leurs Sujets, & des Sujets enuers les Princes. Piece rare & instructiue & pour le Tiers Estat, & pour la Noblesse.

Auteur
Anonyme
Éditeur
Variquet (Pierre)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
15
Référence Moreau
M0_1289
Cote locale
A_2_63
Note
Dernière modification
2012-10-15 15:30:01
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2012-10-15 15:30:02.
Notice Moreau : La paix venait d'être faite. Pensées vulgaires ; science confuse ; Scipion et Cicéron empereurs des Romains ! « N'est-ce pas une chose inouïe qu'un prince de quatre ans, de son propre mouvement, et sans autre inspiration que celle de la science, ait su répondre avec un zèle incroyable à tous les mystères d'un sacrement où Jésus-Christ se trouve lui-même en personne? Monseigneur l'éminentissime évêque de Meaux qui le baptisoit, en fut tellement surpris qu'il ne savoit si c'étoit une illusion ou quelque autre espèce de ces images décevantes. N'étoit-ce pas encore une chose merveilleuse d'entendre cette voix enfantine et toute céleste raisonner avec une harmonie qui n'en eut jamais de semblable, sur une matière si délicate que celle de l'ablution intérieure de nos âmes... Il ne s'oublia pas encore de répondre hardiment à toutes les propositions qu'on lui faisoit sur sa créance, selon les termes du rituel romain, et qu'il n'étoit pas ignorant en l'art de se faire obéir au vent, ni en l'art de remuer les montagnes. Ensuite, pour confirmer les paroles que ce digne monarque venoit de dire, il récita hautement, devant tous les assistants d'une action si noble et si pieuse que la sienne, le symbole des apôtres et l'oraison dominicale ; puis tenant un cierge ardent entre les mains, il se mit à prier Dieu durant tout le reste de la cérémonie. » C'est le baptême de Louis XIV.

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