ARREST DE LA COVR DE PARLEMENT, Donné toutes les Chambres assemblées le huictiesme iour de Mars 1649. EN FAVEVR DV MARESCHAL DE Turenne ; & pour authoriser l’entrée de son armée en France.

Auteur
Du Tillet [signé]
Éditeur
Alliot (Gervais), Langlois (Jacques)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
4
Référence Moreau
M0_253
Cote locale
E_1_104
Note
Du 8 mars 1649, avec permission. Voir aussi A_1_64
Dernière modification
2012-04-01 03:51:48
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2012-04-01 03:49:08.
Notice Moreau : L'édition de cet arrêt, que les imprimeurs du roi ont donnée sous le titre de "Véritable arrêt de la cour de parlement en faveur de M. le maréchal de Turenne", diffère, en beaucoup de points, du texte publié par Gervais Alliot et Jacques Langlois. Ainsi il n'y est pas question d'arrêt du conseil ou de déclaration, rendus contre Turenne et annulés par le parlement. On n'y voit pas non plus que Turenne ait adressé de requête pour se mettre en la protection de la cour. Le cardinal de Retz dit, en effet, que l'arrêt fut rendu sur sa proposition : « J'ajoutai que, comme je venois d'être averti que l'on avoit dressé, la veille, une déclaration à Saint-Germain, par laquelle M. de Turenne étoit déclaré criminel de lèse-majesté, je croyois qu'il étoit nécessaire de casser cette déclaration. Cette proposition passa tout d'une voix. » (Page 133, coll. Michaud.) Il résulterait de cette version que les deux éditions de l'arrêt seraient inexactes ; mais on peut croire que le cardinal a été mal servi par ses souvenirs et que le parlement qui aurait sans difficulté, cassé un arrêt du conseil, n'a pas osé aller jusqu'à casser une déclaration du roi. L'arrêt des imprimeurs du roi est donc en effet le véritable. Gervais Alliot et Jacques Langlois n'en ont pas moins reproduit, en substance, dans le "Journal du parlement", l'arrêt qu'ils avaient imprimé.

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