L’AVEVGLEMENT DV CONSEIL D’ESTAT DV ROY, AVEC LES RAISONS POVRQVOY L’ON DOIT refuser leur loy d’Amnistie.

Auteur
Anonyme
Éditeur
[s. n.]
Date d'édition
1652 [?]
Lieu d'édtion
[s. l.]
Langue
français
Nombre de pages
24
Référence Moreau
M0_468
Cote locale
B_2_23
Note
Dernière modification
2013-02-02 10:12:03
Consulter (réservé aux utilisateurs autorisés)

Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2013-02-02 10:12:03.
Notice Moreau : Cette loi d'amnistie est celle dont parle le père Berthod, p. 592 de ses "Mémoires", coll. Michaud, et qui fut remise à M. de Beauvais par le sieur de Poix. « M.de Beauvais fit imprimer l'amnistie, sans en parler à personne, et en donna quantité de copies à un homme, pour les afficher dans les carrefours ; mais cet homme fut pris par un conseiller, que M. le prince avoit mis au guet, et mené prisonnier dans la Conciergerie avec tous ces imprimés. » Cela se passait le 27 septembre 1652. « Ne savez-vous pas bien, dit l'auteur de "l'Aveuglement du conseil d'État", que le roi ne peut équitablement contracter avec son peuple que par le ministère de son parlement. » Voilà pour les opinions. Voici pour le style : « Si les Parisiens abandonnoient les princes et le parlement, ils ne seroient plus que des Samsons, privés de toute espèce de chevelure. »

Fac-similé de la première page