[retour à un affichage normal]

Accueil > recherche > Affichage d'une occurrence en contexte

Mazarinade n° C_7_59

Image de la page

Anonyme [1649], LE RETORQVEMENT DV FOVDRE DE IVPINET, CONTRE LVY-MESME : par l’eternelle solidité du veritable Donjon du Droict Naturel Diuin : voire contre toutes les nouuelles furies des Demons meridionaux : & futures irruptions des bestes feroces, à cornes, & autres. "Si Deus pro nobis quis contra nos?" Ad Rom. Ch. 8. "Vir qui errauerit à via doctrinæ, in cœtu gigantium commorabitur". Prou. C. 21. v. 16. "Qui fodit foueam, incidet in eam: & qui dissipat sepem, mordebit eum Coluber." Eccl. 10. v. 8. , français, latinRéférence RIM : M0_3526. Cote locale : C_7_59.


d’auec le formel : n’y discerner la comparaison,
d’auec la verité. Car selon tes raisons, il s’ensuiuroit :
que le Fils de Dieu seroit Lion, Pierre, vigne, &
choses semblables, lors qu’il se les dit estre. Ce qui
ne se peut seulement penser sans blaspheme. D’où
reconnoistras : que tu és formellement hypocrite :
& materiellement homme de bien.
 
Si les Ministres d’Estat, & leurs fauteurs portent
les liurées de Dieu ? l’ay tort : mais comme dit S.
Iean, si leurs œuures sont de Satan, & semblables
à celles de son principal suppost, l’Ante-Christ,
ainsi que tu confesse ? en bonne iustice, personne
ne me doit blasmer : puisque l’eternelle verité
m’enseigne : qu’à l’œuure se cõnoist l’ouurier. Que
tous ceux là ne se remarquent estre de la sorte ? il
faudroit manquer de iugement : & n’est possible
de soustenir le contraire, sans encourir la disgrace
de Dieu, qui en desire iustice : tout ainsi qu’il tesmoigna
iadis vouloir estre faite des enfans de Saül,
par les Israëlites à cause que ledit Saül, n’auoit tenu
la parole, qu’autrefois lesdits Israëlites auoient
donnée aux Gabaónites, quoy qu’Estrangers, en
reconnoissance de quelque faueur : de sorte que
Dauid, non seulement pour les appaiser, mais
aussi Dieu : lequel pour ce suiet auoit trois ans entiers
affligé de famine le Royaume d’Israël ; fut
contraint de leur liurer sept personnes du sang dudit
Saül : desquels ils firent sacrifices à Dieu sur autant
de gibets : en suite dequoy la colere de Dieu
cessa. Chap. 21. lib. 2. Reg.