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Mazarinade n° B_10_9

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Anonyme [1652], L’ESPRIT DE GVERRE DES PARISIENS, CONTRE L’ESPRIT DE PAIX Du Corinthien, refuté Article par Article. , français, latinRéférence RIM : M0_1282. Cote locale : B_10_9.


est plus medisant que s’il estoit plus veritable. Il
l’appelle les cheres delices de ce grand Genie le
Duc de Beaufort, & en estant l’honneur à vne
belle Dame, il raille vn Prince qui vit mieux que
luy, qui par sa deuotion veritable fait honte a
celle qu’il n’a pas seulement a l’exterieur,
qui ayme les pauures, qui a conserué la ville de
Paris, & ses enuirons, qui est doux, humble, affable,
& dont le genie (mais non pas comme il l’entend,)
& la conduite seront cheris de tous les Parisiens
auec vn respect admirable, qui durera en
eux aussi longtemps que la memoire de son
nom & de ses vertus esclattera par toute la terre.
Quoy vn Cardinal Mazarin petit reietton de
Sicile voudra disposer des breuets de Duc & pair
au profit des la Meilleraye, des Noirmontier,
des Senneterre ; des Bastons de Mareschaux de
France, au profit des Faber, des Broglio, des Plessis
Bellieres, & des Paluau ? & on blasmera Monsieur
le Prince, si il demande vn breuet de Duc &
Pair, & vn baston de Mareschal de France pour
vn Heros & pour vn Conquerant. Vn Estranger
donnera les Archeueschés de France aux Milords
d’Angleterre, les Eueschés & les Abbayes à ses
Italiens & ce sera vn crime à vn Prince du sang de
souhaitter seulement vn Archeuesché pour son
parent, vn Euesché pour son allié, & vn Abbaye
pour son amy. C’est l’Archeuesque de Corinthe