[retour à un affichage normal]

Accueil > recherche > Affichage d'une occurrence en contexte

Mazarinade n° C_5_51

Image de la page

Anonyme [1649], L’HEVREVSE ARIVEE DV ROY. EN SA BONNE VILLE DE PARIS. , françaisRéférence RIM : M0_1628. Cote locale : C_5_51.


en remarquerent les particularitez
auec estonnement. Et neantmoins il n’y
entra qu’auec des apparences d’humilité,
qu’auec des marques de bassesse, & des
appannages d’infirmité ; pour monstrer
que l’on doit gaigner les hommes auec
donceur, qu’il les faut captiuer auec des
chaisnes de complaisance, & que la Maiesté
qui se fait trop craindre, n’est pas
tousiours la plus aymée, l’Escriture Saincte
remarque que le Sauueur descendit selon
la chair de quatorze Roys, & neantmoins
dans sa genealogie il n’est fait mention
que de Dauid seulement duquel il se
nomme petit Fils ; & de tous les autres il
n’est comparé qu’à Salomon le pacifique,
pour faire voir que l’Empire des Roys doit
estre vn Empire de dilection, & qu’vn
Prince n’est iamais ny plus glorieux, ny plus
absolu, ny plus parfaict imitateur de Dieu,
que quand il reigne sur les volontez de ses
suiets. Plutarque l’vn des plus sçauans
hummes de son siecle remarque que la
pluspart des Empereurs ambitionnoient
plustost des noms capables de les faire
craindre, que non pas de les faire aymer.
Les vns s’appelloient la terreur de l Vniuers,
/> & le fleau des mortels, les autres les