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Mazarinade n° B_4_18

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Dubosc-Montandré, Claude [?] [1651 [?]], L’APOCALYPSE DE L’ESTAT, FAISANT VOIR, I. Le Paraelle de l’attachement que la Reyne a pour le Mazarin, auec l’attachement que Brunehaut auoit pour Proclaïde, & Catherine de Medicis pour vn certain Gondy. II. Que l’attachement de la Reyne pour le Mazarin est criminel d’Estat. III. Que ce mesme attachement donne fondement à toute sorte de soupçon. IV. Que par cet attachement la Reyne fait voir qu’elle ayme plus Mazarin que son Fils. V. Que par cet attachement la Reyne dispose toutes choses à vn changement d’Estat, ou à l’establissement d’vne tyrannie qui sera sans exemple. , françaisRéférence RIM : M0_98. Cote locale : B_4_18.


toutes les propositions qui se font de part d’autres
pour vn Traitté de Paix, & fait naistre de nouuelles
raisons, pour fomenter la guerre auec plus de diuision
que iamais, entre ces deux Miserables Potentats.
 
Vtile & Bollus deux Lieutenans Generaux des armées
de Theodoric, & les plus irreconciliables ennemis
de l’agrandissement prodigieux de Proclaide,
iugeant de mille apparences qui leur ouurent les yeux,
que le dessein d’appuyer la fortune de ce Lombard,
est le seul motif de Brunehaut, pour la continuation
entiere de la guerre : se resoluent enfin auec quelques
vns de leurs amis de la terminer par sa perte : Et
pour cette intention entrant en sa tente, luy donnent
autant de coups de poignard, qu’ils auoient de
ressentiments, de voir que les honnestes gens ne s’entre-égorgeoient,
que pour cimenter plus heureusement
la Tyrannie de ce faquin. Sainct Gregoire de
Tours, Fortunat Euesque de Poictiers, & Sainct Gregoire
le Grand ; ont beau faire les Panegyriques de
l’innocence pretenduë de cette Espagnolle : Le respect
que ie dois à leur authorité, ne m’oblige tout
au plus, qu’à croire qu’ils ont composé ses Eloges sur
de faux memoires, ou qu’en la loüant, ils ont voulu
luy apprendre son deuoir, de peur de l’irriter, plutost
que de l’adoucir par vne correction plus veritable.
Voyons maintenant les diuers personnages que