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Mazarinade n° B_4_18

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Dubosc-Montandré, Claude [?] [1651 [?]], L’APOCALYPSE DE L’ESTAT, FAISANT VOIR, I. Le Paraelle de l’attachement que la Reyne a pour le Mazarin, auec l’attachement que Brunehaut auoit pour Proclaïde, & Catherine de Medicis pour vn certain Gondy. II. Que l’attachement de la Reyne pour le Mazarin est criminel d’Estat. III. Que ce mesme attachement donne fondement à toute sorte de soupçon. IV. Que par cet attachement la Reyne fait voir qu’elle ayme plus Mazarin que son Fils. V. Que par cet attachement la Reyne dispose toutes choses à vn changement d’Estat, ou à l’establissement d’vne tyrannie qui sera sans exemple. , françaisRéférence RIM : M0_98. Cote locale : B_4_18.


Sodomites, des assasins, des voleurs, des meurtriers
& des paricides publics. Et la Republique de
Sparte auoit sagement ordonné que ceux qui seroient
conuaincus d’auoir donne quelque occasiõ
à de semblables desordres, passeroit par tous les suplices
qu’on a coustume de faire soufrir à tous les
criminels en particulier.
 
En effet, est-il de desolation pareille à celle qui
est ordinairement causée par les guerres ciuilles,
pendãt lesquelles le Poete Orateur, proteste à l’entrée
de son ouurage, que le crime est en droit de
s’abandonner à toute sorte d’excés : Iusque datùm
sceleri canimus, & que l’impieté ne se borne qu’à ce
que son impuissance ne luy permet point d’executer :
Est il de vierge qui puisse garentir son honneur
pendant la corruption generalle de cette Babilone
prostituée, dit l’eloquent Saluian ? Est il de Sacrilege
qui ne passe en ioüet ordinaire pendant ce regne
d’attentats & de crimes ? Est-il de crime dont
les enfans mesmes n’ayent honte de rougir pendant
que toutes les vertus sont dans le décry ? st-il de
debordement qui soit plus capable d’encherir sur
cette abomination de desolation, predite par le
Prophete Daniel, que celluy qui ne se borne qu’a
l’assouuissement de tout ce qu’il veut.
C’est lors, dit S. Chrisostome, dans le Pannegirique
de S. Iulien, que ces sept Anges redoutables
du 16. de l’Apocalypse, semblẽt verser sur la terre les
sept phioles pleines de lire de Dieu : & qu’il semble
que la Monarchie qui est troublee par ces