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Mazarinade n° C_3_88

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La Roche,? de [signé] [1649 [?]], LETTRE DE MESSIEVRS DV Parlement, du deuxiesme Auril 1649. portant response à celle de Monsieur le Duc d’Espernon. , françaisRéférence RIM : M0_1989. Cote locale : C_3_88.


sa fidelité. Quand il vous plaira de faire reflexion sur l’esclaircissement
que vous nous demandez par la vostre, de<lb/> nos intentions pour le seruice du Roy & de la Reyne
Regente sa Mere, Nous nous promettons que vous iugerez
qu’à cette demande, qui ne nous pouuoit estre faite
sans nous blesser, vous eussiez trouué la response chez
vous-mesmes, qui ayant esté si souuent parmy nous, n’y
auez iamais rien remarqué, qui ne respirast auec ardeur
le seruice de Leurs Majestez. Nous en auons tousiours
fait, & en ferons tousiours vne profession si publique, que
ce ne sera iamais vne question douteuse : Et nous ne
croyons pas aussi que le seruice du Roy, & celuy de la
Reyne sa Mere, qui sont deux choses aussi vnies dans nos
cœurs, qu’elles le sont dans elles-mesmes, puissent estre
des interests separez, quoy qu’il semble que vostre Lettre
y mette quelque distinction. Nous sommes encore
plus estonnez de ce que vous marquez desirer d’estre informé
des raisons qui ont obligé cette ville, qui vous deuoit
estre si chere, à se reünir pour songer à sa conseruation,
dans l’extremité où vous l’auez vouluë reduire, par
des impressions qui doiuent estre bien fortes, plus qu’elles
vous obligent d’agir contre vos inclinations, & contre
vos interests. C’est vne vnion que nous n’auons pas recherchée,
nous auons au contraire employé tous nos
soins pour en oster la cause, qui n’est autre que le malheur
commun dont elle se trouue enuironnée par les
troupes qui l’assiegent de toutes parts, & par l’exemple
qui la touche aussi iustement de compassion que de
crainte, des villes ses voisines & ses filleules, dont elle