[retour à un affichage normal]

Accueil > recherche > Affichage d'une occurrence en contexte

Mazarinade n° C_4_38_08

Image de la page

Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT-LYS. HVICTIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_08.



Croyez-moy, mes Conseils sont aduoüez d’ailleurs,
De quantité de maux choisissons les meilleurs,
Puis qu’il les faut souffrir ; Donnons nous bien de garde
De sortir de la sorte ; Où l’honneur se hazarde
Il ne faut qu’vn tourmain pour r’alentir le feu
De nos Parisiens ; Puis il sçauent si peu
Le mestier de la guerre, & de porter les armes,
En vn mot, ils ne sont point du tout bons gens-darmes ;
Car de coucher à lerte. Quel pendart est-ce-cy ?
[illisible]mmons, mes amis, ce Mazarin icy ?
Aussi-tost ie le vis frotter de bonne sorte :
Bref, on le conduisit ainsi iusqu’à la porte
De la cour du Palais, à grands coups de bastons,
D’espée, de poings, de pieds de plombeaux, & cordons :
Ie croy que de long-temps il n’aura point d’enuie
D’estre le Conseiller, où il va de la vie.
Si il viuoit cent ans, il se souuiendroit bien
Qu’il fait bon tout entendre & ne respondre rien :
Fy, d’vn tel Orateur, puisque son Eloquence
Luy a tant fait donner de coups pour recompence.
 
 
Ie me suis en ce lieu vn peu trop arresté,
Il me faut discourir de ce qui est resté
De bon ou de mauuais ; en toute la iournée,
Et ce qui se passa durant l’apresdinée.
 
 
Le matin l’Assemblée se fit au Parlement,
Où l’on deslibera pour le soulagement
Du Peuple languissant ; que pour la Conference
Elle seroit tenuë en vn lieu d’asseurence,
Et que les Desputez auroient vn plein pouuoir
Des Cours Souueraines ; afin de bien pouruoir