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Mazarinade n° C_2_42_03

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Saint-Julien,? [?] [1649], LE TROISIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_03.



Si la maison du sieur Des Roches
N’en eut empesché les approches.
Sotte & miserable maison
Qu’on te maudit auec raison ?
Iuuisy malheureux village
Qui leur fit changer de langage,
Nous pouuons dire que sans toy
Corbeil seroit à nostre Roy
L’habitant estoit en furie
Ioint qu’on auoit cauallerie,
Des fantassins & du canon,
Et puis tu me diras que non.
Ah maison de Monsieur Des-Roches !
Que tu nous coustes de reproches ?
Mais n’en parlons plus, s’en est fait :
Cette sortie eut quelque effet,
Puisque la Trouppe Mazarine
Qui consideroit nostre mine
Laissa rompre vn pont à S. Maur,
Grand coup qui l’incommode encor,
Et l’autre à Gournay, dont l’aisance
Luy donnoit de l’intelligence
Auec ceux qui sont au païs
Entre la Seine & Marne-scis ;
Tandis que reuint en desordre
Le Bourgeois qui n’en veut plus mordre,
L’œil battu, le nez roupieux,
La mine blesme, tout boüeux,
Lassé, cela s’en va sans dire ;
Que ne m’est-il permis d’en rire,
I’en ferois la déscription,
Et d’vn satyrique crayon
I’en peindrois l’vn qui fait la mouë
L’autre qui cherche dans la bouë,
Où tomber au plus bel endroit,
L’vn qui dit, parce qu’il a froid
Peste & rage de nostre guerre
Qui l’a fait coucher sur la terre
Les plus vieils content le danger