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Mazarinade n° B_6_34

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Anonyme [1651], QVESTION CANONIQVE, Si Monsieur le PRINCE a peu prendre les Armes en conscience, & si ceux qui prennent son party offensent Dieu. CONTRE LES THEOLOGIENS Courtisans. , français, latinRéférence RIM : M0_2947. Cote locale : B_6_34.


"22"/> cela que Dauid le traitta tousiours comme son
Maistre & comme son Roy, luy parlant comme
à son Seigneur & à son Souuerain ; Et lors qu’on
demande pourquoy est-ce que Samuel apres
auoir sacré Dauid, ne demeura pas auec luy
pour l’instruire & pour luy enseigner les maximes
du gouuernement comme il auoit fait à
Saül ; on n’en donne point d’autre raison, sinon,
pource qu’il ne deuoit pas encore regner, quoy
qu’il fut sacré, qu’il n’estoit pas encore Roy,
mais seulement designé au Royaume, qu’il y
deuoit entrer par la mort de Saül ; Et s’il eust eu
d’autres pensées, elles eussent esté violentes &
contre l’ordre de la prouidence.
 
Vinzetus
contra Buchanum.
P. 1 6. Barclaius
contra
Monarchamacos.
lib. 3. p. 143.
Ne faciam
[2 mots illi.]
Domine
meo Christo
Domini.
Domine
mi Rex. 1.
Regum 14.
Tost. sup.
Disons donc que si Dauid estoit personne
particuliere & veritable subjet de Saül, & s’il a
pris les armes en cette qualité contre son Prince,
il n’est excusable qu’à cause de la persecution :
la seule oppression de Saül rendit les armes
de cét innocent legitimes, & il ne pecha
ny dans le party qu’il fit dans le Royaume, ny
dans la Ligue qu’il iura auec les ennemis de l’Estat,
ny dans la guerre qu’il fit à sa Patrie, pource
qu’il estoit sur la deffensiue, laquelle porta
son excuse chez tous les Peuples, sa justification
dans tous les Tribunaux, & est mesme receuë
dans l’escole du sainct Esprit.
Les affaires de M. le Prince sont encore en