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Mazarinade n° C_8_62

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Anonyme [1649], REVELATION DV IEVSNEVR OV VENDEVR DE GRIS, ESTABLY DANS LE PARVIS DE NOSTRE-DAME, ÇONTENANT LES REMEDES necessaires à la maladie de l’Estat. , françaisRéférence RIM : M0_3541. Cote locale : C_8_62.



Il faut que maint autheur m’excuse
Si ie luy maintiens qu’il s’abuse
Ie n’ay pas tousiours clos le bec
Il est vray que ie parlois Grec
Ce qui causoit de grands obstacles
A l’entente de mes oracles.
Mais enfin Messieurs les Bourgeois
M’ont apris à parler François.
Ceux qui sont du temps de la Ligue
Sçauent bien que ie fis la figue
A tous les bons Seigneurs Hardos
A qui ie dis, tournez le dos
Et ne faites pas de brauades
Car on a fait les baricades
Vous estes pris comme en vn blé.
Mais ils auoient l’esprit troublé
En voulant ioüer de l’espée
Il furent pris à la pipée
Et dautant qu’ils firent les fous <l>Au lieu qu’ils deuoient filler doux
On leur tailla telle croupiere
Que ce lieu fut leur cimetiere
 
 
Pour n’auoir pas creu mes aduis
Et ne les auoir pas suiuis.
Ores qu’il faut qu’on remedie
A cette grande maladie
Qu’il veut trauailler cet Estat
Et tasche à tenir son esclat
Moy dont l’esprit taille & raffine
Sur les secrets de medecine
I’ay choisi ce temps à propos
Pour t’enseigner en peu de mots
Le remede plus necessaire
Que ie te commande de faire
Tout ainsi que ie l’auray dit
Et pour mieux le mettre en credit,