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Mazarinade n° B_1_1

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La Mère de Dieu, Pierre de (dit Bertius, Abraham) [1647], LES VERTVS ROYALES D’VN IEVNE PRINCE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_1_1.


de tirer de la gloire, de semblables diuertissemẽs.
Ainsi est-ce vn signe d’vn cœur [illisible]
de s’estudier à des vertus mediocres en negligeant
les Royales incomparablement plus necessaires
à vn ieune Monarque.
 
Les diuertissements
des ieunes
Princes, [1 mot ill.]
rendẽt [1 mot ill.]
leurs personnes
beaucoup
considerables.
Pour proposer en public [illisible]
des Royales vertus, ie ne voudrois [illisible]
que l’image de Lovis XIII dont [1 mot ill.] estoit
qu’un exercice continuel, des vertus dignes d’vn
Souuerain Monarque. Ie pourrois dire sans flaterie,
qu’il estoit un Chef-d’œuure des mains diuines,
& que le sainct Esprit auoit formé sõ cœur,
sur celuy du glorieux saint Lovis s sõ Ayeul, dont
il portoit dignement le nom, & manioit le Sceptre.
Encore qu’il fût l’abrege de toutes les vertus,
si est-ce que celles que nous appellons Royales,
eclattoient dauantage en sa personne ; Il faisoit,
beau voir LOVIS LE IVSTE d’heureuse memoire,
occuper tellement son esprit aux Affaires publiques,
qu’il s’oublioit souuent de ses commodités
particulieres ; vous eussies dit, en considerant
ses actions ordinaires, que les interets de la Couronne
luy estoient incomparablement plus precieux,
que sa Santé. D’où vient, que les difficultés,
les trauaux, les incommodités de la guerre, & de
la campagne, ne retardoient point les desseins ;
tant s’en faut, qu’il cedât aux forces Ennemies,
qu’elles l’encourageoient dauantage à souffrir
les fatigues des Armees, & des sieges plus importans,