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Mazarinade n° C_4_38_12

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Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT LYS. DOVZIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_12.



Nous gouterons le fruict d’vne Paix adorable.
C’est ainsi que parloit cette ame Venerable.
 
 
Cependant à Paris, on se tient sur ses gardes,l>
Sans point abandonner de nuict les Corps-de-Gardes ;
Car le Roy commanda, que pour la seureté
Des Habitans du lieu, en toute pureté ;
On eust à obseruer & sans empeschement,
Son Ordonnance ainsi, que son commandement,
Iusqu’alors qu’on auroit accordé les affaires,
Et qu’on les leueroit n’estant plus necessaires,
De peur qu’il n’arriuast quelque inconuenient,
Qui en traittant de Paix arriue bien souuent.
 
 
En ce temps l’on conçeut vne bonne esperance,
Et chacun meditoit l’aymable temperance,
De leurs trauaux passez ; On se resioüissoit,
Et desia du trafic, le monde deuisoit,
Tandis qu’au Parlement Messieurs font assemblée,
L’on ne voit plus le peuple auoir l’ame troublée,
Sçachant bien que ce n’est que pour les secourir,
Et pour les empescher seulement de mourir.
 
 
Ils ayment la Iustice, & cherissent les Loix,
Ils adorent vn Dieu, qui gouuerne les Rois :
Et ainsi façonnant vne douce priere,
Ils appellent la Paix, chassant la loy guerriere.
 
 
Le Prince de Conty, qui a tousiours bien fait,
Et le grand Duc d’Elbeuf, que l’on tient si parfait,
Furent à l’assemblée, & y eurent audiance ;
Et mesme y receurent beaucoup de defferance.
 
 
Les Ducs de Beaufort, de Boüillon, de Luynes
Auecque de Brissaç, tous gens de bonnes mines,