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Mazarinade n° B_10_5

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Sarasin, Jean-François [?] [1651], LETTRE D’VN MARGVILLER DE PARIS, A SON CVRÉ, Sur la conduite de Monseigneur LE COADIVTEVR. , françaisRéférence RIM : M0_1885. Cote locale : B_10_5.


tant d’autres graces pour ceux de sa faction, il a
tousiours manqué à ce qu’il auoit promis à la Reyne
& à ses Ministres, qu’il estoit bien plus heureux
que M. le Prince, qui auoit tousiours fidellement
seruy leurs Majestez, & qui cependant auoit esté
recompensé de tant de seruices par vne prison de
treize mois, reconneuë iniuste par vne Declaration
du Roy, verifiée dans le parlement, & que c’estoit
à M. le Prince à dire que les choses passées peuuent
estre le fondement d’vne iuste & veritable
crainte.
 
On examina fortement l’article, où il est dit
qu’il ne faut point trop éleuer des hommes dont
nous ne pourrions pas estre les maistres, & où il
est parlé de ces nouuelles accusations enuoyées au
Parlement contre M. le Prince, & des maximes
de cette politique, qui [1 mot ill.] que le credit est plus
dangereux dans la personne des Princes que des
particuliers ; on iugea que tout ceraisonnement
partoit d’vn esprit fort [5 lettres ill.]itieux, & dont les projets
estoient espouuentables, puis qu’il auoir regret
de ne pouuoir se rendre mettre du sang Royal,
ha M. le Curé ? que veut dire cela ? sont ce des sentiments
qu’vn Prelat doiue insinuër dans l’esprit
des Peuples ? Cét escrit Anglois qu’on a fait brusler
depuis peu par la main du Bourreau a-t’il quelque
chose de plus pernicieux ?
Quant aux accusations, chacun dit que la Declaration