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Mazarinade n° B_10_5

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Sarasin, Jean-François [?] [1651], LETTRE D’VN MARGVILLER DE PARIS, A SON CVRÉ, Sur la conduite de Monseigneur LE COADIVTEVR. , françaisRéférence RIM : M0_1885. Cote locale : B_10_5.


vn escrit qui n’estoit point reuestu de toutes les
formes necessaires. Vous entendez bien que cela
veut dire biffé, & laceré.
 
Sur l’article où il est dit que les Princes qui nous
promettent auiourd’huy de belles choses les ont
autrefois promises & ne les ont pas tenuës, &
qu’auparauant le blocus ils auoient donné parole,
qu’ils seroient nos protecteurs, & cependant
qu’on les vit incontinant apres à la teste des troupes
ennemies. On asseura qu’il estoit faux que
M. le Prince se fut iamais engagé auec M le Coadjuteur,
& qu’apres le retour du Roy en cette ville,
M. le prince demanda à M. le Coadjuteur en presence
de M. le Prince de Conty, de M. de Champlatreux,
& de trente autres personnes de qualité,
s’il estoit vray qu’il luy eut iamais donné aucune
parole d’engagement, & que M. le Coadjuteur
demeura d’accord, qu’il n’en auoit iamais receu
de M. le Prince, cela fut asseuré par cinq ou
six qui assistoient à la lecture de l’escrit.
Au reproche que l’on fait à M. le prince d’auoir
voulu faire perir M. le Coadiuteur par des voyes
contraires à nos mœurs, quelqu’vn dit que ce
mal heureux procez auoit causé bien du desordre,
mais qu’il estoit bien mal aisé de déméler
toutes ces intrigues, qu’il estoit certain que le
Cardinal, s’en estoit serui pour perdre M. le Prince,
mais que ç’auoit esté de concert auec M. le Coadjuteur,