[retour à un affichage normal]

Accueil > recherche > Affichage d'une occurrence en contexte

Mazarinade n° B_18_4

Image de la page

Anonyme [1652], LE MERCVRE DE LA COVR, CONTENANT Le Combat du Faux-bourg S. Antoine. L’Escarmouche de l’Hostel de Ville. L’Vnion enfumée. La Paille. Le Desespoir du Cardinal. Et le grabuge de la Cour. Miseremini mei, saltem vos amici mei, quia manus Domini terigit me. QUATRIESME PARTIE. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_2452. Cote locale : B_18_4.


vn Bouquet de Paille : mais ie luy dis plusieurs
fois, que mon Cheual ny moy n’estions pas
/> Mazarins. Enfin la Paille estoit si recommandable,
qu’on ne se seruoit plus que de Paille,
faute de grains, car il y en auoit fort peu : c’est ce
qui fit escrire à vn certain Poëte ce Dixain, parlant
de Vostre Eminence.
 
 
Au Diable soit ce grand Paillart,
Qui nous a reduit à la Paille
Apres auoir volé la Taille,
Et Taillon iusques au dernier liart :
Mais si durant nostre misere
Le pourceau faisant bonne chere,
S’est rendu gras à nous piller,
N’est-il pas temps qu’il restituë,
Qu’on se despesche, & qu’on le tuë ;
Nous portons Paille à le brusler.
 
C’est ce qui fit dire à Dame Anne, qui rencontra
sa Commere au Marché. Hé bien ma
Commere, c’est à ce cou qu’on va determiné
Marazin, ô Ian on ny épargne rien, tout y va,
la Paille & le blé, y fau qui saute, Monsieu de
Biofort doi mené aujord’huy lé Bourgeoi à S.
Deny pour l’attrapé. Ie me donne au Guicbe,
si ie ny va auec mon couperet, & si i’atrape ce
ribau, par ma foüoy le ly couperé son Iaquemar.
La Commere luy respondit, Tou biau, tou biau,
n’alon pa si vite, ie me souuien bien de la Chapele,
où ces Guiebbes de Marazin en on tan assommé.